AlloCiné
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Votre avis sur Présidents ?
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FaRem
Un retour aux sources avant un retour dans la lumière... Ce n'est pas facile de faire un film politique surtout une comédie et c'est le défi qu'Anne Fontaine s'est lancé. Et si François Hollande et Nicolas Sarkozy s'associaient pour revenir au pouvoir, c'est l'histoire originale de ce "Présidents" avec ces deux anciens présidents qui sont toujours marqués par leur mandat à la tête du pays et qui ont du mal à reprendre une vie normale même s'ils essaient de se persuader du contraire. En voyant l'état du paysage politique français à l'approche d'une nouvelle élection, Nicolas a la folle idée de proposer une union à François malgré leurs idées divergentes. La réalisatrice s'amuse de cette alliance surprenante à travers des scènes de la vie politique ou de la vie de tous les jours. Le film oscille entre la pure parodie et l'histoire d'un univers parallèle. Je trouve qu'il a un peu du mal à se situer entre les deux. Les situations prêtent parfois à sourire, mais cela ne va jamais plus loin malheureusement. Le film se laisse voir notamment pour son bon duo avec un génial Jean Dujardin, mais je trouve que ça manque de consistance et qu'un autre format aurait mieux servi le concept.
Alice025
Je ne sais pas trop quoi en penser... Comédie satirique sur la politique, nous suivons Jean Dujardin et Grégory Gadebois en Nicolas et François, dans un but de retour à la politique. Très bonne imitation de nos anciens présidents (même si leur nom de famille n'est jamais mentionné), j'ai tout de même décroché quelques rires et sourires, mais j'ai trouvé ce film tout de même un peu « fade » sans grand fond au niveau de l'histoire. Je n'ai peut être pas réussi à rentrer bien dedans...
http://cinephile-critique.over-blog.com
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Jorik V
Mais qu’est-il arrivé à Anne Fontaine? La cinéaste semble passer par une traversée du désert doublée d’une panne d’inspiration quand on regarde la qualité très relative de ses dernières mises en scène. Depuis dix ans bientôt et « Les Innocentes », elle accumule les œuvres au mieux passables, au pire déplaisantes et ratées. « Police », « Marvin », « Blanche comme neige », ... On ne compte plus ses déconvenues et on ne reconnaît plus la réalisatrice du sublime « Perfect Mothers » ou de « Comment j’ai tué mon père » et « Nettoyage à sec ». Et ce n’est pas ce « Présidents » qui va changer la donne tant il s’apparente à une fausse bonne idée. Il faut avouer qu’à la lecture du pitch on en salivait d’avance. Deux anciens présidents, Nicolas Sarkosy et François Hollande donc, qui se retrouvent pour se porter candidat ensemble à la prochaine présidentielle de manière à contrer le Front national. Tout cela dans une comédie de politique-fiction incarnée par deux des plus grands acteurs français actuels, le populaire Jean Dujardin et l’indispensable Grégory Gadebois. L’occasion de tirer à boulets rouges sur la politique française tout en nous gratifiant d’une franche partie de rigolade par le biais de la satire. Sauf que le résultat n’est pas vraiment à la hauteur des ambitions et que tout cela vire parfois à la farce de mauvais goût avec pourtant de bonnes idées et des qualités indéniables. « Présidents » semble avoir été écrit et tourné trop vite et on ne sait finalement pas trop où la cinéaste a voulu en venir.
