Manipuler pour mieux régner. "Inexorable" est un film dit d'intrusion avec une femme qui va jouer sa partition à la perfection pour arriver à ses fins. Lorsque Marcel et Jeanne embauchent la timide et discrète Gloria, ils pensent avoir trouvé la perle rare pour s'occuper de leur foyer et de leur fille, mais c'est sans compter sur les véritables intentions de la jeune femme. La seule zone d'ombre de ce thriller dramatique et sulfureux concerne les motivations de Gloria. S'agit-il d'une vengeance personnelle ou d'un simple plaisir sadique de détruire les autres ? Pour le reste, le schéma est connu avec la nouvelle bonne à tout faire qui ment et manipule ses victimes pour atteindre son but. Ce qui fait la différence avec un simple téléfilm, c'est la réalisation qui est solide et la très bonne performance des acteurs que ce soit Alba Gaïa Bellugi avec sa bouille innocente ou l'épatant Benoît Poelvoorde. On prend plaisir à voir cette descente aux enfers, car cette famille n'est pas la plus attachante. Le personnage de Jeanne est d'ailleurs particulièrement énervant à donner des leçons au lieu d'agir. Elle paie certes des services, mais c'est de sa famille qu’il est question. En somme, un thriller psychologique et érotique plutôt sympathique et prenant.
Les dialogues sont parfois inaudibles, c'est insupportable, voilà pourquoi 2 étoiles. Concernant les comédiens, ils sont tous très bons, mais l'histoire ... baclée, cespoiler: tte fille inconnuspoiler: e qui débarque, aspoiler: cceptée d'embléspoiler: e spoiler: par la famillespoiler: , sans CV, sans référenspoiler: ces, ça n'a pas despoiler: senspoiler: s. La fin, baclée elle aussi, trop expéditive. Assez déçue dans l'ensemble.
Scénario plus que simpliste et qui se résume en une phrase: une fille amoureuse d'un écrivain et qui cherche à établir une relation amoureuse. N'y voyez rien d'autre. Nul. Aucune intrigue.
Une jeune fille qui semble mué par d'étranges desseins débarque dans une famille fortunée du milieu littéraire. Et les belles feuilles où le pouvoir de l'argent ne l'empêcheront pas d'imploser. Un thriller implacable, avec parfois une belle colorimétrie empruntant au Giallo et une scène d'anniversaire d'enfant très perturbante mais au service d'un film au déroulement plutôt convenu. C'est bien mais ça aurait pu être encore mieux.
Mauvais ... on n'y croit pas une seconde musique hurlante, un benoit P décevant qui se met à accepter des scènes de c... où rien n'est suggéré vulgaire et maladroit qui n'apporte rien à histoire du reste incomprehensible où même le générique masque l'ultime chance d'y comprendre quelquechose...
Très grand amateur de comédie je me suis laissé entrainer par ce thriller et je ne suis plutôt pas déçu. Film très sombre, très noir avec un Benoit Poelvoorde qui excelle dans ce film. Une famille dans une immense maison très vide et qui manque de vie laisse entrer dans leur foyer cette jeune fille venue de nulle part... Les choses dérail assez vite et j'ai su me laisser séduire jusqu'au bout.
J'ai hésité à voir ce film car je n'aime pas le jeu d'acteur de Poelvoorde, mais je me suis laissez tenter pour Alba Bellugi la gamine de 3X Manon qui est une des plus grosses claque du cinéma Français. Bah j'ai eu du mal a terminé ce film, le grain, la photo est plutôt degeu, j'ai détesté cette recherche d'esthétisme, cette image floue, rouge, ces filtres a gogo, et a l'inverse Poelvoorde m'a agréablement surpris, sans parler d'Alba Bellugi qui incarne autant la joie que le désespoir avec brio. Les acteurs sont saisissant, l'histoire elle l'est beaucoup moins, des le début on sens que ca va partir en vrille, dommage que le réalisateur n'est pas sur faire monter la tension en nous infligeant un malaise dès le début du film
Je suis impressionnée par les critiques presse!!! Ce film est une horreur absolue! C'est juste moche, gore et grotesque! Même le son est mauvais! Non non non!!! Inexorable ne relève pas à la fois de "la peinture de mœurs, du drame social ou du thriller psychologique"!!! C'est juste un mauvais film, lent, gore et grotesque!!! Une horreur!!!
