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nicolascaillon89@gmail.com
2 critiques
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2,0
Publiée le 14 avril 2023
Un film assez insipide au scénario capillotracté. Adam Driver, d'ordinaire excellent, semble se demander ce qu'il fait là. La jeune fille qui l'accompagne souffre d'une écriture catastrophique qui la rend assez agaçante. Les rares scènes d'action sont très oubliables et l'aspect survie très peu creusé. Bref souvent le même problème avec les productions actuelles : un manque flagrant d'originalité et de profondeur.
Certes, ce n'est pas le film de l'année. Mais pour moi qui adore les trois premiers Jurassic Park et qui aime bien regarder un film pop corn une fois par mois, j'ai trouvé les critiques très dures. Les Jurassic world ne sont pas meilleurs, et j'ai même préféré "65" pour son esprit intimiste (qui renoue davantage avec ceux de Spielberg).
Alors le gros problème, c'est surtout les quinze premières minutes et le fait qu'il faille accepter qu'une autre civilisation interstellaire nous soit en tout point identique. Mais passée cette totale aberration, le contrat est rempli.
Je rajoute, parce que je l'ai lu plusieurs fois (et que du coup, je n'ai pas compris pourquoi certains l'avaient écrit) que la petite fille est tout sauf insupportable. Au contraire, elle est adorable (peut-être qu'ils ont fait un travail catastrophique en VF ?), et le duo avec Adam Driver est très réussi.
L'idée de situer précisément ce "naufrage" à 65 millions d'années avant notre ère réserve d'ailleurs une bonne trouvaille scenaristique qui rajoute du piment à tout ça.
Bref, c'est un bon divertissement qui ne se prend pas pour du caviar de cinéma et si vous avez envie d'une soirée détente, c'est le bon film !
Adam Driver dans un survival préhistorique. Drôle d'idée, pas plus bête qu'une autre d'ailleurs. L'expérience des réalisateurs/scénaristes Scott Beck et Bryan Woods (cf Sans un bruit) laissait au moins augurer un petit plaisir aux dinophiles. Une fois les 90 minutes ingurgitées, ne reste qu'un sentiment de gâchis. 65 - La Terre d'Avant fait-il partie de ces projets tronçonnés au montage ou assemblés sans direction claire ?
De toute évidence, le duo de cinéastes à la manœuvre n'a pas su tirer la substantifique moelle derrière ce pitch haïku, et les studios ne savaient pas quoi faire de ce film. Les rares idées sont sabordées en troisième vitesse et malgré un budget de 45 millions de dollars, le spectacle est à la peine. On s'ennuie ferme alors que la durée n'excède pas 90 minutes ! Adam Driver s'en tire la tête haute mais comme pour le reste, on se demande ce qui l'a motivé à rejoindre un objet aussi fade.
Bien avant l'avènement de l'humanité, sur une planète futuriste aux furieux airs de la nôtre mais où personne n'a encore pensé à créer un système de santé viable pour tous, Mills s'engage comme pilote dans une longue mission aux confins de l'univers afin de couvrir les soins de sa fille gravement malade. Badaboum ! Des problèmes d'astéroïdes entraînent le crash du vaisseau sur notre Terre alors couverte de dinosaures affamés. En compagnie de Koa, une survivante du congélateur spatial qu'il pilotait, Mills va tenter d'échapper aux griffes des reptiles...
Sorti d'un peu nulle part, "65" avait tout du projet SF divertissant susceptible de surprendre son petit monde ! Mettre un Adam Driver en train de galoper devant des dinosaures aux ventres vides face à la caméra des scénaristes de "Sans un Bruit" était en effet la promesse d'une proposition simple, brute et dont on ne voyait pas trop comment elle ne pourrait pas se révéler un minimum jouissive en la matière. Hélas, au contraire de l'efficacité d'un haletant "Sans un Bruit" qui, lui, était parvenu à équilibrer ses prétentions de départ avec brio, le film de Scott Beck & Bryan Woods se perd complètement dans un entre-deux d'intentions balançant entre le plaisir primaire procuré par une série B peuplée de dinos et le cahier des charges d'un blockbuster scolaire voulant toucher un large public, tout cela pour aboutir sur un long-métrage écartelé par ce statut hybride à l'insipidité agaçante.
Dans ce qui aurait pu être dans la mouvance d'un petit film généreux, les péripéties au sein d'un monde où la menace est perpétuelle s'enchaînent à l'écran -des périls de toutes tailles poursuivent les héros de façon incessante- mais celles-ci sont invariablement lissées à l'extrême, autant par leur mise en scène insignifiante que par leur déroulement mécanique, et réduites à des situations téléphonées peinant à instaurer un réel sentiment de danger autour des protagonistes. Prenant la forme d'un roller coaster simpliste où Mills et Koa doivent aller d'un point A à un point B au milieu de cet environnement hostile, "65" a néanmoins le mérite de ne jamais vraiment ennuyer mais ne propose en contrepartie que des séquences parfaitement oubliables auxquelles s'adjoint un fil rouge traumatique (sous la forme d'une énième relation père-fille de substitution) malheureusement encore une fois très basique, alourdi par des flashbacks à la mièvrerie répétitive, et ne parvenant à délivrer que de très rares moments d'émotion uniquement par l'intermédiaire de son duo de comédiens (Adam Driver trouve même le moyen de sortir la tête haute d'un film aussi mineur, respect).
