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    Bolero
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    691 abonnés 3 014 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2024
    Bolero s’achève par là où il aurait dû commencer : l’orchestration du morceau de même nom dirigée par Ravel, en dépit de la brèche que celui-ci a ouverte au sein de l’artiste, du tiraillement interne qu’il a créé entre la réserve et l’amour, entre la maîtrise et la passion, entre musique profonde mais impopulaire et succès populaire renié. Autrement dit, la tension qui sépare Ravel du Bolero redescend comme par magie, donnant lieu à une séquence à l’esthétique flamboyante mais envahissante qui rappelle la guerre des Ken organisée par Barbie (Greta Gerwig, 2023). Dès lors, au lieu de remonter aux origines de cette anomalie dans l’œuvre du compositeur, Anne Fontaine préfère imaginer sa genèse en respectant la chronologie, entreprise périlleuse dans la mesure où la naissance d’un symbole (musical, religieux etc.) ne saurait être à la portée de nos sens et de notre intellect qui, eux, l’ont intégré.
    Voir Raphaël Personnaz pianoter jusqu’à trouver le thème aussitôt joué aussitôt rejoué aussitôt validé et acclamé par l’assistance déconcerte et produit une impression tenace d’artificialité qui s’étend à l’ensemble du long métrage. La réalisation ne sait pas comment filmer son comédien au piano : les mains captées en gros plan ne semblent pas siennes, tout comme le mouvement des avant-bras ne paraissent pas accompagner la mélodie entendue. Une telle suspicion de fraude s’étend aux décors extérieurs, ceux de l’industrie et de New York, trop beaux pour être vrais, trop poseurs pour rendre la fugacité exigée par le scénario, et à la reconstitution de l’effervescence culturelle dans laquelle a baigné Ravel, réduite aux accolades chaleureuses Vincent Pérez. Rien sur le surréalisme, rien sur le cubisme. Maurice Ravel a tout inventé !
    La photographie de Christophe Beaucarne frappe par son inspiration, quoique les comédiens, serrés dans des costumes et dans des chaussures cirées, enfermés dans des caractères immuables qui les étouffent, l’empêchent de prendre de l’ampleur. Bolero ressemble à ces esquisses en deux dimensions crayonnées au brouillon : de bonnes idées sans lien encore, une suite de pistes qu’aucun fil conducteur ne vient rassembler – n’oublions pas les flashbacks inutiles revenant sur son engagement au front... Dommage.
    norman06
    norman06

    347 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mars 2024
    Terriblement académique et explicatif, comme un feuilleton ORTF des années 70. Certes, le film a d'indéniables qualités techniques comme sa photo soignée et son travail sonore. Mais cela ne suffit pas. Et entre le jeu inexpressif de Raphaël Personnaz et le cabotinage de Jeanne Balibar, le casting est peu convaincant. Reste le Boléro de Ravel, que vous pourrez écouter sur Deezer.
    Laurence Porel
    Laurence Porel

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 mars 2024
    Oh quel ennui ... deux heures bien longues pour raconter si peu. Certes, de beaux décors et costumes de la Belle Epoque. Mais le scénario s'égare longuement dans les relations de Ravel avec les femmes, pour nous montrer si peu du processus créatif, si ce n'est un Ravel pensif au dessus de sa table cherchant l'inspiration. Raphaël Personnaz lui même a l'air de drôlement s'ennuyer. Les dialogues sont d'une grande platitude. Les actrices cabotinent, à commencer par Jeanne Balibar qui gagnerait à sortir des compositions de charmeuses excentriques aux airs éthérés. J'attendais impatiemment la fin du film pour entendre une version complète du Boléro. Un comble : on ne l'entend que deux fois, et partiellement, jamais entier ! Le final, dansé par un excellent danseur, fait remonter notre intérêt à 5 minutes de la fin. Hélas, dans la même scène la vue de Raphaël Personnaz dans le rôle d'un chef d'orchestre aux gestes mous et a l'air si peu passionné pour diriger son œuvre nous gâche ce si bref bon moment d'émotion avec musique et danseur. Un conseil : allez acheter le CD de ce Boléro, aussi grandiose qu'il est mal servi par ce film médiocre.
    pierre jeanne
    pierre jeanne

