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Paul Hackett
6 abonnés
17 critiques
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2,0
Publiée le 6 novembre 2022
Un casting que l'on sent investi mais dans un scénario, pourtant écrit à trois, qui donne l'impression d'avoir été vu 512 fois: en gros quelqu'un de souvent zinzin, malveillant, qui s'incruste dans une gentille petite famille (en vrac "Mort un dimanche de pluie" "La Main sur le Berceau", "The Nanny" avec Bette Davis, ou"Chanson Douce" récemment avec une Karin Viard terrifiante/ et "Un homme Idéal" pour la partie Poelvoorde). Du coup ce thriller censé glisser vers le malaise m'a malheureusement laissé totalement indifférent, attendant tranquillou un déroulé prévisible. Sinon l'image est soignée, le décor du château plutôt bien utilisé, Poelvoorde et Doutey se retrouvent dans des scènes de cul scabreuses, et Alba ressort sa moue boudeuse de "3XManon" (très bien cette série d'ailleurs). Pas bien compris les retours globalement très positifs sur ce "Inexorable".
Drame très classique par son scénario (du déjà vu), son déroulé et son final. On attend le côté thriller qui ne vient pas (pourtant les 20 dernières minutes auraient pu être exploité). On se rabat sur les personnages, assez bien interprétés sans être scotchant, avec en fil rouge le mystère du pourquoi (assez vite dévoilé). Pas original ni créatif. 2.5/5 !
Alors là, je suis scotché. Ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi mal à l'aise avec un film. Même si on se doute de la fin, l'histoire tient la route et que c'est bien joué. Bravo, maintenant je vais découvrir les films de ce réalisateur, j'ai hâte.
Aucune idée un peu originale et une fin très mauvaise. Certes, Melany Doutey et Benoît Poelvoorde jouent très juste, sauf dans quelques scènes finales, mais Galatéa Bellugi n'a pas la présence et la subtilité qui pourrait donner de la crédibilité à son personnage. Résultat médiocre, avec en prime quelques longueurs ennuyeuses.
Grosse déception. J'attendais beaucoup mieux de Fabrice du Welz. "Inexorable" ne vaut pas mieux que ces séries B américaines genre "la baby sitter" avec l'incontournable ado mystérieuse qui s'immisce dans une famille pour accomplir une vengeance... Donc, 90 minutes ultra prévisibles et agaçantes, quasiment sans suspense avec des personnages et un scénario en carton. Formellement, ça fait beaucoup d'effort pour être original avec tout ces plans en drone mais c'est du déjà vu, rabâché... Et ce château immense sans presque aucun meuble, dans laquelle vit la famille, on y croit pas une seconde! Et cette musique assourdissante, pas du tout adaptée au projet... Les acteurs ? Ils font ce qu'ils peuvent avec des personnages stéréotypés et risibles. Franchement, passez votre chemin, zappez moi ça !
Ce Thriller noir, parfaitement dirigé par Fabrice Du Welz, nous embarque dans l'histoire mystérieuse d'une famille ou la tension monte graduellement. Le réalisateur Belge nous offre un suspense grandissant tournant en psychose dramatique. Le scénario plutôt trouble de Joséphine Hopkins et Aurélien Molas nous propose une histoire lugubre et violente à na pas conseiller à tous publics. Le film bénéficie d'une excellente distribution ; si Mélanie Doutey et Benoît Poelvoorde sont très bons dans leur personnage respectif, Alba Gaia Bellugi, est elle aussi parfaitement crédible ; elle réalise une grande prestation d'actrice dans le rôle très délicat de Gloria.
Ce thriller accumule les invraisemblances flagrantes: comment peut-on concevoir qu'une famille accueille une étrangère aussi facilement ? qu'elle lui confie un travail après avoir limogé la gouvernante en place sans aucun fondement ? que Gloria puisse mettre la main sur les lettres sans aucun indice ? que Jeanne parvienne à confondre une morsure humaine et de chien ? Bref, rien ne tient la route dans ce scénario. La réalisation est très académique et force même parfois des effets franchement ridicules. Le casting quant à lui est à la peine, mise à part Alba Gaia Bellugi qui relève un peu le niveau général de la production.
Un peu malsain, pas très original, prévisible. Juste du mal à comprendre comment on peut confondre une morsure de chien à celle d'un humain et l'accueil de la jeune femme est trop simple, personne ne fait ça.
Pas le film de l'année mais fait le taf. petit thriller sans prétention. Inexorable est passabl.
Résumé à la con : Une famille descendant directement de la lignée bourgeoise de Crésus ramasse complètement par hasard une jeune crève-la-dalle et décide de lui accorder sa confiance au point d’en faire leur gouvernante.
L’avis cool : Ce huis clos étouffant tourné en 16 mm est tout simplement d’une beauté folle. La pellicule, le travail sur la lumière et le son, la mise en scène, tout est soigné et d’une grande élégance. Un véritable travail d’artisan du 7ème Art! Le scénario de ce thriller psychologique est simple mais pas simpliste et réalise l’exploit de faire perdurer le malaise jusqu’au générique de fin. Les acteurs sont excellents et Benoît Poelvoorde livre une performance magistralement dramatique.
