Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
adicte
58 abonnés
700 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 27 août 2011
Ce film est d'un ennui mortel. Le propos est stupide et ça traîne en longueur. Dire qu'Almodovar a jeté 6 ou 7 taureaux dans l'arène pour les besoins de son film... Non seulement c'est cruel et arrièré, mais en plus le jeu n'en valait vraiment pas la chandelle.
"Parle avec elle", ou ce qui résulte du croisement hasardeux de quatre personnages différents, passionnés, fous, comme tous ces êtres qui nous fascinent tant chez le réalisateur espagnol. Almodovar nous transmet et partage ici son amour pour l'art en tout genre, qui ne fait que relever son propos fulgurant mais surtout universel, par les sujets qu'il touche que sont le désir, les sentiments, la convoitise ... Mais "Parle avec elle", en plus de parler de ces deux vastes histoires d'amour finit par se doubler d'une histoire d'amitié puissante et terrible à la fois, d'une puissance rarement égalée au cinéma. C'est avec ce type de destins croisés que ce film nous subjugue, là est tout la beauté et la complexité de ce merveilleux scénario de la main du Pedro Almodovar touchant que l'on connait depuis plusieurs années désormais. De manière plus évidente, ce film parle de l'isolement par le coma et d'une relation qui se transforme progressivement en un long soliloque. Néanmoins, on peut reprocher à Almodovar un certain manque de virulence et d'âpreté dans sa trame, parfois lente, sans être lassante ou soporifique ... Il n'en demeure pas moins que ce film demeure un formidable film, autre pièce maîtresse dans la carrière de ce grand bonhomme du cinéma.
J'ai aimé la richesse du scénario de Parle avec elle. Le film nous entraine toujours quelque part là où on ne l'attend pas. Tout d'un coup il y a quelque chose qui se passe, qui relance le film, qui le renforce, qui me fait l'aimer un peu plus. Almodovar m'a vraiment surpris à travers ce film. Je n'ai pas été bouleversé mais c'est tellement bien écrit... Après je n'ai pas adoré non plus, je ne sais pas pourquoi mais même si en général j'aime les films d'Almodovar (du moins les peu que j'ai vu), ils ne me transportent pas pour autant. Mais j'avoue que pour le coup Parle avec elle sort vraiment du lot (du bon côté) parmi les films que j'ai vu de lui.
Très beau film. Parle avec elle, ou l'histoire d'une amitié improbable et plus forte que tout qui naît entre deux hommes qui partagent une même douleur, celle d'être au chevet de la femme qu'ils aiment. Deux manières de vivre le coma de l'être aimé, deux situations très différentes mais qui finalement se retrouvent dans leur solitude. La naïveté candide de l'un se retrouve rapprochée à l'incommunication presque froide de l'autre, et finalement les deux s'apportent énormément et se font vœu d'une amitié sans limite. C'est très touchant, et la fin est magnifique (bien qu'assez prévisible). Le sujet est assez "trash", comme à l'habitude chez Almodovar, mais traité avec une certaine candeur et une sorte de poésie. Un film vraiment touchant, avec d'ailleurs une scène de corrida qui fait froid dans le dos.
Je ne suis pas un grand fan d'Almodovar, c'est un peu le genre de cinéaste qu'il fait branché de connaitre tout en restant accessible à la ménagère de moins de 50 ans. Mais je sais reconnaître son talent pour dépeindre la complexité des rapports adultes. Et pour ça le thème du coma se prête très bien à l'histoire. Pour résumer, un bon film avec plusieurs niveaux de lectures, mais pas non plus un chef d'oeuvre.
Si volver, malgré ses nombreux thème, m'avait semblé quelque peu soporifique, je n'ai pas fermé les yeux devant Parle avec elle. Un drame d'une intensité vraiment poignante, qui attire notre attention sur le statut des "personnes végétatives" (autant d'un point de vue extérieur (l'entourage, la législation) qu'intérieure (ressentent-elles quelque chose ?)). A ce sujet déjà passionnant (traité sous un angle que j'ai trouvé assez pudique) vient se superposer quelque chose d'étourdissant, que les détracteurs du films n'ont surement pas dû voir : le soin que les hommes procurent pour combler les femmes. Enfin ! Le thème est abordé ! Si ce n'est pas sous l'angle qui le mette le plus en valeur, il y a dans ce discours quelque chose de profond, qui nous transporte à mille lieues de la perpétuelle guerre des sexes. Non mais ! Je suis misogyne et j'en arrive à dire ça ! Comment un film peut il autant bouleverser mes convictions ? Vraiment, superbe film, qui s'offre en plus une séquence de muet vraiment hallucinante, et d'une poésie charnelle à couper le souffle.
Narration simple pour une situation grave; « Parle avec elle » est un geste créatif doux et original que propose Pedro Almodovar. Le quatuor d'acteurs est très bon et juste; c'est eux qui tiennent la tension du film ouverte. On y découvre une rencontre entre deux hommes dans un hôpital où l'un accompagne sa petite amie plongée dans le coma et l'autre est un infirmier qui s'est fortement attaché à l'une de ses patiente dans le coma elle aussi. C'est le début d'une amitié particulière... Almodovar étonne par son mode de narration car l'histoire s'installe progressivement, la tension monte elle aussi mais il ne laisse pas d'échappatoire pour le spectateur et le laisse seul avec ses émotions qui émanent de cette histoire très grave, on accède pas à un point culminant dans l'action. Enfin, c'est raconté de telle manière que çà nous laisse perplexe. Le jeu des acteurs m'a touché, cette vision de la folie est abominable, mais le film est décevant, je m'attendais à autre chose; à une narration moins calme, moins plate relevée avec plus de piquants. Tous les éléments sont là, l'histoire, en y repensant, est tragique au possible et les personnages ici dessinés sont sublimes, c'est juste cette ambiance monotone et terne qui, à mon avis, rend le film ennuyant...
Magnifique film ou tout est sublime: les personnages, leurs sentiments à fleur de peau, leur passé amoureux qui les tourmente, c'est toute la complexité du cœur humain qui est filmée ici. La musique et la langue espagnole bien sûr concordent à cette harmonie subtile et tant émouvante... Même la corrida qui me répugne habituellement concourt à l'étrange beauté du film, met en valeur l'amitié désespérée entre Marco et begnigni, la passion malade de ce dernier pour Alicia, ainsi que la mort dont la vie renait chaque fois.Jeu des acteurs grandiose, leur profondeur et leur émotivité les rend si forts, vulnérables et admirables! Sans doute un chef d'œuvre à mon sens qui rejoint tous ses semblables ou se mêlent la joie et les larmes, le grotesque au sublime et le triomphe de l'amour à la cruauté de la vie...
Pas vraiment habitué à ce genre là (mon 1er Almodovar), j'en avais entendu parler dans ces termes là:
"Beau, très beau - Le genre de film ou tu quittes avec une petite lueur dans les yeux, et où en fait tu n'as pas envie de quitter. Almodovar se bonifie avec l'âge." OU "Je dirais que ça permet de mieux connaître les femmes, de mieux savoir les comprendre et leur parler surtout."
Alors voilà, moi je veux bien, mais faudra vraiment qu'on m'explique le film... parce que pour moi, respecter quelqu'un qui m'est cher et l'écouter (que ce soit un homme ou un femme d'ailleurs) c'est d'une logique la plus évidente... pas besoin d'aller au cinéma pour "apprendre" cela...