    7 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2024
    Un films envoûtant qui se déroule au rythme du Boléro. Raphaël Personnaz est remarquable, j'ai découvert Ravel, sa musique et son époque. Fascinant à voir absolument.
    Valérie G
    Valérie G

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2024
    Époustouflant ! J'ai été happée par la beauté de ce film. Les acteurs, les costumes, les décors sont sublimes.
    C'est une ode à la musique charnelle, sensuelle de Ravel.
    Merci Anne Fontaine, merci à toutes les personnes qui ont permis la réalisation de cette œuvre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 470 abonnés 3 492 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2024
    En 1928, Maurice Ravel (Raphaël Personnaz) est au sommet de sa gloire. Il part en tournée de concert aux Etats-Unis. Son amie Ida Rubinstein (Jeanne Balibar) lui a commandé un ballet. Cloîtré dans la villa qu’il vient d’acquérir à Montfort-l’Amaury, il s’échine à mettre en musique les bruits du monde. Son projet expérimental sera créé à l’Opéra-Garnier et suscita immédiatement l’enthousiasme. Le "Boléro" est devenu l’un des rares « tubes » planétaires de la musique classique – au point que les ayants-droits de Ravel ont jusqu’à ce jour engagé une longue bataille judiciaire pour éviter qu’il ne tombe dans le domaine public et continue à produire de considérables royalties.

    À soixante ans passés, Anne Fontaine est une réalisatrice installée. Son oeuvre est éclectique : on lui doit "Nettoyage à sec", "Gemma Bovery", "Police" ou "Présidents"… Elle s’était déjà frottée au film à costumes avec "Coco avant Chanel" et ses toilettes d’une classe folle.

    Je suis ressorti du cinéma, où j’avais tardé à voir ce film sorti depuis bientôt deux semaines et porté par un bouche-à-oreille révérencieux, partagé. D’un côté, j’ai été sensible à sa grande élégance. Elegance de la musique bien entendu, tant Ravel incarne, au croisement de la musique classique et de la musique contemporaine, une forme de perfection. Elegance des décors et des costumes (ah ! les tailleurs de Dora Tellier ! ah ! les bijoux de Jeanne Balibar !). Mais aussi élégance des sentiments qui traversent le film où la passion de la musique sublime tout, notamment la relation qui unit Maurice Ravel à sa muse, Missia Sert.

    Mais, de l’autre, je dois hélas avouer m’être un peu ennuyé à ce film très académique et paradoxalement assez plat. je ne suis pas certain de la qualité du jeu de ses acteurs, enfermés dans les stéréotypes qu’ils sont censés incarner. Raphaël Personnaz aurait, dit-on, perdu dix kilos pour jouer un Ravel sec de corps et de cœur, atteint d’une maladie dégénérative qui transformera l’enfant pathologiquement attaché à sa mère (Anne Alvaro) en vieillard précoce. Il joue un personnage beaucoup plus terne, beaucoup moins excentrique que l’était le réel Ravel si on en croit les anecdotes croustillantes rapportées à son sujet par Jean Echenoz ("Ravel") ou J.M.G. Le Clézio ("Ritournelle de la faim") (mais il faut reconnaître que Anne Fontaine, en puisant à la source de la somme du musicologue Marcel Marnat, a prévenu tous les procès en infidélité). Jeanne Balibar fait du Jeanne Balibar en multipliant les roucoulades et en rentrant le ventre pour danser le Boléro sur scène à cinquante-cinq ans. Dora Tellier déploie son mètre quatre vingt en affichant toujours le même sourire compassé (Anouk Grinberg dans "Bonnard, Pierre et Marthe", donnait du personnage fantasque de Missia Sert une interprétation autrement plus inspirée). Quant à Emmanuelle Devos et Vincent Perez, ils en sont réduits à jouer les faire-valoir de luxe.

