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    Bolero
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    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2024
    Depuis « Augustin », je suis fidèle au cinéma d’Anne Fontaine, et à chaque fois surpris par son éclectisme, allant de « l’anti moralisme» de Perfect Mothers, à la légèreté de Gemma Bovary, en passant par les bouleversantes Innocentes, pour moi son meilleur film…Alors par fidélité je suis aller voir Boléro…Je ne connais pas Ravel, pas plus son œuvre, à part cet entêtant Boléro qui lui fût commandé en 1927 par la fantasque danseuse Ida Rubinstein…un Boléro qui est l’un des rares tubes de la musique classique, pompe à cash de la SACEM et de ses héritiers qui se battent encore, décliné à toutes les sauces comme le montre l’inénarrable présentation du générique…variation sur 17 minutes, d’un thème qui n’en dure qu’une...Disons le tout de suite, Boléro est esthétiquement un beau film, le film a été en partie tourné dans la maison de Maurice Ravel, le Belvédère à Montfort l’Amaury dans les Yvelines et en partie dans l'une des très belles villas de Trestraou près de Perros Guirec… Anne Fontaine évoque les années 1920 avec ravissement, servie par une superbe conception artistique, une mise en scène un peu surchargée comme l’était cette époque… la photographie est splendide et le travail sur la lumière, admirable ... Au prétexte de décrire la genèse d’une des œuvres musicales dont le succès n’a fait que s’amplifier depuis 1928, année de sa création, c’est le portrait d’un artiste, solitaire, sans épouse ni enfant, entouré de trois femmes, l’excentrique Ida Rubinstein ( Jeanne Balibar qui s’en donne à cœur joie) Misia Sert (Dora Tillier au diapason), grande figure parisienne de son temps, femme émancipée, intrigante et fascinante, elle-même pianiste, et Marguerite Long ( Emmanuelle Devos, discrète et juste) sa sœur d’âme , son amie discrète et sincère, grande pianiste elle aussi, une trilogie de la femme qui trouve son origine dans la mère de Ravel (Anne Alvaro), une femme douce et cultivée qui jamais ne doutera du talent de son fils, malgré ses cinq échecs au prix de Rome dus au décalage entre l’académisme requis et l’avant-gardisme affiché…Toutes sont aux yeux d'Anne Fontaine au cœur de Maurice Ravel. Aussi, du père, il ne sera jamais question. Raphaël Personnaz, qui joue Ravel, est de tous les plans, élégant, charmeur, sinon irrésistible, mondain, enfermé à l’intérieur de lui-même…
    C’est plaisant, intemporel, cela se laisse voir sans déplaisir…c’est un peu long et dommage alors que la cinéaste n’ait pas clos son récit, à la première du Boléro.
    circusstar
    circusstar

    138 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mars 2024
    Film académique qui ne manque pas d’intérêt malgré quelques lenteurs. Le boléro omniprésent, œuvre oh combien majeure est à la fois envoûtante et obsédante. Bref un film magnifiquement interprété, excessivement plaisant à regarder.
    Isaly13
    Isaly13

    38 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mars 2024
    Ennuie abyssal. On arrive au sujet - le boléro - au bout d’une heure… On ne sait pas, à une ou deux exceptions près, qui sont les personnages qui entourent Ravel. Histoire d’amour inutile. On se console en regardant Raphaël Personnaz qui n’a jamais été aussi beau. Et grâce à François Alu, à la toute fin.
    Kat's eyes
    Kat's eyes

    33 abonnés 350 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2024
    Le trop rare Raphaël Personnaz trouve enfin un rôle à la mesure de son talent et ce n'est que justice. Dans la peau du génial mais discret Maurice Ravel, il est parfait. Le voir évoluer dans ce début de XXème siècle bouillonnant et créatif et y inventer son chef-d'œuvre est tout à fait fascinant. En revanche, on est tout de même surpris qu'Anne Fontaine, qui nous a habitués à aborder ses sujets de manière plus originale voire frontale parfois, ne soit pas parvenue cette fois à trouver l'angle aigu de son sujet, à décoincer ce personnage rigide. Cela aurait donné un peu plus de passion à l'ensemble, en libérant le désir sous-jacent à la musique au-lieu de le contraindre dans un exercice de style un peu frustrant.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    97 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2024
    N'y courez pas les yeux fermés, car même les images sont magnifiques!