"Inexorable"...ment : inconsistant, sans fond, unicolore (du gore, du gore...)... Le Destin reconditionné à la mode du pire roman de gare racoleur et crapoteux. AU SECOURS ! Poelvoorde à son pire, aussi. Ce machin est implacablement NUL: rien à sauver spoiler: (et en plus, cruauté gratuite envers une bête innocente, "Ulysse").
Pitié pour le spectateur : qu'il se tienne bien au large de cette bouse...
Thriller sulfureux, haletant et anxiogène, Inexorable ? Pensez donc ! C’est juste un petit film français qui tente d’emprunter les codes du thriller horrifique US mais sans le savoir-faire des spécialistes du genre. Fabrice Du Welz signe là un film laborieux, où il n’y a rien à sauver. Pourtant il y avait les ingrédients pour faire un film angoissant et plein tension et de suspense. Mais très vite on se rend compte que pas grand chose ne fonctionne. La mise ne scène, lourde, scolaire, les personnages caricaturaux, mal composés, sans surprise… quant au scénario, là encore, c’est convenu et prévisible, et très vite on se contrefout de ce qui arrive à cette famille pour laquelle on ne ressent aucune empathie. Benoît Poelvoorde, qui n’est pas vraiment à son avantage dans le rôle, ne parvient même pas à sauver le film.
De prime abord, on peut se dire que l’on a déjà vu cette histoire mille fois. Une famille, une grande maison isolée dans laquelle ils emménagent pour X ou Y raison et surtout un intrus – ici une intruse – à défaut d’une présence maléfique et qui va jouer les trouble-fête. Et un film qui va alterner les genres, du psychologique au thriller en passant par un soupçon de gore. Et on ne peut en effet nier que la trame principale de « Inexorable » n’a rien de bien original, surtout qu’elle est associée au concept éculé de l’écrivain et de son livre qui vont faire s’entremêler fiction et réalité. On peut donc l’affirmer sans peine : ce n’est certainement pas le scénario de ce long-métrage qui nous interpelle et qui va nous faire aimer le film. Non, c’est bien le savoir-faire de Fabrice du Welz qui parvient à rendre une histoire des plus classiques bien plus palpitante et réussie qu’elle ne le laissait croire.
Fabrice du Welz est un réalisateur inclassable, à l’univers très particulier, qui s’est essayé à plusieurs genres en y injectant toujours sa patte si singulière et unique dans le paysage du cinéma français. D’ailleurs avec quelques accointances avec un certain Gaspard Noé, notamment dans le traitement sans concession de ses sujets. Des choc (du bizarre « Calvaires » au complètement fou « Allelluia »), en passant par ses polars (le malaimé mais pourtant efficace « Colt 45 » à son passage américain avec le très bon « Message from the king »), jusqu’à la beaucoup moins réussie chronique enfantine « Adoration », le cinéaste a développé un cinéma bis cohérent et intrigant au sein du cinéma français. Il y a distillé ses influences et des récurrences qui lui sont propres et qu’il régurgite de-ci de-là dans ce qui semble être son film le plus accessible avec cet « Inexorable ». Mais, plus les minutes passent, et plus ce thriller à priori classique devient étrange, un tantinet extrême (rien à voir néanmoins avec certains de ses précédents films) et en accord avec le reste de son œuvre.
