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J31frites
9 abonnés
217 critiques
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3,5
Publiée le 12 mars 2024
Il ne se passe jamais un quart d'heure sans que le Boléro soit joué quelque part dans le monde. Le générique le montre d'une manière géniale. Les acteurs sont bons, surtout Raphaël Personnaz très charismatique en Ravel, personnage intéressant de par sa personnalité et sa vision du monde qui l'entoure. Globalement le scénario est fidèle aux faits, du moins c'est acceptable, notamment grâce à des dialogues basées sur de vraies citations du personnage. Le tout est évidemment romancé à cause du manque de détails. Le rythme est un peu lent et le film fait bien 30 minutes de trop, on aurait largement pu supprimer quelques scènes inutiles comme Ravel qui admire un geste ou un blessé. Visuellement c'est bien filmé, les décors sont tops puisque l'action a été filmée dans la vraie maison de Ravel et certaines paysages sont beaux, même si on aurait aimé quelques plans de Saint-Jean de Luz, où le monsieur a beaucoup vécu. Aucune mention de quelques oeuvres apparemment célèbre du compositeur comme Daphnis et Chloe mais sinon la BO est réussie pour nous passer quelques extraits du concerto pour main gauche et autres sympathiques oeuvres. L'humour est plutôt bon et le drame aussi. Concernant le chef d'oeuvre qu'est le boléro, on a le plaisir d'avoir des détails sur sa conception et l'avis qu'en avait son auteur, notamment son véritable but : illustrer une usine et ses machines. Malheureusement le récit est trop axé sur la vie amoureuse, ou plus exactement l'absence de vie amoureuse de Ravel, ce qui fait un peu trainer l'ensemble en longueur. La scène finale est magistrale mais on est bien content que ce soit enfin fini. C'est très bon mais ça aurait pu aller plus loin.
Ce film d’une subtilité rare est exceptionnel de sensibilité. Les décors sont absolument magnifiques et le jeu des acteurs quasiment parfait. Il nous fait découvrir l’âme d’un artiste du début du vingtième siècle habité par son art. Les rapports humains de cette époque dans les milieux favorisés sont décrits avec une virtuosité qui me fait regretter ma non appartenance à ceux-ci. Quant à Maurice RAVEL, si le film m’a donné l’envie de découvrir l’intégralité de son œuvre, il m’a aussi donné celle de ne surtout pas vouloir connaître sa véritable biographie. Celle qui est dépeinte dans le film est tellement belle que je n’en veux pas d’autre.
Le film commence par la musique du Boléro jouer un peu partout dans le monde puis s’attache à la création de l’oeuvre par Maurice Ravel. De fait le rythme est cassé, la mise en scène est réussie. Raphaël Personnaz incarne avec brio ce grand musicien toujours doutant de lui. Quand Jeanne Balibar apparait, elle illumine l’écran. C’est vraiment dommage que des longueurs ternissent l’ensemble.
Le vraiment plus de ce film est la photographie . la lumière . Bravo au chef opérateur. un film pour découvrir un Maurice ravel plein de doute. Pas si facile de composer sur demande. un coup de coeur pour Jeanne Balibar. Musique du boléro mais pas que.
Raphaël Personnaz donne vie au célèbre compositeur du Boléro sous la caméra d'Anne Fontaine, avec une belle sincérité, mettant en avant sa personnalité taciturne, manifestement frigide et torturée. Le film s’intéresse surtout à l'accouchement de l’œuvre universelle de Maurice Ravel, que lui-même eut du mal à reconnaitre la qualité. Jeanne Balibar est parfaite dans son aspect parisianiste évaporée, mais dés qu'elle esquisse quelques mouvements de danse, le spectateur reste atterré, entre rire et malaise tant cela ne passe pas. Le film fait la part belle à la musique et c'est tant mieux, car cela permet de découvrir le compositeur autrement que par ce morceau qui a mangé le reste de l’œuvre de l'artiste.
Raphaël Personnaz est un excellent acteur. il en montre beaucoup en en faisant très peu, a etre accessibleet mystérieux. Le spectateur entre, en toute facilité, dans l' intériorité du personnage. Et l'on parvient à saisir le caractère très obsessionnel de l'artiste, sa difficulté à paraître en société également, ses difficultés avec les femmes. Le film peut, en plus de diffuser l'entetant morceau de Maurice Ravel, s'appuyer sur une direction technique et une photographie irréprochable pour offrir un spectacle intéressant et même parfois passionnant. La caméra d'Anne Fontaine se montre fluide et enlevé.
