Derniers Avis : Le Dernier voyage - Page 14

univers intéressant, mais le scénario manque de cohérence avec un rythme lent, et il manque pas mal d'explication sur l'histoire

Premiere reprise du cinéma ... Un film de SF francais, Jean Reno ... Allez je prend ma séance !

Mon dieu ... 1H27... heuresement... D'un ennui incommensurable ... mais je reste pour voir le denouement final... qui n'existe pas finalement...

Une histoire tirée par les cheveux... quelle dommage... les gars qui ont regardé le film et ont dit " ok on valide ca part en salles" ... et bah va falloir peut-être penser à la reconversion.

Quel plaisir de retourner au cinéma pour découvrir ce premier long métrage de R. Quirot. Une bande son géniale, une photo magnifique et un jeu maîtrisé par de très bons acteurs.... À aller voir sur grand écran !

Pas mal comme film. Je ne regarde exclusivement que des films de SF et jamais de films Français qui sont trop réservés aux étudiants Parisiens en fac de lettres à mon goût. J'aime bien quand il y a beaucoup de science et d'enjeux politique dans la SF etc mais bon pour le coup, la, ça n'a rien à voir du tout. C'est plus un film poétique et esthétique dans lequel il ne faut pas aller chercher les cohérences. spoiler: par exemple les année 80 dans le futur. Ça n'a pas de sens mais c'est tellement stylé
Pour ma part ça a marché. L'environnement m'a convaincu, le fait de passer du coq à l'âne parfois c'est ok, les musiques improbables c'est excellent, le jeu des acteurs est bon voir très bon pour Mr Hamy, le côté décalé de P. Katrine a donné une touche agréablement chelou... Il y a certaines choses parcontre que j'aurais préféré différentes comme par exemple spoiler: plutôt que pleurer et faire des blablas quand il trouve la forêt j'aurais préféré que les protagonistes se retrouvent seuls sans issues dans une galère totale et que la fille lui demande si c'est la fin du voyage et qu'il ne lui réponde pas mais lui balance un regard qui lui fait comprendre que les carottes sont cuites... Un truc de mec burné, patriarcale quoi qui s'est endurci au fur à mesure de son voyage. J'ai pas aimé non plus le fait de bouffer des flash-back a toutes les sauces sans grand intérêt parceque il n'y a pas suffisamment d'éléments pour comprendre leurs sens. Également l'évasion miraculeuse devant le cinéma face à 4 ou 5 Robocop armés jusqu'aux dents, j'ai trouvé ça bof aussi que le héro cache tout le temps son histoire au spectateur mais fini par tout balancer comme ça a sa nouvelle meilleure copine et pour finir l'intro d'enfant à la Walt Disney
Voilà voilà, c'est un avis personnel, le film a du bien et du moins bien mais il m'a suffisamment marqué pour que j'ai encore des scènes en tête et ça c'est cool spoiler: gros délire sur le début dans les favelas avec la musique des années 80 (au top) et la baston sur du Eddy Mitchel excellent

Dommage ! ... De bon ingrédients, quelques bonnes idées et références mais
recette sans odeur ni saveur. Je me suis ennuyé ferme tout au long du film...

Magnifique film. Un décor envoûtant, une remarquable interprétation, le scénario bien ficelé, une image léchée bref un excellent film de science-fiction français !

J'ai vraiment envie d'encourager ce genre de film, qui est trop rare dans le paysage audiovisuel français et si dur à mettre en production (et surtout en financement). Pour un premier film, Romain Quirot s'en sort vraiment bien. C'est coloré, avec une photographie superbe, de beaux plans et des FX plutôt bien maîtrisé, ou en tout cas utiles et bien intégrés à l'environnement et l'univers sans que ce soit too much. L'univers est bien mis en place, même si bien sûr on reconnait rapidement les inspirations fortes du réalisateur, avec beaucoup de clin d'oeil (Blade Runner, Mad Max, Star Wars, et même Léon...), mais qui n'est pas pour déplaire du tout. À part le clin d'oeil sur Léon qui m'a semblé vraiment poussé... surtout que Jean Réno fait partie du cast. Ça faisait un peu référence pour le satisfaire lui que pour vraiment la pertinence du rôle joué par Paul Hamy.
Alors ensuite, comme tout premier film, ça patauge un peu sur le scénario... où tout n'est pas expliqué, et certains aspects un peu flou. spoiler: J'ai pas trouvé la relation Petit frère / Grand frère bien développé... c'était un peu confus.
Et la révélation finale qui, de ce fait, était un peu sans saveurs réelles.
J'ai trouvé que Hugo Becker n'était pas toujours convainquant et assez irrégulier dans son jeu. On a du mal à s'y attacher profondément. Mais spoiler: le sacrifice de fin
, a quand même fonctionné émotionnellement. J'ai surtout été conquis par la prestation de Lya Oussadit-Lessert dans le rôle d'Elma. Je l'ai trouvé touchante, juste et la conclusion est en partie réussie grâce à elle et son jeu.
La musique est pleinement réussie et joue un grand rôle dans le renforcement des émotions sur certaines scènes. À la fois puissante et émouvante, avec là encore une profonde inspiration du côté de Hans Zimmer, une des soundtracks ressemble fortement à Interstellar.
Un premier film avec des défauts, mais qui fait tellement de bien de découvrir en tant que création française. En espérant qu'on redonne les clés à Romain Quirot pour un nouveau film de SF bientôt, avec une expérience acquise et un talent qui est bien là.

