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Juan 75
60 abonnés
369 critiques
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4,0
Publiée le 12 mars 2024
Anne Fontaine confirme qu’elle est une réalisatrice de grand talent. Sa caméra exprime les tourments d’un Ravel introverti et anxieux. Les décors et les costumes sont somptueux. Raphaël Personnaz incarne un Ravel tout en intériorité et intensité. Jeanne Balibar apporte la touche romanesque à l’ensemble. La relation complexe entre Maurice et Micia est rendue avec une grande sensibilité. En prime la musique du maître et une interprétation savoureuse d’Alexandre Tharaud en critique frustré et acerbe. Un biopic inspiré et personnel.
Un beau film avec une belle interprétation de Raphael Perssonaz qui vit une romance forte platonique. J'ai ressenti des frissons par moment et le final avec l'apparition du beau François ALU est époustouflante.
Je n'avais aucune idée de la vie de Ravel j'ai donc appris beaucoup de choses. Le film est bien construit, bien réalisé, bien joué. Il mérite mes étoiles !
Biopic dédié à Maurice Ravel par Anne Fontaine et interprété par Raphaël Personnaz. Sans doute un peu plus sobre et en retenue que l'original, cette adaptation est plaisante et nous replace dans la véritable demeure caractéristique du début du siècle précédent, étroite à l'image du personnaz ( pardon ) située à Montfort l'Amaury ( Mes amis du 78 connaissent cet agréable lieu ), et son cimetière. Comme on pouvait s'y attendre, tout est concentré autour de la gestation de l'oeuvre magistrale, imaginée, écrite, réécrite bon nombre de fois, commandée par la célèbre Ida Rubinstein ( Jeanne Belibar ) mise en scène de manière érotique au départ, - belle prestation de cette dernière - jusqu'à l'apothéose presque inattendue... R Personnaz s'est pas mal affiné pour camper M Ravel, et livre une prestation sympathique. Ses rapports avec Misia Sert ( Doria Tillier ) sont amusants, bien dans leur contexte d'époque, et les couleurs calibrées contribuent à cette agréable reconstitution. J'ai bien aimé l'ambiance générale "impressionniste" où on découvre quelques vérités peu connues.... A voir... et écouter .....!!**
"Bolero" est un film que j'ai bien apprécié. L'histoire est intéressante, les personnages sont dans l'ensemble attachant et les acteurs jouent très bien. Par contre j'ai trouvé que ça tournait un peu en rond à certains moments.
Boléro n'est pas qu'un prétexte pour utiliser une oeuvre musicale à la structure peu adaptée au cinéma. Raconter la conception du morceau est en fait un moyen intelligent de comprendre l'artiste réservé que fut Maurice Ravel. Anne Fontaine a construit un récit efficace, bien filmé, qui montre la complexité du rapport de l'artiste à son oeuvre, au monde artistique et aux femmes. D'autant que ce qui est donné à voir est plutôt proche de la réalité. La performance de Raphaël Personnaz est formidable et l'extravagance de Jeanne Balibar contrebalance magnifiquement avec la retenue de l'artiste qu'elle convainc petit à petit e voir le monde différemment. Un bon moment de cinéma.
j 'ai beaucoup aimé l'histoire de Maurice Ravel je connaissais le Boléro en même temps qui connaît pas cette musique qui a traverser le temps par contre je connaissais pas la vie de ce grand Monsieur car j'ai été très touché par l'acteur qui l'interpréte on voit que c'était un homme modeste qui cherché pas la célébrité du coup on s'attache j'ai même versé des larmes à la fin je conseille ce film et quel grand homme talentueux.
Bouleversifiant ! Ravel fume trop, n’embrasse pas le premier soir ni les suivants. Acculé par Ida,une russe un peu perchée incarnée par Balibar, il finit par composer cet ovni musical, le boléro. On aime sa relation platonique avec Mitsia, plaisante composition de Doria Tellier. Il apparaît maigrichon et patraque, submergé par le succès. Une vilaine tumeur met fin à sa carrière et au film. Personnaz en fait peu, on l’en remercie. Ce n’est pas un biopic, c’est plus fort! Mettons Ravel au Panthéon s’il reste de la place!
on est pris dans le tourbillon de ce film comme dans le rythme obsessionnel et lancinant de ce bolero...remarquablement mis en scène, prises de vue superbes et acteurs au top..
Paris, les années folles. Ravel mène une vie de mondain, partageant son existence entre les soirées, les visites aux ami(es.) Il traverse une période ou il n'arrive pas à trouver l'inspiration quand soudain on lui commande la musique d'un ballet.. Alors, le processus de création prend forme. Ravel passe en revue les périodes de sa vie, sa relation avec Misia Sert cet amour impossible. On voit aussi ses relations compliquées avec les femmes et le Boléro nait. Ce film est certes un hommage au Boléro mais aussi, et surtout, un biopic sur Ravel. La mission est réussie pour Anne Fontaine et Ravel est formidablement interprété par Raphael Personnaz.
Un très beau film.... magnifiquement filmé et joué. Mention spéciale à R. Personnaz qui incarne à la perfection Ravel. Un vrai régal... pour l'histoire de ce morceau d'anthologie... et la finesse de la réalisatrice et des acteurs.
Un magnifique film . Il est très difficile d'expliquer pourquoi j'ai adoré le film. Ce n'est pas le jeu des acteurs que je ne trouve pas très bien. Le héros du film est le duende, le son et l'hommage à un morceau de musique de quinze minutes répétitif. La réalisatrice a su mettre en images l'inspiration de Maurice Ravel concernant le Boléro, de sa vie jusqu'à sa mort. Dès le début, on comprend ce qu'est devenue cette mélodie à travers le monde. Ce film est pour les musiciens les mélomanes et les gens comme moi qui apprécie la musique.
Quel beau film réalisé par Anne FONTAINE, elle nous fait découvrir, la vie de Maurice RAVEL au fur et à mesure, et surtout la création du fameux Boléro. Très belle prestation de Raphael PERSONNAZ, qui encore une fois c'est surpassé dans ce rôle. Emmanuelle DEVOS Jeanne BALIBAR et Doria TILLIER, sont parfaites.
Outre la demi-heure de trop, le problème majeur de ce film est qu'on ne sait rien de la vie privée de ce compositeur. Et d'ailleurs, c'est ce qui fascine chez cet homme puisqu'on est réduit à écouter sa musique pour le comprendre ! Je sais qu'à notre époque, il est compliqué d'imaginer qu'un homme public tel que l'était Ravel, ne donne au monde que son art et garde pour lui sa vie personnelle ! Et c'est là que le film révèle qu'en fin de compte, il n'a pas grand chose à nous dire et que, comme sur certaines chaînes d'information, enfin, qui se présentent comme telles, il en est réduit à inventer plutôt qu'informer... Mieux vaut lire Ravel de Jean Echenoz. Et l'écouter.
Des lenteurs, des longueurs, des personnages qui parlent pour ne pas dire grand chose... Pour la première fois depuis très longtemps, j'ai failli quitter une salle de cinéma en cours de séance ! Le générique de début et le final se distinguent toutefois positivement.