Biopic sur le grand compositeur Ravel, ce film nous raconte le parcours d'un compositeur pour créer cette mélodie qui traversera les siècles. Malgré tout l'intérêt culturel et la justesse d'interprétation de Raphaël Personnaz, ce film manque clairement de panache. Il tourne en rond, n'apporte pas plus de chose que regarder le compositeur fumer et regarder dans le vide. Le moment de grâce du film est clairement quand il le termine triomphalement, mais même la dernière partie du film traîne en longueur comme pour nous expliquer quinze fois ce qu'on avait compris de suite. Bref, un film intéressant, bien interprété, mais trop monotone pour captiver.
Il y a le film que l’on aurait aimé voir, à savoir l’histoire de la création de ce chef d‘œuvre qu’est le Boléro de Ravel. Et celui que nous propose Anne Fontaine, à savoir un biopic sur Maurice Ravel. En cela, le titre est donc un peu trompeur. En effet, c’est l’homme Maurice Ravel, son parcours, ses rencontres et sa personnalité qui ont intéressé la réalisatrice. Ce n’est pas un mauvais axe, puisqu’on connait tellement le Boléro et si peu Ravel que, découvrir qui se cache derrière cette œuvre majeure du vingtième siècle est fort à propos. Le morceau a d’ailleurs vampirisé toute une partie de la carrière du compositeur français, et cela aurait été injuste de réduire sa vie à cette création. Et puis, on aurait pu imaginer une création exaltante, pleine de fièvre et de fureur, mais il n’en fut rien. En effet, la personnalité de Ravel n’avait rien de comparable avec le final grisant du mythique Boléro. Le scénario nous plonge dans le caractère atypique d’un homme d’une douceur infinie, à la fragilité latente. Et Raphaël Personnaz nous offre une composition très intéressante du musicien. Son physique fluet et son interprétation très sensible nous permet d’avoir une grande empathie pour cet homme hors du commun. L’excellente Doria Tillier incarne Misia Sert, la muse de l’artiste, avec une fraicheur et une énergie réjouissante. Jeanne Balibar interprète la danseuse Ida Rubinstein, destinataire de la célèbre composition, mais elle verse un peu trop dans la caricature. Au final, on en apprend beaucoup sur Ravel mais trop peu sur le Boléro pour être pleinement emballé par le film.
Exploitant pleinement la charge émotionnelle du Boléro, le récit en illustre les dimensions érotique, nostalgique, douloureuse autant que la puissante modernité (pas un quart d'heure ne passe sans qu'il ne soit entendu quelque part dans le monde!). En s'appuyant sur un casting pertinent dirigé par un Raphael Personnaz tout de froide passion, la mise en scène compense son fort classicisme et ses séquences attendues sur la vie d'un compositeur qui permet de manifester la gageure d'exprimer le sentiment à travers un art mathématique. Enfin malgré quelques approximations biographiques, la reconstitution historique révèle une sincère admiration non dépourvue de lucidité sur le matériau originel et son auteur. Un biopic très plaisant!
Un bon film sur un sujet intéressant. Les costumes, les décors, la musique bien évidemment emportent le spectateur dans l'univers du compositeur. Le boléro nous accompagne pendant deux heures dans une réflexion sur la création artistique.
Quel ennui !!!!! A part les 5 premières minutes durant lesquelles on entend différentes interprétations du fameux boléro , le reste du film est long , presque sans intérêt ..à se demander pourquoi réaliser un biopic sur Maurice Ravel si sa vie n’a pas été plus passionnante que cela…. Que c’est long …..et personnellement je n’ai pas aimé cette interprétation glaciale du compositeur….A se demander comment un tel homme a pu écrire ce monument de musique à la sensualité impressionnante sur lequel de nombreux danseurs du monde entier ont pu s’exprimer à corps perdu.
Un bon et beau film. Les images et la manière de filmer son superbes. Contrairement à ce que j'ai pu lire, les décors et les costumes sont parfaitement intégrés à l'histoire. Le tout est de s'intéresser au sujet...
Dommage. La vie d'un musicien aussi célèbre que Maurice Ravel aurait du être relatée de façon moins banale et susciter beaucoup plus d'émotions. Seule la scène finale nous permet d'apprécier le célèbre Boléro.
Ce film nous fait entrer à pas feutrés dans l'univers de la musique, des critiques et d'une certaine société du premier tiers du 20ème siècle autour du compositeur et pianiste Maurice Ravel et nous sommes baigné fort bien dans cette ambiance assez particulière avec des images pleine d'authenticité jusqu'à nous faire voir des aperçus comme par exemple la maison de Montfort l'Amaury...Le plus difficile est de saisir la complexité même du personnage central dont l'interprétation est excellente.C'est cette complexité qui donne au spectateur une certaine lassitude parfois mais qui explique le cheminement du compositeur et sa " difficulté d'être".
C'est toujours intéressant de connaître la genèse d'un tel succès et de comprendre comment fonctionne les artistes. Même si c'est assez romancé, Bolero permet de mieux connaître le parcours de Maurice Ravel et donc un peu plus l'homme que l'oeuvre.