Ce film est sans doute une révolution. Il a ouvert une catégorie à lui tout seul. Car il est tellement… Il me manque des mots pour le décrire à sa juste valeur...donc "nul" n'est certainement pas assez "nul". Je cherche encore un mot plus "nul" que "nul".
Bon résumant, à part d'une "histoire" (là aussi je pense que le mot n'est pas digne de ce film) un jeu d'acteur tout simplement catastrophique, une mise en scène peut-être regardable par objet (j'adore en effet le lézard les premiers 2 secondes du fil), mais l'ensemble c'est tout simplement " (j'aimerais bien là aussi utiliser le même mot que je cherchais en haut), je ne parle pas de horribles tentatives de mettre des musique à la Tarantino, ce qui ressemble plutôt à un Français qui essaie de lire un poème en anglais et qui confond tous les mots.... qu'il m'a vraiment coupé le souffle. La seul lumière est l'apparition, est de Philippe Katerine, qui malgré tout était visiblement obligé, "d'arrêter le son"...parce que même un méga comique préfère visiblement de manger des bananes que de voir ce .... film.
Après 5 minutes je voulais sortir et je suis seulement resté à cause de ma femme, car nous avons dépensé 25 € et ont fait 40 minutes de voyages. Du coup, j'ai essayé de ne pas regarder le film, bien que j'étais obligé d'écouter. Mais un vrai film d'horreur dans le vrai sens du mot. In fine, j'aurais du quand même sortir. Parce que rien peut justifier chaque minutes de douleur...
Par pitié pour toute personne avec un QI au-dessus de 10, arrêtez de réaliser des films comme cela …

1/5 pour ne pas mettre 0 parce qu'il y a des gens qui ont bossé dessus... d'un ennui... l'idée de départ était plutôt bonne, mais tout s'enchaîne sans lien apparent.. comme si plusieurs idées ont été mélangées pour faire ce film : on voit les habitants au début puis plus personne ou quasi pendant le film... on voit l'armée mais on ne comprend pas pourquoi... on ne comprend pas le rôle du frère en méchant, et les pouvoirs qu'il a... pourquoi er comment le père peut avoir ce rôle alors que la planète est autant en misère... les personnages apparaissent limite sans réelle raison... trop bizarre
Je me suis ennuyée tellement c'était invraisemblable. Si je n'avais pas été accompagnée je serai partie...

très très bon film de science-fiction qui ne va pas plaire à tout le monde,
c'est un film avant tout très poétique avec une esthétique incroyable, un jeu d'acteur permettant d'entrer dans le film et une musique ayant un vrai rôle narratif dans l'histoire !!

un film à voir si vous aimez les films poétique, si vous voulez voir un film de science-fiction à l'américaine, vous allez être très deçu.

D'après moi ce film est une pépite scénaristique la psychologie est des plus intéressantes mais malheureusement deux c*nard dans la salle m'ont un peu gâcher mon expérience

Loin d’exister dans le cœur et l’esprit du public, la science-fiction française pourrait gagner un peu plus de terrain dans un avenir proche. Ce même avenir où Romain Quirot nous promet la chute de l’humanité, dont la régression justifie la fuite de son dernier espoir. Sans fondamentalement se laisser emporter par les inspirations du fan du genre qu’il est, le réalisateur prolonge le succès de son court, à coup d’ambiance techno-pop et dans un cadre familier et unique à la fois. Nous sommes pourtant de notre côté de l’Atlantique, face à l’audace de ceux qui ont pu élever ce projet jusqu’à son prototype le plus réconfortant. De cette manière, une voix s’affirme et une personnalité s’en dégage. La quête vers la raison et l’horizon appelle à l’onirisme là où on ne l’attendait pas, mais là où nous devions le découvrir, sur le grand écran.

