AlloCiné
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Votre avis sur Mother Land ?
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Entre psychologie et horreur, ce film nous transporte dans 2 mondes où plutôt de visions différentes par rapport aux 2 enfants. Je vous conseille car du début à la fin on arrive pas réellement à répondre à la question... Est ce que c'est réel ou non ?!
Un conte horrifique abordant le conditionnement doctrinal, la transmission des rites et les dérives de la figure parentale, servi par un high concept assez simple : un microcosme familial survivant dans les bois dans un prétendu monde post-apo via une corde à laquelle s’attacher ainsi qu’une maison en bois où se réfugier, analogues d’une protection divine et purificatrice, face à une supposée entité maléfique extérieure.
Le film joue jusqu’à son dernier plan sur l’ambiguïté de sa menace, laissant la liberté d’interprétation au spectateur : La mère, incarnée par une Halle Berry très convaincante, dit-elle la vérité ? La rivalité fraternelle de ses deux fils (dont les jeunes acteurs sont par ailleurs très bien dirigés), homologues à Cain et Abel ou à Jacob et Ésaü, sert donc de terreau à cette dichotomie entre le fervent croyant discipliné et le sceptique, se querellant pour l’affection de leur matriarche et la légitimité du doute cartésien.
Cette remise en question de la « Foi », ou tout simplement des convictions inculquées, est d’autant plus appuyée lorsque l’arc narratif d’Halle Berry prend une tournure simultanément christique et pathologiquement questionnable à la fois (selon la perception des évènements), ou lorsque le « mal » (allégorie, au choix, du péché ou des dérives psychotraumatiques) est symbolisé par une figure serpentine. Tous ces éléments cheminant par ailleurs au décor infernal du climax, appuyant d'autant plus sur ses références sémiotiques.
Loin d’être la meilleure proposition d’Aja, le monsieur n’étant pas un manche et n’ayant plus ses preuves à faire dans le paysage horrifique, la maitrise technique et les thèmes abordés restent assez pertinents pour que Mother Land (Never Let Go) se révèle digne d’intérêt à bien des égards. On regrette néanmoins un manque d’audace et de radicalité qui aurait probablement donné plus de consistance au métrage, tant esthétiquement que narrativement.
Le film joue jusqu’à son dernier plan sur l’ambiguïté de sa menace, laissant la liberté d’interprétation au spectateur : La mère, incarnée par une Halle Berry très convaincante, dit-elle la vérité ? La rivalité fraternelle de ses deux fils (dont les jeunes acteurs sont par ailleurs très bien dirigés), homologues à Cain et Abel ou à Jacob et Ésaü, sert donc de terreau à cette dichotomie entre le fervent croyant discipliné et le sceptique, se querellant pour l’affection de leur matriarche et la légitimité du doute cartésien.
Cette remise en question de la « Foi », ou tout simplement des convictions inculquées, est d’autant plus appuyée lorsque l’arc narratif d’Halle Berry prend une tournure simultanément christique et pathologiquement questionnable à la fois (selon la perception des évènements), ou lorsque le « mal » (allégorie, au choix, du péché ou des dérives psychotraumatiques) est symbolisé par une figure serpentine. Tous ces éléments cheminant par ailleurs au décor infernal du climax, appuyant d'autant plus sur ses références sémiotiques.
Loin d’être la meilleure proposition d’Aja, le monsieur n’étant pas un manche et n’ayant plus ses preuves à faire dans le paysage horrifique, la maitrise technique et les thèmes abordés restent assez pertinents pour que Mother Land (Never Let Go) se révèle digne d’intérêt à bien des égards. On regrette néanmoins un manque d’audace et de radicalité qui aurait probablement donné plus de consistance au métrage, tant esthétiquement que narrativement.
Alexandre Aja revisite ici les contes horrifiques. Et comme dans les contes, cela ne fait pas vraiment peur. Le film mêle frisson, fantastique et tension psychologie. On ne sait jamais vraiment si la menace est réelle ou fantasmée. Est-ce de la folie pure ? Un fanatisme religieux ? Un gros trauma psychologique qui se manifeste par des hallucinations ? Le film passe son temps à nous perdre, dès que l’on pense avoir percé le secret et donc savoir ce qui va arriver ensuite, une scène vient tout remettre en cause (notamment avec un rebondissement au milieu du film qu'on ne voit pas venir (le seul du film ceci dit)). Les sujets abordés sont donc multiples et intéressant (la symbolique de la corde, l’amour maternel, le besoin des enfants de s’émanciper, la foi ou le doute, etc.). Cependant, la mise en œuvre pèche un peu. Malgré le fait que les acteurs soient bons (Halle Berry est totalement investie dans le rôle et le film dont elle est productrice), on a du mal à être complément captivé et à entrer en empathie avec eux et à trembler pour eux. La faute peut-être à un scenario un peu paresseux au sujet des personnages et jamais vraiment inventif. Souvent, il ne se passe pas grand-chose à l’écran, la tension retombe pendant longtemps, ce qui laisse du temps au spectateur pour se poser des questions et donc sortir du film. Rien à redire sur la photographie et les décors, la maison a une véritable présence. Pour finir, un film pas désagréable mais un peu convenu.
dès le départ le film nous fait douter de la mère, la question qui se pose : comment les gosses vont-ils survivre alors qu'ils sont confrontés au paranormal et à la réalité au moins tout aussi terrifiante.
On souhaite savoir toute la vérité à la fin du film mais c'est oublié que l'une de nos plus grande peur c'est celle de l'inconnu.