L’avis moins cool : L’intrigue de ce film noir peut sembler très balisée et le déroulement manquer de surprise mais la volonté première du réalisateur semble tenir plutôt au fait d’écailler le vernis social que de livrer un pur exercice de style. Quoi qu’il en soit, c’est un huis clos dont vous ne pourrez vous extraire pendant et après le visionnage. Comme souvent avec le cinéma de Fabrice Du Welz, vous risquez de ne pas sortir de là indemne.
D’autres films du genre qui vont te mettre mal à l’aise : ELLE, 2016 - Paul Verhoeven SÉRIE NOIRE, 1979 - Alain Corneau
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Même si l'on comprend assez rapidement ce qu'il va se passer et pourquoi, "inexorable" reste un bon thriller à huit-clos, doté d'une photographie et d'une bande son (autant au niveau du pur travail sur l'ambiance sonore vivante qu'à celui de la composition de la musique originale) qui s'unissent remarquablement bien au scénario et n'ont rien à envier, en terme de qualité, au brillant jeu des acteurs.
Finalement, pour parvenir à 4/5, il ne manquait finalement que davantage de subtilité dans le scénario. Peut-être l'allonger un peu aurait suffi à densifier ce qu'il a d'inexorable, justement ? Peut-être le rendre moins prévisible, aussi, certainement.
En tout cas, on ne s'ennuie pas, et si le film ne révolutionne pas le genre et qu'il sera oublié assez rapidement, la réalisation est à saluer et ce genre de cinéma français à encourager.
je suis un grand fan de Fabrice du weltz, je serais tout de même objectif sur cette oeuvre cinématographique qui traitera de l'amour, mais surtout du vice de la femme, l'emprise et le pouvoir qu'elle peut avoir sur un homme et toute une famille.
une oeuvre destructrice comme le réalisateur sait parfaitement bien mettre en avant.
Les comédiens sont excellents dans leur jeux et le trait de caractère des personnages bien pensé.
Carrière compliquée, commencée en 2004 avec « Calvaire », pour Fabrice Du Welz, le réalisateur belge aux points de vue radicaux très affirmés qui ne lui apportent guère le soutien du grand public et sur lesquels il admet peu de concessions, s’attirant même quelques déconvenues sur les plateaux comme sur celui de « Colt 45 » où il a dû être remplacé à la demande des deux acteurs principaux. Malgré tout, obstiné, il parvient à poursuivre une carrière qui si elle n’est pas prolifique contient tout de même sept longs métrages. Avec « Inexorable » où il retrouve son compatriote Benoît Poelvoorde qui faisait une courte apparition dans « Adoration », il fait une incursion plus que méritoire dans le film d’angoisse. Benoît Poelvoorde désormais entré dans l’âge mûr doit fatalement se poser des questions sur la suite de sa carrière quand il constate comme d’autres, l’indigence des comédies actuelles dans lesquelles il ne semble plus avoir réellement sa place. Ses meilleurs moments dans ce domaine où il excellait sont sans doute derrière lui. D’autre part, à la manière d’un Bourvil autrefois, le natif de Namur a toujours été très convaincant dans les films lui demandant d’exposer sa face sombre à l’écran. « Entre ses mains » d’Anne Fontaine en 2005, « Coco avant Chanel » encore d’Anne Fontaine en 2009 ou le sublime et incompris « Une histoire d’amour » d’Hélène Fillières en 2013 lui doivent beaucoup. Fabrice Du Welz n’avait certainement pas de crainte excessive quand il a présenté à Benoît Poelvoorde son projet. Effectivement très bien entouré par la jeune et troublante Anna Gaïa Belluga et par une Mélanie Doutey parfaite en grande bourgeoise s’évertuant à se la jouer simple mais n’hésitant jamais à faire jouer sèchement le rapport de classe dès qu’elle n’est plus dans sa zone de confort, le grand comédien qu’est Benoît Poelvoorde apporte toute sa complexité à cet écrivain en panne d’inspiration après un succès d’édition sans lendemain qui s’effeuille au propre comme au figuré face à la mystérieuse jeune intruse (Anna Gaïa Belluga) qui s’immisce dans le couple qu’il forme avec l’héritière d’un grand éditeur après qu’ils ont décidé d’occuper la grande demeure du prestigieux défunt. Dès lors, sournoisement mais implacablement, le passé et ses cohortes de questions vont venir briser un équilibre fragile. La trame est classique et sans doute pour cette raison, Du Welz a décidé de ne pas la mener à son terme, laissant le spectateur face à des vides qu’il ne sera pas toujours heureux de devoir combler. On pense notamment à celui adepte d’un genre en général plutôt balisé et dont il attend un dénouement lisible. Le tout est magnifiquement filmé par Du Welz comme à chaque fois et sans doute encore plus quand il est secondé à la photographie par Manuel Dacosse dont l’empreinte est facilement identifiable. Bon retour pour Benoît Poelvoorde dans le genre noir même si le film n’a pas eu le succès qu’il méritait. Espérons qu’il continuera à prendre les chemins de traverse où il trouvera désormais davantage matière à exprimer son talent. Malheureusement, la comédie française actuelle ne peut plus avoir pour les comédiens excentriques de sa trempe qu’une fonction alimentaire.