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    Parle avec elle
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    3,9
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    210 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Film avec quelques longueurs. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Par ailleurs, je ne comprends pas très bien l'intérêt de montrer des scènes de corrida, hormis le fait que cela ne fait que réveiller l'ire des associations de défense des animaux.
    Ceci dit, Almodovar traite ici, encore une fois, d'un thème assez tabou : le viol et les agressions sexuelles en milieu hospitalier, plus précisément, à l'égard des patients. Par ailleurs, on notera une histoire d'amitié entre 2 hommes, spoiler: qui va se poursuivre jusqu'à ce que l'un d'entre eux aille en prison et finisse par se suicider, ce qui donne un côté touchant à l'histoire.
    Un film à voir malgré tout.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 août 2019
    La complexité première du scénario accouche progressivement d’une histoire beaucoup plus simple que prévu. C’est la limite de beaucoup de films d’Almodovar, c’est ici presque un atout: la simplicité prend la forme d’une certaine épure mélodramatique, portée par le jeu tout en finesse de Javier Camara, pour aboutir à quelque chose qui ressemble à de la sagesse. Mais dans l’effort toujours renouvelé d’Almodovar pour atteindre l’équilibre entre kitsch et émotion, je continue de penser que seul Tout sur ma mère atteint vraiment son but et dépasse même de plusieurs têtes le reste de sa filmographie.
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juillet 2019
    Ce film décrit plusieurs histoires d’amour : l’une entre une torera tombée dans le coma sans avoir eu le temps d’avouer certaines choses à son compagnon (Marco), et surtout une histoire assez troublante d’un infirmier (Benigno) fou amoureux de la jeune fille dans le coma dont il s’occupe, il est prêt à tout pour elle, très attentionné, complètement éloigné de la réalité et de la réciprocité qu’exige une relation amoureuse. Une relation se tisse entre les deux hommes, et le film raconte aussi cette amitié entre eux qui sont en fait très seuls.
    On est partagé moralement par le dévouement de Benigno et les derniers événements du film, mais l’histoire reste belle, c’est traité avec bienveillance.
    On s’attache énormément aux personnages principaux masculins même s’ils sont complètement différents l’un de l’autre et l’interprétation des deux acteurs y est pour beaucoup, ils sont humains et nous font croire complètement à cette histoire.
    Enfin, la musique tout au long du film est très belle et s’accorde parfaitement avec les images (toujours très soignées) et l’histoire.
    war m
    war m