Le long-métrage commence sur les chapeaux de roue et son caractère insolite et original nous stimule durant la première demi-heure. C’est drôle et plutôt bien amené pour emporter l’adhésion du spectateur sur un sujet et une idée pour le moins casse-gueule. Mais plus le film avance, plus il prend des directions quelque peu inattendues et pas forcément du meilleur goût. On a le droit à une flopée de répliques affûtées et de bons mots mais tout reste au final assez timide et timoré. Pour l’aspect corrosif ou irrévérencieux, on repassera... Les dialogues qui nous réjouissent le plus sont bien sûr ceux opérant des clins d’œil à des faits ou des postures politiques connus de tous (des mensonges de Sarkosy au côté passif de Hollande). Et le fait de voir ces deux anciens présidents en Corrèze fomenter une campagne est assez jouissif, mais la joie est de courte durée car tout cela tourne vite en rond faute d’un propos clair. On admire notre duo de comédiens qui choisit de singer de loin plutôt que d’imiter les personnages qu’ils incarnent, peu aidés par une ressemblance physique bien trop lointaine. Mais ils s’en sortent tous deux avec les honneurs et leur pas de deux fonctionne. Néanmoins cette espèce de comédie étrange et décalée est parfois grossière dans ses gags et pas assez creusée dans ce qu’elle a à dire de la politique contemporaine française. Pourtant, une fois le postulat assimilé et digéré, il y avait à faire. On est donc emballé au début puis on déchante vite et ce « Présidents », aussi amusant soit-il, n’a clairement pas les moyens de ses ambitions et s’avère plutôt décevant.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Le long-métrage commence sur les chapeaux de roue et son caractère insolite et original nous stimule durant la première demi-heure. C’est drôle et plutôt bien amené pour emporter l’adhésion du spectateur sur un sujet et une idée pour le moins casse-gueule. Mais plus le film avance, plus il prend des directions quelque peu inattendues et pas forcément du meilleur goût. On a le droit à une flopée de répliques affûtées et de bons mots mais tout reste au final assez timide et timoré. Pour l’aspect corrosif ou irrévérencieux, on repassera... Les dialogues qui nous réjouissent le plus sont bien sûr ceux opérant des clins d’œil à des faits ou des postures politiques connus de tous (des mensonges de Sarkosy au côté passif de Hollande). Et le fait de voir ces deux anciens présidents en Corrèze fomenter une campagne est assez jouissif, mais la joie est de courte durée car tout cela tourne vite en rond faute d’un propos clair. On admire notre duo de comédiens qui choisit de singer de loin plutôt que d’imiter les personnages qu’ils incarnent, peu aidés par une ressemblance physique bien trop lointaine. Mais ils s’en sortent tous deux avec les honneurs et leur pas de deux fonctionne. Néanmoins cette espèce de comédie étrange et décalée est parfois grossière dans ses gags et pas assez creusée dans ce qu’elle a à dire de la politique contemporaine française. Pourtant, une fois le postulat assimilé et digéré, il y avait à faire. On est donc emballé au début puis on déchante vite et ce « Présidents », aussi amusant soit-il, n’a clairement pas les moyens de ses ambitions et s’avère plutôt décevant.
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L'AlsacienParisien
À la vue de la bande-annonce, je ne cache pas ma crainte d'une catastrophe cinématographique rare. Mes appréhensions ont cependant été balayé par le ton volontairement décalé, inspiré mais pas copié-collé de nos chers anciens présidents de la République. J'avoue avoir été surpris et aussi avoir souris face à quelques blagues et au cabotinage des comédiens. Mais comme la politique n'est pas mon domaine de prédilection, je suis passé à côté de nombreuses d'entre elles qui ont pourtant su faire glousser la salle du début à la fin. Je me sentais souvent un peu "bête" de ne pas comprendre certaines références... Après, face à cette farce improbable et amusante, je ne peux pas dire que je me sois ennuyé mais je n'ai pas vraiment saisi l'intérêt non plus, même des jours après. L'obsession du pouvoir ? La quête de reconnaissance ? Le besoin d'être utile ? Le rapport mari et femme ? La dualité droite-gauche ? Ces thèmes abordés ne sont pas inintéressants mais manquent pour moi d'insolence pour marquer vraiment les esprits ! Là, ça reste une sorte de pastiche très gentil, très politiquement correct dans le seul but de divertir, de peur de froisser l'image des principaux concernés. Alors oui, rien que le fait d'avoir écrit tout un film à partir de personnalités politiques sans visée réaliste ou biographique est déjà un défi osé et risqué. Mais est-ce que ça vaut un long-métrage ? Pas sûr... Avec ce côté parodique, entre Nicolas le nerveux et François le mou, la femme cantatrice de l'un et celle parfaitement normale de l'autre, et quelques allusions au Covid, toute l'histoire se déroule à la campagne et imagine une alliance des plus insolites. Les blagues les plus courtes sont les meilleures et le dernier acte de "Présidents" tire sur la corde et nous le fait sentir... Cela dit, l'intérêt réside dans le plaisir et l'aisance qu'ont les acteurs à imiter ces figures publiques. Jean Dujardin et Grégory Gadebois s'en donnent à coeur joie et réussissent à laisser émerger des personnages qui se remettent en question et s'éloignent alors de leurs modèles, tout comme leurs partenaires Pascale Arbillot et Doria Tillier dont on finit par oublier l'inspiration. L'exercice de style est fun et évite de se casser la gueule, mais pas sûr que j'en ai savouré toutes les fantaisies ni même que j'y reviendrai un jour...
