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    Novecento (1900)
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    111 critiques spectateurs

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    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 juin 2008
    Dieu que c'est lourd et long... Avec Novecento, on peut dire que Bertolucci ne fait pas dans la dentelle ! Où diable est passé le trouble dérangeant de son précédent film ( Le Dernier Tango à Paris )? Cette vaste et interminable fresque parie sur la débilité du spectateur avec de fâcheuses certitudes : si l'on est communiste, on est foncièrement bon et généreux ; si l'on est capitaliste, on est inévitablement mauvais et égoïste ( je schématise à peine ). Certes, la base narrative du film est intéressante : deux amis, Olmo et Alfredo, nés tous deux dans la campagne italienne du début du XXeme siècle, divergent dans leur conception de la politique au fil des années qui les ont séparé puis rapproché. Seulement voilà : Bertolucci ne parvient pas à éviter le piège de la caricature, et ce malgré l'interpétation nuancée des deux personnages principaux ( mention spéciale à Depardieu qui, à cette époque, était capable de déplacer des montagnes ). Bref, une intrigue grossière dans laquelle se perdent De Niro et Depardieu. A mon avis, le film aurait gagné à être moins long et moins appuyé dans son idéologie ( on frise la machine propagandiste ). Qu'est-il arrivé à Bertolucci pour qu'il nous livre un résultat aussi manichéen ? En revanche, la musique d'Ennio Morricone est géniale, tout comme la parabole du train. Très décevant au final, malgré certaines qualités ( dont l'ambition du projet ). Dommage...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 août 2013
    Avec "1900" ("Novecento" en italien, ce qui signifie "XXe siècle"), attendez-vous à tout sauf à une fresque retraçant les cinquante premières années du siècle précédent en Italie. Je n'ai strictement rien appris de cette période, pourtant riche en événements, de l'histoire de la péninsule -autant consulter Wikipédia. L'intrigue se concentre dans un petite village de la campagne émilienne où s'affrontent en toile de fond communistes et fascistes. L'accent est mis sur la relation qu'entretiennent Alfredo, fils de propriétaire terrien qui deviendra "padrone", et Olmo, leader des paysans qui cultivent les terres du précédent. Pendant les cinq heures profondément interminables que dure le film, le spectateur subit les aventures de ces deux amis d'enfance que tout oppose. Enfin, "aventures" est un bien grand mot puisque pas grand chose ne se passe en vérité, quelques embrouilles par-ci, des histoires de bonnes femmes par-là. Passez votre chemin si vous voulez de l'épique. A la vérité, l'adjectif qui qualifie le mieux "1900" est celui de pénible. Son visionnage intégral tient de l'exploit tant le trop long-métrage de Bertolucci est laborieux voire -à mes yeux- insupportable. Cela tient essentiellement à son aspect littéralement propagandiste : "1900" est un film politique dédié à la gloire du communisme -Rifenstahl n'aurait pas mieux fait en son temps. Bertolucci chausse ses plus gros sabots et filme jusqu'à l'écoeurement des gentils marxistes tout plein en proie à des vilains fascistes à la solde de Satan. Et pour montrer au spectateur par trop sceptique à quel point ces derniers sont inhumains, quoi de mieux que de nommer le chef de la bande Attila (Hitler ç'aurait été trop gros) et de le filmer en train d'éclater à coup de boule un chat ou pulvériser sans raison le crâne d'un enfant en le balançant contre un mur. Heureusement que Bertolucci sait manier la caméra...de même, De Niro et, surtout, Depardieu livrent une prestation irréprochable (j'y ajouterai Sterling Hayden, un acteur que j'apprécie beaucoup) : cela sauve "1900" du naufrage total, et encore...A regarder uniquement si vous voulez voir les zboubs de Robert et de Gérard dans le même plan.
    Anaxagore
    Anaxagore

    130 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 octobre 2006
    «Novecento» (1975) de Bertolucci n'est pas le chef-d'oeuvre que l'on dit! Le tableau qu'il nous brosse des mutations sociales et politiques de l'Italie de 1900 à 1945 est de soi fort intéressant, mais il constitue à bien des égards du sous-Visconti. 1° Comme chez ce dernier, la réalisation est très classique mais sans la maîtrise exceptionnelle qui a fait la réputation du célèbre comte. 2° Les acteurs surjouent outrageusement et le pathos, omniprésent, assomme le spectateur jusqu'à l'écoeurement. Si l'on excepte les deux personnages principaux qui ont une réelle consistance psychologique, les autres sont tous des caricatures. En particulier, les deux fascistes de service, Attila et sa compagne, sont de purs guignols sans aucune crédibilité. On doit d'ailleurs souligner, d'une manière plus générale, combien le réalisateur est sommaire et partial dans son évocation du fascisme, au point de ne pas convaincre un seul instant. Comme on aurait pu s'y attendre, les fascos sont des vilains pas beaux méchants, tandis que les communistes sont tous des doux gentils. Comment croire une seule minute à cette caricature? 3° Si l'ensemble du film se laisse regarder sans ennui, il faut faire exception pour la dernière demi-heure qui relève de la plus pure propagande stalinienne, avec petits drapeaux rouges dans toutes les mains et sourires de circonstance devant le miracle socialiste. 4° La musique de Morricone sombre dans la facilité et est parfaitement formatée pour plaire. 5° Dernier problème, et non des moindres: l'absence d'une véritable version originale, avec le résultat que l'on doit se farcir dans toutes les langues des doublages épouvantables qui accentuent encore la théâtralité excessive du jeu des acteurs. En clair, «Novecento» est un film qui n'est pas à la hauteur de ses ambitions et qui, tout communiste qu'il soit, cache fort mal ses visées commerciales. On oubliera vite...
    pierrre s.
    pierrre s.