    29 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juillet 2019
    Non seulement Pedro n'a rien perdu de son humour mais, surtout, la subtilité de son script, qui joue habilement avec la chronologie, et sa mise en scène, qui coupe impitoyablement les scènes quand le démon larmoyant menace de se pointer, font de son petit dernier une notable réussite mélodramatique, genre casse-gueule entre tous.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    687 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2019
    Parle avec elle se construit telle une ode mélancolique et tortueuse aux pouvoirs salvateurs de la fiction qu’une voix transmet : entretenir avec l’ombre d’une femme maintenue entre la vie et la mort un contact d’abord oral puis sensuel offre à celle-ci une preuve quotidienne de son existence en tant qu’humaine à part entière, et la caméra de Pedro Almodóvar s’aventure dans l’intimité d’un corps pour en révéler, malgré l’interdit, le potentiel érotique. Ce faisant, le cinéaste revisite également le récit criminel mettant en scène un psychopathe et ses exactions – ici, le viol, la nécrophilie, la faute professionnelle grave – pour mieux en dynamiter les codes traditionnels qui régissent sa représentation : une vraie compréhension du personnage s’élabore peu à peu, à mesure que sa relation avec son meilleur ami prend de l’ampleur. Car Benigno semble constamment pris d’un vertige entre terre et éther, entre son goût pour l’homme qui pleure et sa passion pour la femme qu’il arpente. Pris dans cette valse des émotions, des corps et des temporalités, le spectateur éprouve ce quelque chose d’ambivalent capable de transformer cette historie a priori extraordinaire en récit universel dans lequel il peut aisément projeter ses propres fantasmes, ses propres angoisses, à la manière de ce film muet que rétablit, en creux, la scène de viol épargnée. Pedro Almodóvar ose mettre en scène un amour hors normes, dont la démesure d’abord grotesque puis rapidement transgressif finira par rejoindre le tragique le plus complet : il confère à l’art le primat de cette renaissance érotique du criminel en martyr de la beauté, puisque c’est par le viol du Beau encore intact que naît le chef-d’œuvre, soit ici le retour à la vie. Parle avec elle est une œuvre immense sur la solitude contemporaine néanmoins perlée d’instants sublimes, et dont le credo affirme avec élégance que le seul bonheur qui vaille est le bonheur donné à autrui, en dépit de sa réception éthique et sociétale.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juin 2019
    « Parle avec elle » de Pedro Almodóvar est sorti en 2002 mais - pour ma part - il n’a pris aucune ride … même si j’avoue que j’avais complétement « zappé » le film allégorique « l’amant qui rétrécissait », tourné en noir et blanc à la mode d’un vieux film muet !
    Le film débute par la levée d’un rideau de théâtre (clin d’œil à Jean Renoir ?) et dans la salle, côte à côte, 2 personnes diamétralement opposées : Benigno, jeune infirmier travaillant auprès de personnes en coma végétatif, homosexuel refoulé « platoniquement » amoureux d'Alicia, une jeune ballerine qu’il voit s’entrainer tous les jours dans le studio face à sa fenêtre sous la férule de Katerina (Géraldine Chaplin) et d’autre part Marco, écrivain et baroudeur dans le monde, amant de Lydia, une torera (Rosario Flores, une des « nombreuses » actrices fétiches du cinéaste). Benigno voit une larme d’émotion couler sur le visage de Marco lors de la représentation de la pièce, Café Müller, mais il n’ose l’aborder.
    Quelques mois plus tard, les 2 hommes se croisent de nouveau : Marco est au chevet de Lydia tombé dans le coma lors d’une corrida alors qu’elle devait lui annoncer qu’elle voulait rompre et il ne sait que faire, que dire … alors que Benigno s’occupe très consciencieusement d’Alicia, dans le coma depuis 4 ans, en la massant, en lui parlant, en lui lisant des livres, lui faisant voir des photographies …. Au fil des visites, une amitié étrange va lier les 2 hommes et alors que Benigno est en prison pour avoir commis un acte irrémédiable mais « salvateur » pour Alicia, Marco va l’aider jusqu’au bout.
    De ce film dont la caméra est magnifique et bercée par la musique d’Alberto Iglesias, vieux compagnon du cinéaste, émane une grande sensibilité malgré la cruauté du sort réservé à chacun.
    Nisrine A
    Nisrine A

    29 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2019
    En attendant "Dolor y Gloria", le dernier Almodovar qui sera présenté ce vendredi au festival de cannes avec sortie simultanée en salles, ARTE a organisé la semaine dernière un cycle Almodovar. J'ai pu, pour mon plus grand bonheur, redécouvrir "Hable con ella", un de mes premiers coups de coeur almodovaresques. Ce bijou sorti en 2002, est une sorte de thriller sentimental et une fable moderne sur la complexité de l'attachement humain, bien représentative de l'univers poétique et esthétisé de Pedro. Le personnage de Benigno, l'infirmier amoureux joué par Javier Camara me bouleverse (à chaque fois). Mention spéciale aussi à la musique vertigineuse de Alberto Iglesias (qui a collaboré sur presque toute la filmographie de Almodovar). En somme, que de bonnes raisons pour (re)voir ce film si ce n'est déjà fait :)
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2019
    Le grand connaisseur de l'âme féminine se laisse à investiguer les émotions masculines, la possible sensibilité à la danse (merci à Pina Bausch) pour certains d'entre eux. C'est puissant, dérangeant car le désordre psychopathique n'est jamais loin avec Almodovar, mais traité avec tact et humanisme. Deux femmes se croisent dans le coma, deux hommes se lient d'une improbable et réelle amitié. Un scenario en contrepoint de celui des Choses de la vie: quel tournant prend une vie quand on se s'est pas tout dit avant la disparition de l'être cher? Quelle maestria dans le tournage, quel montage fluide, le tempo juste, jamais de remplissage, mais pas d'agitation excessive non plus. Et cerises sur le gâteau, la prof de danse s'appelle Géraldine Chaplin, et Caetono entonne une divine version de la chanson cucurrucucu palomba. L'intrusion de la corrida dans l'histoire, qui ne plaira pas à certains, est brève et doit être respectée en tant que tradition espagnole, ici transgressée par une toréador dans un milieu machiste. Encore un film indémodable, plein de classe, malgré tout, son précèdent film Tout sur ma mère, reste pour moi en haut du podium. DVD2 - mai 2019
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2019
    Pedro Almodovar signe un drame fort et touchant sur la vie, l'amour, l'amitié. Un film qui ne laisse pas indifférent.
    Alain D.
    Alain D.