Je me suis attaché aux perso, j'ai aimé les effets spéciaux, je ne me suis pas ennuyé
On souhaite savoir toute la vérité à la fin du film mais c'est oublié que l'une de nos plus grande peur c'est celle de l'inconnu.
Je me suis attaché aux perso, j'ai aimé les effets spéciaux, je ne me suis pas ennuyé
bonne surpris mais thriller pas film d horreur bonne fin bref pas mal en ces temps ou pas gros chose de bon a ce mettre sous la dent pour hallo la win
L'intrigue est intéressante mais la réalisation ne l'a met pas assez en valeur. De plus, les séquences horrifique ne le sont pas du tout, nous sommes sur un thriller-épouvante au mieux pour les quelques scènes présentes. En revanche le jeu d'acteur mérite qu'on y consacre quelques mots car il est quand même bon.
Bon, au delà de la grosse méthafore sur couper, ou pas, le cordon, un réel sentiment de malaise et d'angoisse. Aggravé par le fait que le danger pourrait provenir de la personne censée vous protéger. La mère. Bref pour moi à ne pas rater si vous êtes amateur du genre.
Bon film un poil dérangeant dont on ne comprend pas toute l'histoire, manque de détails à mon goût.
Heureusement que j'étais en charmante compagnie pour passer cette histoire intéressante mais pas assez précise.
Heureusement que j'étais en charmante compagnie pour passer cette histoire intéressante mais pas assez précise.
Alors franchement je suis pas difficile sur les films mais là c’est une catastrophe totale, film très long avec des actions se comptant sur les doigts d’une main. Bien que le cliché d épouvante soit bien fait avec la maison dans la forêt etc ça reste très long et très ennuyant. Franchement si vous hésitez à regarder ce film changez vite d’idées car la sieste sera garantie…
Un bon jeu d'acteurs, les enfants sont impressionnants. Néanmoins, le scénario est du déjà vu, aucun frisson et pas vraiment de surprise....rien de nouveau, c'est assez décevant.
Nul soi-disant un film d'horreur il y a rien de horreur dans ce film 0 suspense scénario pitoyable un film qui finit par être ennuyeux tu te perds et ça devient lassant je déconseille fortement ce film
le scénario du film est solide. J'ai passé un bon moment à regarder ce film. Je le recommande volontiers.
Film très plat, assez fainéant dans sa réal. Son histoire est assez prévisible et certains choix de scénario sont assez douteux. Je ne recommanderais pas de payer pour le voir.
L'univers est intéressant, les rebondissements peuvent tenir en haleine . Cependant il y a beaucoup de moments très soporifiques , et la fin ? J'apprécie le dénouement, mais ce qu'il se passe juste avant ? meh
Presque deux heures de suspens pur ! J’ai adoré Motherland pour bien des raisons.
Déjà, parce qu’Alexandre Aja arrive encore à nous surprendre. Si la bande annonce promettait un film commercial avec un énième concept pour post-apocalyptique (à la manière de Sans un bruit ou Survivre récemment), il n’en est finalement rien ! Ce Motherland a une véritable dimension psychologique et questionne sur la transmission des peurs d’une mère à ses enfants.
Dans un décor macabre, le film exploite des problématiques que l’on croit inventées par la folie d’une maman au passé tumultueux. Et alors que l’on se persuade que tout n’est qu’une large mise en scène dans sa tête, le film s’amuse à saccager nos théories pour nous laisser en haleine jusqu’au dernier plan du métrage.
Mais si le doute sur la véracité de ces menaces maléfiques plane pendant tout le film, les menaces physiologiques, elles, sont bien réelles. June (campée par Halle Berry) et ses deux enfants meurent de faim au milieu de cette forêt sinistre qui n’a rien d’une providence. Cet axe secondaire permet au scénario de ne pas s’essouffler. Il approfondit le lien entre les trois personnages, alliés dans leur désespoir mais profondément en désaccord idéologique.
Je ne mets pas 5 étoiles parce que la fin, a mon sens, souffre d’un petit passage à vide. Elle aurait aussi peut être mérité d’être plus explicite. Sans cela, Motherland est un très bon film du genre qui a su s’approprier les bons codes sans tomber dans le cliché. Chapeau !
Déjà, parce qu’Alexandre Aja arrive encore à nous surprendre. Si la bande annonce promettait un film commercial avec un énième concept pour post-apocalyptique (à la manière de Sans un bruit ou Survivre récemment), il n’en est finalement rien ! Ce Motherland a une véritable dimension psychologique et questionne sur la transmission des peurs d’une mère à ses enfants.
Dans un décor macabre, le film exploite des problématiques que l’on croit inventées par la folie d’une maman au passé tumultueux. Et alors que l’on se persuade que tout n’est qu’une large mise en scène dans sa tête, le film s’amuse à saccager nos théories pour nous laisser en haleine jusqu’au dernier plan du métrage.
Mais si le doute sur la véracité de ces menaces maléfiques plane pendant tout le film, les menaces physiologiques, elles, sont bien réelles. June (campée par Halle Berry) et ses deux enfants meurent de faim au milieu de cette forêt sinistre qui n’a rien d’une providence. Cet axe secondaire permet au scénario de ne pas s’essouffler. Il approfondit le lien entre les trois personnages, alliés dans leur désespoir mais profondément en désaccord idéologique.
Je ne mets pas 5 étoiles parce que la fin, a mon sens, souffre d’un petit passage à vide. Elle aurait aussi peut être mérité d’être plus explicite. Sans cela, Motherland est un très bon film du genre qui a su s’approprier les bons codes sans tomber dans le cliché. Chapeau !
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