    Et ne parlons pas des dialogues, un vrai festival (en particulier les répliques d'Ida Rubinstein).

    Quant à la musique, bon, on savait évidemment à quoi s'attendre.

    Petit bémol, quand même: lors de l'audition au conservatoire, la réalisatrice n'a pas fait l'effort de donner une impression de prise directe du piano. Mais en regard de cette somptueuse réalisation, peanut...
    lecinema_clem
    lecinema_clem

    45 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2024
    J’ai beaucoup aimé la mise en scène proposée par la réalisatrice. On sent qu’elle a vraiment voulu dépoussiérer l’œuvre pour la rendre plus moderne, presque contemporaine et forcément attractive. J’ai cru plonger pendant 15 minutes dans un téléfilm digne d’un triste dimanche après-midi pluvieux d’automne. Il n’en est rien. Très bonne représentation de Raphaël Personnaz. Et Jeanne Balibar toujours au dessus du lot. Je recommande.

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    Olivier La Motte
    Olivier La Motte

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2024
    J'ai vu ce film en avant première aux Sables d'Olonne. Un film tout en esthétique : plans, lumières, décors, et bien sûr la musique de Ravel. Anne Fontaine, la réalisatrice, à été d'une grande gentillesse, répondant à toutes nos questions avec une extrême disponibilité et beaucoup d'humour. A voir et à revoir...dès sa sortie !
    B_dureault
    B_dureault

    3 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2024
    Plongée déconcertante dans l'univers d'un fantastique musicien hors du commun. La fin est particulièrement réussie
    mat P.
    mat P.

    3 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mars 2024
    Quel ennui !!!
    Aucun rythme, tout est faux et mal joué. Parfait si vous souhaitez faire une sièste.
    Passez votre chemin
    patrick le moulec
    patrick le moulec

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 mars 2024
    Après l'empire, le boléro et ce dernier ne sera sûrement pas un top of the hit. Le film aurait pu durer 1h20 ou 30 mais plus de 2h, que c'est long, lent et la cerise sur le gâteau, la dernière scène avec plu est splendide. Bref, un boléro qui ennuie énormément.
    LuV
    LuV

    5 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2024
    La vie de Maurice Ravel est terriblement romanesque et aurait pu (tout le secret est dans le conditionnel…) donner lieu à un film génial…

    Le film n’exploite que trop peu sa vie tumultueuse et surprenante, il exploite encore moins les variations intrasèques de la musique éponyme (qu’on entend à peine …).

    Le tout couplé à des longueurs inutiles et des retours en arrière incessants et parfois durs à suivre …