Et c’est justement dans ces creux que l’on apprécie le plus ce nouveau long-métrage exécuté de main de maître et très inspiré. On sort de là satisfait car on a eu ce qu’on attendait : en l’occurrence un suspense captivant et sous tension avec, en plus, des fulgurances comme le cinéaste sait si bien les créer. Le stress venant de cette intruse (impeccable Alba Gaia Bellugi) monte crescendo et on sent bien que tout cela va dégénérer. Et si le film pose ses bases calmement, il se mue peu à peu de polar chabrolien à une série B violente et dégénérée jusqu’à un final radical et nihiliste du meilleur effet. On apprécie également la manière dont du Welz s’approprie le château qui accueille ce huis-clos, proche du fantastique, et la manière dont il confectionne ses plans, bourrée d’idées. Alors si tout cela peut paraître téléphoné de prime abord, « Inexorable » n’en demeure pas moins un bon thriller haletant, jusqu’au-boutiste et tout de même parfois surprenant dans la manière dont il bouscule les codes établis. Et on est jamais mieux satisfait désormais que de voir Poelvoorde dans ce type de rôles où il excelle sur le tard.
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Marcel Bellmer (Benoît Poelvoorde) est un romancier qui n’a jamais réussi à retrouver le succès rencontré par son premier livre, « Inexorable ». Il emménage avec sa femme, Jeanne (Mélanie Doutey), et sa fille, Lucie, dans l’immense demeure familiale que son beau-père leur a laissée à sa mort. Leur sérénité est vite bouleversée par l’arrivée d’une jeune inconnue Gloria (Alba Gaïa Bellugi).
J’avais tant entendu de mal d’"Inexorable" que je n’étais pas allé le voir à sa sortie, en pleine campagne présidentielle. Télérama l’exécute en trois phrases : « On ressort consterné de ce gros film qui tache, où tout, des dialogues à l’intrigue en passant par la musique, semble hurler sa haine de la subtilité ». Le Monde est à peine plus indulgent en trois paragraphes. J’ai profité d’un mois de juin bien pauvret pour rattraper mon retard dans une petite salle parisienne dont la programmation est construite pour les retardataires de mon espèce.
Je m’attendais à un mauvais téléfilm ; aussi n’ai je pas été trop déçu. M’aurait-on annoncé un chef d’oeuvre, j’aurais sans doute crié à l’imposture. Bref, une fois encore, mon jugement est lourdement influencé par la somme de mes préjugés.
Le scénario d’"Inexorable" n’est guère original. Il emprunte à une veine déjà maintes fois utilisée : l’histoire de l’écrivain raté dont la renommée s’est artificiellement construite sur une imposture ("Un homme idéal," "Eva"…). Mais on peut compter sur Fabrice Du Welz, ex-jeune prodige du cinéma belge, lentement déclassé faute de ne jamais avoir décroché le succès qui aurait fait décoller sa carrière, pour ne pas se borner à le filmer platement.
Fabrice Du Welz est un cinéaste de genre et entend le rester. Inexorable flirte avec le giallo. D’ailleurs il est interdit aux moins de douze ans. Une interdiction bien sévère pour un film qui n’est pas si horrifique que ça. Mais le film réussit efficacement à créer une ambiance oppressante dans ce grand château perdu au fond de la forêt des Ardennes et à raconter une histoire autour d’une interrogation : quel lourd secret cache la mystérieuse Gloria ?
"Inexorable" s’appuie sur un trio d’acteurs remarquables. On a beau voir Benoît Poelvoorde presqu’aussi souvent que Isabelle Huppert, je ne me lasse pas de la richesse de son jeu, qui sait osciller entre le comique le plus désopilant et le drame. Mélanie Doutey me charme depuis vingt ans. Ses rides lui vont bien. Alba Gaïa Bellugi (la Prune du "Bureau des légendes") n’a qu’un seul défaut qu’on lui pardonnera : sa sœur cadette, Galatéa, est plus douée qu’elle.
A la mort de son père, une célèbre autrice emménage dans le manoir familial avec sa fille, et son mari, également écrivain. Un jour, une jeune fille s’immisce dans leurs vies et va bouleverser leur quotidien. Avec “Inexorable”, Fabrice Du Welz signe un thriller convenable qui ne surprend néanmoins pas. L’atout du film réside surtout dans la prestation, pour une fois calme, du comédien Benoît Poelvoorde. On sourit également devant l’actrice Alba Gaia Bellugi, en parfait sosie de Charlotte Gainsbourg dans les années 80. Une fiction sur les passions folles qui parcourt un chemin emprunté mille fois et qui n’étonne que lors de la scène de hard rock en robe rouge. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com