tixou0
Alors que s'achève le quinquennat d'un certain EM, le recalé d'il y a déjà presque 10 ans, NS (ce qui ne veut pas dire "Notre Seigneur"), qui s'ennuie et ambitionne de barrer la route de la fonction suprême à une blonde au mieux de sa forme électorale, quitte son 16e et part pour la thébaïde corrézienne du recalé d'après, le sieur FH (ce qui n'a aucun rapport avec un quelconque "Fringant Hominidé"). Son idée est de s'en faire un allié, un témoin de moralité élyséenne, presque un "Parce que c'était lui, parce que c'était moi...". Son officier de sécurité révise le code Bushido et ses sept Valeurs - il prétend s'en inspirer !
Toute ressemblance, etc... spoiler: D'ailleurs, Jean Dujardin campe un NS avec (presque) 20 cm de trop au garrot, par rapport au possible (illustre) modèle, et Grégory Gadebois un FH au caractère souvent emporté (ce qui ne colle pas avec, là aussi, quelque décalque de la réalité, nonobstant la silhouette courtaude, les lunettes carrées et la calvitie). De plus, ces messieurs ont des "moitiés" sans rapport avec celles (actuelles) des anciens "Présidents" : "Nathalie" (Doria Tillier), l'épouse S., est bien chanteuse, mais lyrique, quand "François" concubine (évidemment...) avec une véto rurale (mais ancienne combattante de Tsahal..), "Isabelle" (Pascale Arbillot). NS va s'imposer dans l'intimité de son successeur, FH va être tenté, lui aussi, par un "come back", les deux vont essayer d'amorcer une campagne (rivalité - D vs G, ou vague "ticket" à l'américaine - sorte d'union sacrée contre le "fascisme", dans la coulisse ?)....
"Qui(s)", en somme ?.. spoiler: Mais l'une des dames va jouer les "deus (dea) ex machina", alors que tombe une première enquête d'opinion fort décevante pour le tandem.
Anne Fontaine, pour son 18e film (écriture et mise en scène), a choisi de jouer l'air de la farce. Entre pochade et fable, en fait. Sa leçon de morale politique lui permet d'ailleurs de multiplier les clins d'oeil à son histoire personnelle et sa filmo (ex : son frère, Jean-Chrétien Sibertin-Blanc - la cinéaste franco-luxembourgeoise s'appelle Anne-Fontaine Sibertin-Blanc - fait une apparition en "moine-guide", pour la visite de l'abbaye d'Aubazine, dont Gabrielle Chanel connut l'orphelinat, comme le narre AF dans son "Coco avant Chanel", en 2009 ; ou encore, une des deux figures féminines du présent opus s'appelle "Nathalie", titre d'un autre de ses films précédents, en 2003).
L'idée de base est amusante et opportune, le casting (surtout Pascale Arbillot) convaincant, certaines répliques font assurément mouche, mais... on reste globalement sur sa faim. Dommage !