Comme les passagers cryogénisés et placés en sommeil artificiel durant leur long périple à travers les étoiles, le spectateur sort de "65" sans réelle conscience du temps écoulé et sans grand souvenir d'un film qu'il vient pourtant à peine de voir, hormis celui d'un spectacle réduit à ses proportions les plus schématiques, gâchant le potentiel certain qui aurait pu émaner de son caractère rudimentaire pas si compliqué à exploiter. On aurait aimé adorer "65" à la hauteur du sympathique plaisir coupable qu'il aurait pu être mais, comme son tandem de héros, il est déjà instantanément perdu dans les fosses de notre mémoire, échouant à faire entendre son signal de détresse de divertissement anecdotique au milieu de souvenirs de bien meilleurs films.
Adam Driver. De la science-fiction. Des dinosaures. Comment ce mélange ne pourrait-il pas donner quelque chose de mémorable ? D’autant plus qu’on invoque les scénaristes de l’excellent Sans un bruit au scénario et à la réalisation.
Étant dans un survival, il est assuré qu’Adam Driver allait en prendre plein la gueule. J’imagine que le gars devait être content. Pour une fois qu’il peut mettre à contribution ses deux ans au Corps des Marines des États-Unis (démobilisé suite à une blessure au sternum lors d’un accident de… VTT ?!). Aucune surprise, le mec mange bien à toutes les sauces.
De la Sci-Fi, des dinos, 93 minutes et quand même de l’ennui Je crois même que c’est un des rares plaisirs de 65 – La Terre d’avant. Avec 93 minutes au compteur, on se doute bien que le long-métrage va aller vite en besogne, mais ça ne m’a pas pourtant empêché de m’ennuyer donc de trouver le temps long. Il faut dire que jamais le film ne réussit à s’emballer. Pire, l’ensemble est même d’une platitude assez inouïe vu les thèmes invoqués. Bordel, de la Sci-Fi et des dinos, je le rappelle !
Petite parenthèse, je me demandais comment ça se fait que le duo Bryan Woods & Scott Beck peut pondre un truc comme Sans un bruit et arriver à un truc aussi désuet que 65 – La Terre d’avant ? En fait, en regardant de plus près, si le duo a, en effet, signé le scénario de Sans un bruit, ce dernier a été repris par le réalisateur John Krasinksi. D’ailleurs, seul scénariste sur Sans un bruit 2. Comme quoi, le souci du détail…
La formule Logan avec de la Sci-Fi et des dinos Bref, pour résumer, 65 – La Terre d’avant, c’est Sans un bruit sans un conteur talentueux derrière. À savoir, on a un pitch de départ prometteur (de la Sci-Fi et des dinos, bordel de merde, quoi), mais la mise en scène laisse à désirer. Ce qui m’a le plus choqué, c’est de voir à quel point la dynamique entre le héros joué par Adam Driver et la fille jouée par Ariana Greenblatt n’a jamais provoqué l’empathie chez moi. Faut dire que la petite joue malheureusement assez mal.
Je ne m'attendais pas à un chef-d'oeuvre, mais à au moins un film de SF divertissant et quelques peu originale, et malheureusement ce n'es pas le cas. Pourtant il y avait un potentiel certain, à mêler Jurassic park et Alien, mais c'est tellement mal écrit que rien ne fonctionne vraiment. Outre les invraisemblances, tout est extrêmement rushé, pas d'explication sur le pourquoi du comment, aucune réelle montée en puissances d'une tension ou d'actions, et le film devient presque ennuyeux dans sa première moitié malgré sa faible durée, les effets visuels restent correctes mais on est clairement pas dans le haut du panier. A voir une fois mais clairement un film oubliable et anecdotique tant tout se passe dans une indifférence totale.
moi j ai bien aimé, l histoire est sympa je trouve. Après voilà c est un film popcorn ça ne dure pas longtemps, il est loin d'être nul. j ai vu bien pire comme dernièrement le film au 7 oscars ...
Que dire .. manque cruellement de développement et c'est dommage car malgré un pitch déjà vu, il y avait matière à aller beaucoup plus loin dans le délire ingénieur, bâtisseur (..) dans la vaine d'Alien Covenant (..) Toujours plaisir de voir Driver en mode SF également.
Aucun rythme, c'est mou, c'est lent, en bref un mauvais film alors qu'il y'avait du potentiel, c'est à se demander ce que fou Adam Driver dans ce film. Un huit clos inintéressant.
Il est clair que la BA est meilleure que le film. 65 proposait, de par son scénario original, un film un peu diffèrent et au final on se retrouve avec une œuvre banale, sans originalité mais qui se laisse regarder. Le fait que la fille ne parle pas la même langue que le héros était une bonne idée mais ils n'en font pas grand chose. Le film est très sérieux dans le ton, alors qu'on ne prend pas trop le temps de développer les personnages. Ce qui, au final, n'est pas un mal car le film est un road movie assez mou. On nous sert une planète avec des dinosaures, on les voit pas beaucoup. Le budget de 90 millions ne se voit pas, un pauvre vaisseau et 3 dinos, ça fait cher l'effet. Néanmoins, les effets passent bien. Bref, je m'attendais à un œuf parfait, j'ai eu un œuf à la coque, c'est pas mauvais, mais j'en ai déjà mangé beaucoup et il n'y a pas eu de surprise.