    "Boléro" a un dernier défaut : réduire l’oeuvre de Ravel à ce seul chef d’oeuvre si connu qu’il en devient – comme la "Cinquième" de Beethoven ou "Les Quatre Saisons" – insupportable. Il serait pour autant injuste de lui reprocher d’ignorer ses autres oeuvres, notamment ce sublime Concerto en sol, que le film m’a donné envie de réécouter et qui, de mon point de vue, constitue peut-être la forme la plus élevée de musique jamais écrite.
    Joce2012
    Joce2012

    204 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2024
    Film très très lent, ennuyeux comme est raconté la vie de Maurice Ravel, juste le boléro sinon rien
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    344 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2024
    Anne Fontaine est toujours là où on ne l'attend pas mais sait mieux que personne retranscrire sur grand écran le trouble et la sensibilité.
    Avec "Boléro" elle s'attaque à la genèse d'un des titres classiques les plus connus au monde.

    Le film est enlevé, magnifiquement interprété et emprunte des chemins de traverses et de la pure fiction pour nous cueillir au fond de notre siège et ça fonctionne.

    Mention spéciale à Jeanne Balibar qui est génialement drôle dans son rôle de Diva commandant sa musique de ballet. Quant à Raphaël Personnaz, IL EST Maurice Ravel.

    Mission accomplie donc pour ce film qui sera un bon exemple à l'export de ce que le cinéma français sait produire et réaliser.
    Marie-Ange FOURNIER
    Marie-Ange FOURNIER

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2024
    film tout en délicatesse, puissant qui nous propose de rencontrer RAVEL sa vie, sa création avec maestro !!!
    lionelb30
    lionelb30

    440 abonnés 2 596 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2024
    Le casting est bien , pas mal de petites choses intéressantes mais film trop long et rythme lent. Film plus concis d'1h30 aurait était très bien.
    Pascal F.
    Pascal F.

    26 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2024
    Il est toujours difficile de réaliser un film sur une personne célèbre, d’autant plus difficile lorsqu’il s’agit de parler d’une de ses œuvres les plus connus. Le compositeur Maurice Ravel et la naissance de sa fameuse œuvre « Boléro ». C’est le sujet du dernier film de la réalisatrice d’Anne Fontaine.
    Les deux heures de ce voyage dans le temps et dans le monde de la musique sont un régal, grâce entres autres aux dialogues si intelligemment écrits. J’apprécie la reconstitution du début du 2Oième siècle, qui contrairement à d’autres films d’époque ne semble pas figée, bien au contraire.
    Ce que la réalisatrice réussit à nous faire ressentir, c’est la naissance d’une œuvre, le tâtonnement, l’angoisse du créateur, la lente et difficile recherche pour arriver à une création qui satisfasse le compositeur. Puis en dernier ressort, l’installation du doute jusqu’à la présentation devant un public exigeant.
    Pour qu’un film puisse nous toucher et nous emporter, il faut que cela soit servi par des interprètes à la hauteur, et là aussi c’est une grande réussite. En premier lieu Raphaël Personnaz qui fait vivre tout en nuance et délicatesse le compositeur Maurice Ravel tout au long de sa vie d’adulte jusqu’à sa fin de vie si pénible. Cet interprète de qualité est accompagné d’une multitude de très bons seconds rôles, principalement féminin. Jeanne Balibar excellente en tant que chorégraphe excentrique d’origine russe, Doria Tillier qui apporte son espièglerie au personnage Misia sans oublier Emmanuelle Devos, plus discrète interprétant la grande pianiste Marguerite Long.
    Vive la musique, vive le cinéma, vive les artistes
    Daniel G
    Daniel G

    19 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2024
    Pas exempt de défauts (Ce film souffre notamment d'un montage un peu hasardeux), ce long métrage vaut surtout pour la magnifique interprétation de Raphaël Personnaz qui incarne à la perfection ce musicien à la personnalité complexe, versatile, dilettante et secrète.

    Les affres de la création spoiler: (Comment Ravel a t'il eu l'inspiration du Boléro, grâce, entre autre, à sa gouvernante qui chantait une chanson à la mode... chanson qui n'est pas sans rappeler le thème principal du Boléro. Comment a t'il composé devant son piano les deux thèmes du Boléro (thème et contre thème) en quelque heures, voire en quelques minutes !)
    sont décrits avec minutie. On touche du doigt ce que sont les méandres, les doutes, l'accouchement d'une œuvre.