Toute ressemblance, etc... spoiler: D'ailleurs, Jean Dujardin campe un NS avec (presque) 20 cm de trop au garrot, par rapport au possible (illustre) modèle, et Grégory Gadebois un FH au caractère souvent emporté (ce qui ne colle pas avec, là aussi, quelque décalque de la réalité, nonobstant la silhouette courtaude, les lunettes carrées et la calvitie). De plus, ces messieurs ont des "moitiés" sans rapport avec celles (actuelles) des anciens "Présidents" : "Nathalie" (Doria Tillier), l'épouse S., est bien chanteuse, mais lyrique, quand "François" concubine (évidemment...) avec une véto rurale (mais ancienne combattante de Tsahal..), "Isabelle" (Pascale Arbillot). NS va s'imposer dans l'intimité de son successeur, FH va être tenté, lui aussi, par un "come back", les deux vont essayer d'amorcer une campagne (rivalité - D vs G, ou vague "ticket" à l'américaine - sorte d'union sacrée contre le "fascisme", dans la coulisse ?)....
"Qui(s)", en somme ?.. spoiler: Mais l'une des dames va jouer les "deus (dea) ex machina", alors que tombe une première enquête d'opinion fort décevante pour le tandem.
Anne Fontaine, pour son 18e film (écriture et mise en scène), a choisi de jouer l'air de la farce. Entre pochade et fable, en fait. Sa leçon de morale politique lui permet d'ailleurs de multiplier les clins d'oeil à son histoire personnelle et sa filmo (ex : son frère, Jean-Chrétien Sibertin-Blanc - la cinéaste franco-luxembourgeoise s'appelle Anne-Fontaine Sibertin-Blanc - fait une apparition en "moine-guide", pour la visite de l'abbaye d'Aubazine, dont Gabrielle Chanel connut l'orphelinat, comme le narre AF dans son "Coco avant Chanel", en 2009 ; ou encore, une des deux figures féminines du présent opus s'appelle "Nathalie", titre d'un autre de ses films précédents, en 2003).
L'idée de base est amusante et opportune, le casting (surtout Pascale Arbillot) convaincant, certaines répliques font assurément mouche, mais... on reste globalement sur sa faim. Dommage !
Yetcha
Bon, en dehors des interprétations très libres de Gadebois et Dujardin, le reste est assez creux et on s'ennuie plus qu'on ne rigole. Au final c'est même assez triste de voir ces deux anciens présidents à la vision si différente vouloir se rassembler.
PLR
Revendiqué comme une comédie, la question se pose de savoir s’il s’agit d’une parodie, voire d’un politique-fiction ? Tout ce que la réalisatrice / scénariste dit avoir voulu éviter, elle tombe dedans à pieds joints ! Ce n’est pas un biopic, ni de l’un, ni de l’autre de ces Présidents choisis pour modèles. Certes, mais ça y ressemble quand même un peu par moment. Ce n’est pas un film politique, mais il y a quand même quelques messages. Chassez le naturel, il revient au galop. Au pire ce sera subliminal. Le mimétisme des deux acteurs avec leurs présidents respectifs est trop marqué, pas forcément de très bonne qualité. Des humoristes imitateurs auraient certainement fourni une meilleure prestation. Les spectateurs qui seront allé chercher quelque chose dans ce registre-là risquent donc d’être déçus. Pour ne pas sombrer dans l’ennui, mieux vaut être bon public suffisamment informé et intéressé par les choses de la vie politique. L'exercice était périlleux. L'objectif, insuffisamment cerné, n'est pas atteint.
Ti Nou
Anne Fontaine signe une comédie politique qui prend bien soin de ne jamais parler de politique. Il en résulte un film peu drôle, jamais caustique ou pertinent, sur deux has-been en quête de reconnaissance.
Si l'exercice est plutôt rigolo et que les acteurs s'en donnent à cœur joie, la satyre reste un peu gentillette et le film manque de rythme. Pas désagréable mais oubliable...
Une farce satirique amusante par moment, mais on a trop souvent l'impression d'assister à un spectacle d'imitation foireux.
Je n'ai pas accroché, le concept était prometteur mais on n'a cette impression que la réalisatrice ne sait pas qu'elle direction prendre, pas vraiment une comédie, ni un biopic au mieux une caricature mais clairement pas très intéressante. Le film ne décolle jamais, les dialogues sont très inégaux et bien que l'interprétation soit plutôt bonne le film est d'un ennui sans nom. Une déception.