L’apocalypse est en vue et elle rêve d’accomplir sa destinée en arrachant les derniers vestiges d’une Terre, fracturée jusque dans l’esprit de ceux qui subsistent et qui s’attachent à leur relique. Le tout est d’identifier et de comprendre la nature de cette dernière, notamment chez le spationaute Paul W.R. (Hugo Becker), qui s’émancipe de force de toute la sève émotionnelle qui l’a longtemps bercé. Son voyage l’emmène loin de la vie et pourtant, les bonnes rencontres se forgent tout comme les bonnes retrouvailles. La jeune Elma (Lya Oussadit-Lessert), adroite pour manier le langage, mieux que ses aînés, finit par apprivoiser celui qui dérive de sa mission. La justesse de ce personnage en fait le point fort de cet élan surréaliste. Et le plus séduisant dans tout cela, c’est que le cinéaste aime composer son œuvre comme un bricoleur façonnerait sa première maison. Tout y est, tout est à sa place, mais il reste de la marge pour affiner la face cachée du mélodrame.

La faute du manque de recul et d’expérience selon nous et il n’y a pas de raisons de l’esquiver. Quelques raccourcis scénaristiques, des dialogues passablement adaptés à l’image et autres caractérisations faiblardes de personnages prennent souvent le pas sur la sincérité du récit. Pourtant, il n’y a pas lieu de bouder notre plaisir d'accompagner l’effort, qu’il soit honorable, maladroit ou parfaitement maîtrisé. Une scène de pugilat, où Eddy Mitchel s’invite est un encouragement de taille, dès lors qu’il sert magnifiquement une mise en scène jubilatoire. D’un genre à l’autre, du western à l’invocation du méta, c’est au cinéma que tout se joue et que les enjeux renouent les spectateurs avec des personnages attachants, quand bien même ils souffrent de la mélancolie qu’ils cultivent. Elliot (Paul Hamy) est donc le fardeau d’une intrigue qui nécessite son ivresse, afin d’appuyer un peu plus sur la corde du deuil non résolu et qui détermine toute la fragilité émotionnelle de ceux qui n’entendent que la détresse et les malheurs d’autrui. Le héros trouve en lui une véritable force, une sensibilité, à porter la charge d’une planète condamner par ses excès, qu’il confond avec curiosité.

Finalement, la générosité des références qui ornent l’essai lyrique tient autant de la littérature, avec notamment Saint-Exupéry, Verne, Hergé et les comics Métal Hurlant, que du cinéma, également à redécouvrir. Sans oublier une playlist explosive, mais peu nuancée. « Le Dernier Voyage » constitue davantage un petit pas pour un Quirot, qui rêve d’un plus grand pour la science-fiction française. Avec les moyens et l’astuce de rendre sa partition ludique, il convient de replacer cet argument aux côtés d’un « Blood Machines », tout aussi rigoureux et inventif dans son mashup cosmique. Jean Reno et Philippe Katerine, ayant proposé le meilleur d’eux-mêmes confirme les bonnes intentions et peut-être une nouvelle complicité entre le cinéma français et un genre qui n’appartient plus qu’à Hollywood.

Pour un premier film, Romain Quirot n'a pas hésité à s'aventurer dans le domaine de la science-fiction estampillée "made in France" en adaptant son court-métrage du même nom. Et le résultat a dépassé toutes mes attentes.
Quirot nous propose un road-trip touchant et mélancolique sur fond de fin du monde en rendant hommage à d'illustres prédécesseurs comme "Star Wars", "Mad Max" ou le plus intimiste "Melancholia".
Pendant une heure et demie, le film nous permet de nous évader en suivant la traque de ce cosmonaute refusant d'accomplir sa destinée, en nous offrant des images dignes de grands films de SF, une photographie soignée, des effets visuels convaincants et franchement beaux, un son parfait, et une bande son mélangeant hits des années 80 et mélodies tantôt mélancoliques, tantôt rythmées.
Le casting est parfait, comédiens de premier et second plan assurent très bien leurs rôles, hormis Jean Reno qui garde malheureusement la même expression durant tout le film, ce qui dénote un peu avec les relations qu'entretient son personnage. Une mention particulière pour la jeune Lya Oussadit-Lessert, bouleversante dans le rôle d'Elma, gamine débrouillarde au caractère bien trempé.
Cette invitation au voyage futuriste est la preuve que le cinéma de genre en France sait nous offrir un pur moment de cinéma, qui de manière surprenante arrive à mélanger les genres, en mixant la SF au genre dramatique en passant par le thriller. Une agréable surprise qui nous permet de rêver et de nous évader le temps d'une séance et qui à l'avenir pourrait devenir un nouvel exemple de prise de risque réussie pour le cinéma français !! 4/5