    Les décors sont soignés (on y voit les extérieurs des vraies maisons de Ravel : en région parisienne et au Pays Basque). La reconstitution des décors des années 20 est superbe. Mention spéciale pour les costumes merveilleux, réalisés par Anaïs Romand.

    Mais il manque le père, grand ingénieur, homme cultivé, curieusement absent du film alors qu'il a eu un rôle immense dans l'éducation, l'enfance et la jeunesse de Ravel. Il manque aussi Claude Debussy avec lequel il entretint toute sa vie une amitié sans faille. Mais il manque surtout son frère (de trois ans son cadet) qui fût et restât son meilleur ami et son confident toute sa vie, jusqu'à son dernier souffle.

    On ne voit finalement (quasiment) que des femmes dans ce film : sa mère, sa gouvernante, Ida Rubinstein, Misia Sert, Marguerite Long... et des prostituées. Des femmes qui le laissent toutes indifférent à leur charmes... à part sa mère qu'il adorait. Un parti prix incompréhensible qui donne de Ravel une image tronquée, incomplète.

    Il ne manquait pas grand chose pour en faire un grand film... dommage.
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    163 abonnés 448 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2024
    Un biopic raffiné du célèbre compositeur Maurice Ravel et d'une musique encore plus célèbre, le Boléro, succès mondial depuis presque 100 ans. Un beau casting avec Raphaël Personnaz, Jeanne Balibar, Doria Tillier, Emmanuelle Devos, Sophie Guillemin et Vincent Perez. Les doutes de l'artiste, son rapport étrange avec les femmes, un succès encombrant lourd à porter donnant une vie assez triste.
    FaRem
    FaRem

    8 677 abonnés 9 544 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juillet 2024
    Libre adaptation de la biographie de Maurice Ravel par Marcel Marnat, "Bolero" revient sur la vie du compositeur français et plus précisément sur la création de sa plus célèbre œuvre pour Ida Rubinstein. On découvre un homme plutôt instable et peu sûr de lui qui a une étrange relation avec les femmes. Un revanchard et éternel insatisfait qui se pose beaucoup de questions sur sa vie et sur l'impact de son travail. Pour un biopic, je trouve que c'est un film qui en dit finalement peu sur l'homme et sur l'artiste. Le générique du début, qui est très bien fait d'ailleurs, en dit plus sur l'impact de son travail à travers le monde que le film lui-même. Quant au processus de création musicale, c'est probablement la partie la plus décevante. Ça manque de magie et de passion à la hauteur de cet air intemporel d'autant plus pour quelqu'un obsédé par les sons qui voit de la musique partout. Anne Fontaine compense un scénario plat par de jolies images et une solide reproduction d'époque, mais son "Bolero" est un film finalement décevant.
    selenie
    selenie

    6 266 abonnés 6 185 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2024
    La reconstitution historique est soignée, trop peut-être tant on sent le bon élève scolaire qui a suivi sagement le cahier des charges mais qui a la chance d'avoir pu avoir les décors de la vraie maison de Ravel. Une reconstitution à l'image de la réalisation très et trop académique. Malgré le grand pianiste ravélien Alexandre Tharaud jamais la réalisatrice ne parvient à donner du rythme et/ou à pousser le Boléro hors de son contexte incarné par un Maurice Ravel/Personnaz jamais passionné, pour ne pas dire apathique. On savoure par contre ces muses incarnées qui paradent et minaudent à souhait sans que Ravel/Personnaz ne s'émousse même un chouïa. On passera sur le fait que Misia/Tillier qui devrait avoir 56 ans jouée par une actrice de 37 ans, et que Ida/Balibar devrait avoir 43 alors que son interprète en a 55 (?!) allez comprendre... Par contre, les tergiversions, la recherche d'inspiration, l'approche artistique du compositeur pour arriver à écrire le Boléro reste intéressante et ce jusqu'au succès qui surprend le musicien lui-même et qui ne comprendra jamais cet engouement.
    Site: Selenie.fr
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