    585 abonnés 3 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2019
    Malgré quelques réticences dues à une certaine langueur, " Parle avec elle" reste un très bon film écrit réalisé et produit par Pedro Almodóvar. Son scénario nous propose une histoire passionnelle et dramatique démontrant l'importance du dialogue. Le cinéaste Espagnol nous délivre des scènes fortes, d'une grande sensibilité, des images d'une grande précision et d'une grande beauté.
    La BO grandiose, signée Alberto Iglesias, nous cueille dès l'introduction ; elle est un point très fort du film avec de superbes insertions classiques ou la célèbre " "Cucurrucucu Paloma" interprétée par Caetano Veloso.
    Ce Drame nous offre également un très bon casting avec la belle Leonor Watling (Alicia), la participation de Geraldine Chaplin et les excellentes prestations d'acteurs de Dario Grandinetti (Marco) et Javier Cámara (Benigno).
    Cette réalisation mérite amplement les multiples récompenses reçues : Oscar du Meilleur scénario original, César du Meilleur film de l'Union Européenne ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mai 2019
    une fois de plus Almodovar parle d'un sujet grave une fois de plus! Et qui n'est pas commun dans le cinema. Tout les personnage se mélange et se rencontre à la façon d'Almodovar. ET un truc que j'adore c'est la musique qu'il incruste dans le film qui est toujours top.
    DPME
    DPME

    33 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 mars 2019
    j'ai vu ce film à sa sortie il y a très longtemps, aussi je ne peux m'attarder sur une critique. Je me souviens simplement de l'avis dithyrambique de personnes l' ayant adoré et recommandé. Et bien moi du souvenir que j'en ai, un infirmier dans un hopital s'occupe d'une jeune femme dans le coma. Il la lave, l'enduit de pommade hydratante, lui parle et a des relations sexuelles avec elle. Bref , il la viole tout simplement. N'allons pas chercher midi à quatorze heures.
    Que les spectateurs très enthousiasmés par ce film puissent s'extasier me laisse perplexe.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2018
    Solitude, amour, mort mais aussi douceur et malaise, mètaphores et sens cachès! Ce sont les thèmes majeurs de "Parle avec elle", rèalisè en 2002 par Pedro Almodovar! Et ce fut à sa sortie un nouveau triomphe (Oscar, Cèsar, Golden Globes...) pour l'enfant terrible du cinèma espagnol qui signe un drame virtuose plèbiscitè à la fois par le public et par la critique! De nombreux spècialistes diront que c'est le meilleur film qu'il est jamais tournè où deux hommes qui se sont croisès lors d'un spectacle de danse se retrouvent dans le cadre d'un hôpital en affrontant le même drame : le coma de la femme qu'il aime! Infèrieur à "Tout sur ma mère", le film est souvent saisissant, spoiler: surtout le court hommage en noir et blanc à "The Incredible Shrinking Man" de Jack Arnold!
    Une sorte de conte de fèes tragique dans un rècit qui utilise beaucoup de belles images! Se retrouver devant des personnages auxquels on ne s'attache pas toujours (Javier Camara manque cruellement de charisme par rapport à Dario Grandinetti), c'est le seul bèmol de ce beau film d'Almodovar au final èmouvant...
    joevebulle
    joevebulle

    4 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2018
    Sur un sujet difficile, almodovar arrive à faire passer certaines pillules par une tendresse et une poésie décalée (la scène façon "film muet" est excellente). Le jeu des acteurs est parfait, la musique aurait pu être encore plus expressive. Hélas, et c'est dommage, on frôle parfois le mélo surtout à la fin.
    Dé D.
    Dé D.

    4 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2017
    Un beau film qui ne laisse pas indifférent, touchant mais aussi dérangeant de part le sujet abordé, tomber amoureux d'une personne dans le coma n'est pas anodin... à voir
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