Dans un futur proche & indéterminé, la Terre semble vivre sa 6ème extinction. Les ressources s’amenuisent et on exploite les ressources d’une mystérieuse Lune rouge pour son énergie. Sauf que cette dernière fonce droit sur la Terre et seul un astronaute répondant au nom de Paul W.R. est capable de la détruire. L’ennui, c’est qu’il reste introuvable…

Comme bien souvent avec les adaptations de courts-métrages, si le film tient la cadence sur un format court, ce n’est pas une évidence qu’il en soit de même lorsqu’il se retrouve transposé en version longue. La preuve en est avec cette adaptation du court-métrage Le Dernier Voyage de l’énigmatique Paul W.R. (2015) qui affichait 17min au compteur et qui se retrouve par conséquence, péniblement étiré sur près de 90min.

Le Dernier Voyage (2021) est le premier long-métrage de Romain Quirot qui adapte ici son propre film où il retrouve deux acteurs qui figuraient déjà dans le court-métrage, à savoir Hugo Becker dans le rôle-titre, ainsi que Bruno Lochet dans le rôle du pompiste.

D’emblée, ce qui pose problème avec le film, c’est son scénario. Pas une seule fois il ne parvient à décoller, c’est bien simple, rien n’est fait pour captiver ou retenir en haleine le spectateur. A croire que le film aurait été réalisé sous Lexomil®. On serait tenté de croire que cette vaine tentative S.F. ne repose que sur son enrobage, avec son esthétique léchée, sa séduisante affiche et son sympathique casting (sauf que, sans surprise, Jean Reno est relégué au second plan et n’apparait même pas dix fois en tout et pour tout). Face à la faiblesse scénaristique évidente de son film, le réalisateur se rabat sur d’autres artifices, à grands renforts d’effets de style et autres influences 80’s, avec une jolie esthétique certes et une B.O. sympathique. Sauf que tout cela est bien mince pour tenir en haleine le spectateur.

Non seulement l’écriture du scénario parait maladroite mais diverses incohérences viennent nous taper dans l’œil. L’intrigue se déroule en France mais le tournage a eu lieu à Ouarzazate (même pour un film post-apo, le désert marocain ne peut se faire passer pour une région française, niveau crédibilité, on repassera). Ajouter à cela, divers "détails" (certes pas importants mais qui ne passent pas non plus inaperçu), comme si le réalisateur avait voulu y insuffler un petit côté « américain » à son oeuvre, à en voir la station-service qui ressemble trait pour trait à une station essence US (et pour cause, ils ont tout simplement repris l’un des décors du film La Colline a des yeux - 2006, d'Alexandre Aja), ce qui détonne complètement dans un décor censé être situé en France. Quid de l’utilisation d’une Peugeot 504 (plutôt étrange d’intégrer une voiture des années 60 dans un film de S.F. très connoté années 2000 avec hologrammes & voitures volantes. Là aussi, ça décrédibilise complètement l’intrigue et nous rappel une fois de plus que l’on se trouve au Maroc, pays où pullulent les fameuses 504 justement). On évitera de s’attarder sur les voitures volantes (tous les plans en intérieur montrent des véhicules avec des soubresauts alors qu’une voiture volante n’est pas censée accuser la moindre secousse dû à la route, sans parler de la séquence de la fusillade devant le cinéma, où la voiture en ressortira avec aucun éclat ni vitre cassée).

Alors certes, avec son côté onirique et poétique, le film s’avère joli visuellement parlant, mais en termes de narration c’est catastrophique. On ne comprend pas où souhaite en venir le réalisateur, encore moins les tenants et les aboutissants, 90min d’un road-movie qui brasse du vent pour un final qui laisse clairement sur notre faim (tout ça pour ça !). Même si j’avais voulu être indulgent sous prétexte que l’on a peu de film S.F. dans le paysage audiovisuel français, j’ai beaucoup de mal à lui trouver des qualités. Les influences sont (trop) nombreuses et cela dessert son propos, face à un scénario abscons et ce, malgré certaines qualités visuelles.

► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄

Les films de SF français sont rares, et même si ce dernier présente des défauts, il reste un très bon film avec de superbes effets, de bon acteurs ( mention spéciales à Lia oussadit-lessert qui a tout le potentiel d'une future grande actrice).
Ce film fait aussi du bien car cela change des superproductions américaines, et qui a le mérite de tenter quelque chose de rarement vue dans le cinéma français .