CinÉmotion
Le sujet du film était un peu casse gueule quand dans le concept on choisit de faire un entre deux, entre un biopic et un univers parallèle qui prends des éléments de la réalité dans une histoire qui ne l'est pas. Cela aurait pu être très drôle, mais je trouve le film complètement raté et pas très bon.
La réalisation est plate, la lumière n'est vraiment pas bonne, ni audacieuse du tout, ni réellement travaillée. Les décors, en dehors des décors naturels évidemment, font cheap. La dernière scène dans Paris, on dirait que cela a été filmé par une bande d'étudiants en cinéma. Je veux bien que le film ait été tourné durant le confinement, en équipe réduite etc, mais quand on a deux pointures comme Jean Dujardin et Grégory Gadebois, on essaye de sortir le grand jeu...
Et quand bien même j'adore Jean Dujardin et encore plus Grégory Gadebois, je les trouve ici pas au niveau de l'exercice, et ce n'est pas forcément de leur faute, juste, cela ne fonctionne pas. En termes de jeu on est beaucoup plus dans une imitation ratée que dans de la caricature, apparence d'imitation qui n'est pas aidée par les dialogues que je trouve peu subtile, et construit avec des gros sabots pour faire référence à l'actualité ou des phrases cultes. Rien ne parait naturel.
Enfin le scénario aurait pu être beaucoup plus subtile, mais on est vraiment dans une caricature mal maîtrisée. Tout est trop gros, une grosse farce qui ne réussit pas à être crédible, même dans l'absurde.
Quand ni la réalisation, ni le scénario ni le jeu d'un duo pourtant prometteur sur le papier est au rendez-vous, c'est très compliqué. Je n'ai pas aimé ce film.
La réalisation est plate, la lumière n'est vraiment pas bonne, ni audacieuse du tout, ni réellement travaillée. Les décors, en dehors des décors naturels évidemment, font cheap. La dernière scène dans Paris, on dirait que cela a été filmé par une bande d'étudiants en cinéma. Je veux bien que le film ait été tourné durant le confinement, en équipe réduite etc, mais quand on a deux pointures comme Jean Dujardin et Grégory Gadebois, on essaye de sortir le grand jeu...
Et quand bien même j'adore Jean Dujardin et encore plus Grégory Gadebois, je les trouve ici pas au niveau de l'exercice, et ce n'est pas forcément de leur faute, juste, cela ne fonctionne pas. En termes de jeu on est beaucoup plus dans une imitation ratée que dans de la caricature, apparence d'imitation qui n'est pas aidée par les dialogues que je trouve peu subtile, et construit avec des gros sabots pour faire référence à l'actualité ou des phrases cultes. Rien ne parait naturel.
Enfin le scénario aurait pu être beaucoup plus subtile, mais on est vraiment dans une caricature mal maîtrisée. Tout est trop gros, une grosse farce qui ne réussit pas à être crédible, même dans l'absurde.
Quand ni la réalisation, ni le scénario ni le jeu d'un duo pourtant prometteur sur le papier est au rendez-vous, c'est très compliqué. Je n'ai pas aimé ce film.
Une comédie satirique inégale portée par de bons comédiens, mais trop dépourvue de vision pour convaincre complètement.
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com
J'avoue avoir décroché au bout de 45 minutes. Car, en effet, il faut être un féru de politique pour apprécier ce duo qui se chamaille, si comme moi vous regardez les infos du soir sans aller plus loin, vous allez vite vous ennuyer ! Le support principal du film réside évidemment dans les mimiques travaillés de ces deux hommes politique par les acteurs, peu ressemblant mais efficaces. Ceci dit, on est dans la Politique et on y reste, même les quelques situations cocasses ont toujours une référence d'un événement politique déjà passé...ennuyeux et pas franchement drôle.
Quelque part entre Les Guignols de l'info et les imitateurs du théâtre des Deux Ânes, une farce minimaliste (Hollande et Sarkozy préparent un retour en secret) filmée platement avec Dujardin qui s'amuse beaucoup et une fin consensuelle, seule la partie où Hollande est persuadé d’être un séducteur redoutable m’a fait sourire.
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