    Bref’ un coup de couteau dans l’eau et pour moi une grosse déception.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 185 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2024
    Voir un film d’Anne Fontaine en 2024 apporte assurément une bouffée d’air frais en ces temps de désespérance qui frappe le cinéma français comme tant d’autres choses par ailleurs. Alors que beaucoup pour ne pas dire la plupart (acteurs, réalisateurs, scénaristes) ont fait le choix de passer sous les fourches caudines de la doxa ambiante qui entend promouvoir à toute force une société rénovée du sol au plafond une fois ses bases patiemment piétinées, Anne Fontaine semble assez éloignée de toutes ces injonctions qui artistiquement ne mènent pas à grand-chose. Le résultat est patent avec une production cinématographique française affadie et aseptisée qui par ailleurs ne fait plus recette. Après une période de flottement, la réalisatrice désormais expérimentée revient avec bonheur à un cinéma de facture plutôt classique qui lui a inspiré ses plus belles réussites. « Boléro » fait se frotter le spectateur avec le processus créatif douloureux qui encombra tout au long de sa vie le compositeur Maurice Ravel notamment lors du très long accouchement de son chef d’œuvre (« Le Boléro ») né d’une commande de son amie Ida Rubinstein, célèbre danseuse et mécène russe, pour son prochain ballet. Le scénario écrit par Anne Fontaine en collaboration avec Claire Barré à partir d’une biographie de Marcel Marnat éclaire très subtilement la personnalité complexe, torturée et souvent ambivalente du compositeur qui semblait souffrir d’une difficulté consubstantielle à se lier intimement y compris charnellement, toutes ses pensées étant dirigées vers la création musicale qui l’obsédant finira par l’inhiber. En confiant le rôle de Maurice Ravel à Raphaël Personnaz, acteur d’une sobriété exemplaire s’effaçant complètement derrière ses rôles, Anne Fontaine a visé juste recourant très souvent au gros plan pour saisir les doutes et les tourments perpétuels qui embrument l’âme du compositeur incapable de jouir de l’instant présent. Souffrant de la comparaison qui est presque systématiquement faite de son œuvre avec celle de Camille Saint-Saëns et surtout celle de Claude Debussy son contemporain, Ravel courra longtemps après une reconnaissance pleine et entière qui tardait à venir comme le montre ses affrontements avec le critique musical Pierre Lalo (fils du compositeur Edouard Lalo) qui avait fait de lui sa cible privilégiée. Le miracle parvient presque par hasard aux abords de la soixantaine quand la musique entêtante du « Boléro » qui fera école, ouvrant la voie à la musique répétitive, lui procure enfin le chef d’œuvre tant attendu. La popularité mondiale arrivant subitement ne rendra pas beaucoup plus heureux Ravel qui désormais souffrira de voir son travail réduit à ce morceau de seulement quinze minutes sur deux accords déclinés en boucle. Entouré d’Emmanuelle Devos, Jeanne Balibar et Doria Tillier, Raphaël Personnaz faisant beaucoup avec peu fait revivre un des grands compositeurs français du début du XXème siècle aujourd’hui méconnu. Anne Fontaine qui travaille depuis ses débuts avec son époux Philippe Carcassonne qui est aussi producteur complète avec ce très joli « Boléro » une filmographie riche de vingt longs métrages comptant son nombre estimable de franches réussites telles « Augustin roi de kung-fu », « Nettoyage à sec », « Entre ses mains », « La fille de Monaco » et bien sûr « les Innocentes » qui demeure à ce jour son film le plus abouti.
    m_queen
    m_queen

    214 abonnés 1 146 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mars 2024
    C'est bien joué, on entend pas mal d'extraits d'oeuvres de Ravel mais il m'a manqué quelque chose pour savourer pleinement, peut être le rythme trop lent ? Néanmoins je ressors plus savante sur la vie de ce compositeur.
    laurence l
    laurence l

    137 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2024
    MAgnifique film sur la musique du Bolero écrite par un musisien pudique et rêveur Maurice Ravel à une époque ou l'on commandait des ballets à un illustre musicien . Ce film est comme ce Bolero un envoutement , une histoire d'un homme, la rencontre avec lui-même et cet amour dans la pudeur et le non dit. Ce film m'a envouté autant que a bande annonce et que l'interprétation de Raphael Personnaz qui est autant fort que sensible créateur que en recherche de LA musique. Je le conseille fortement même si on est dans un registre loin des films d'action mais là dans la beauté de la création musicale et la vie d'un homme : Mr Ravel
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2024
    De Anne Fontaine (2024).
    Un film à la fois fort notamment pour qui aime la musique et Ravel en particulier et énigmatique sur le plan narratif . Au premier abord, on pourrait penser à un biopic et pourtant ce n'en est pas un . Mais plus, un essai sur la création et le cheminement d'une idée vers lson résultat créatif.
    Une reconstitution de l'époque du début du 20 dème siècle très réussie tant l'immersion est juste jusque dans son ambiance à l'arrière des lignes du conflit 14-18. Comme la description de la ''bonne'' société . Une réussite de ce point de vue comme de l'approche tourmentée du compositeur du (fameux) Boléro où on apprend qu'il serait joué tous les quart d'heure dans un lieu dans le monde ? L'intérêt majeur du film réside non moins dans le déroulé de la vie du compositeur Maurice Ravel que dans son processus créatif à la fois génial et tourmenté . Un compositeur qui il faut le souigner a transcendé la musique française du 20 dème siècle . Et il y a bien sûr une pléiade de bons acteurs comme Doria Tillier, Jeanne Balibar ,Emmanuelle Devos ..
    Mais aussi et surtout Raphaël Personnaz qui campe jusqu'à lui ressembler le compositeur jusque dans sa raideur et sa maigreur . Un grand acteur transcendé par Ravel .
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