    441 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 janvier 2018
    1900 est une fresque démesurée et hautement ambitieuse, qui finalement tombe à plat. L'histoire a pourtant de quoi nous intéresser. Mais elle a tendance à faire dans le manichéisme, voir dans la propagande. Un film trop inégal, qui aurait gagné a être plus court (d'au moins une heure) et dont la violence constante n'apporte pas grand chose.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2011
    Juste après Dernier tango à Paris (1972), Bernardo Bertolucci s'est attelé à une oeuvre imposante, une fresque épique et militante qui du haut de ses 300 minutes (5h00) nous entraîne au coeur de l'Italie du XXème siècle. 1900 (1976) raconte l'Histoire de l'Italie à travers deux garçons, nés le même jour et dans le même village. Leurs deux parcours s'entrechoquent au fur et à mesure que l'Italie vie ses années sombres (la Première Guerre Mondiale, les revendications sociales, la montée du fascisme, la Seconde Guerre Mondiale, la chute du fascisme, etc).
    Bernardo Bertolucci en restitue une magnifique fresque historique, sublimée par des images et plans de toutes beautés, où une distribution internationale se donne à fond pour incarner leur personnages et faire ainsi exploser leur rage face caméra. Ainsi on retrouve dans les principaux rôles Robert De Niro & Gérard Depardieu (magnifiques) ainsi que Donald Sutherland, avec à leurs côtés Burt Lancaster & Sterling Hayden.
    L'ensemble étant soutenu par une remarquable B.O composée par Ennio Morricone, une oeuvre à la violence soutenue et à la sexualité plus qu'explicite, vous en conviendrez donc à ne pas laisser ce film entre toutes les mains.
    Rémi P.
    Rémi P.

    28 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2022
    Dans l'histoire du cinéma, de nombreux cinéastes ont étés fascinés par l'idée de réaliser une grande fresque épique, brassant plusieurs époques et plusieurs destinées, comme Il était une fois en Amérique ou La Porte du Paradis. Peut-être moins connu que ces grands classiques, 1900 (ou Novecento en VO) n'en reste pas moins l'illustration parfaite de ce type de cinéma. Avec ce film, Bernardo Bertolucci signe un grand portait de l'Italie de la première moitié du XXème siècle, en nous racontant l'histoire de la lutte prolétarienne, du développement communiste, de la Première Guerre Mondiale, de l'essor du fascisme jusqu'à sa chute... Le tout à travers les regards de Olmo, paysan, et de Alfredo, propriétaire terrien. Tout un programme ! Cependant, je dois admettre être plutôt déçu sur plusieurs points, suite à mon visionnage : tout d'abord, malgré la densité de l'histoire racontée, l'intrigue est pauvre et de nombreuses longueurs se font vite ressentir, notamment au cours d'un premier acte désastreux (sorte de prologue de plus de 2h30) dans lequel il se passe très peu de choses et où les rares situations intéressantes sont filmées de manière anecdotiques, comme si Bertolucci semblait plutôt être intéressé par sa mise en scène, certes sublime, que par son histoire. Cependant, le deuxième acte sauve véritablement le film, car c'est dans celui-ci que les enjeux dramatiques et les personnages sont le plus développés, et que l'on assiste aux moments les plus forts notamment grâce à des situations plus intimistes. L'autre principal reproche que l'on peut faire au film est que l'on est vite agacé par la pensée binaire de Bertolucci, qui distille tout au long du film son message plus que douteux, à savoir que selon lui les patrons sont forcément les ennemis et que les paysans sont forcément les alliés... Si ce sont ses idées, grand bien lui fasse, mais nous spectateurs n'avons pas à supporter ce genre de propos simplistes, qui relèvent plus du manifeste politique que du cinéma... D'autant plus que de nombreuses situations dans le film visent à nuancer cette idéologie (notamment à travers le personnage de Alfredo, qui est foncièrement bon et qui ne se laisse pas embrigader par les fascistes). Mais ces maladresses sont tout de même contrebalancées par de nombreux points positifs, comme la formidable photographie de Vittorio Storaro (magnifiée par la restauration numérique), la magnifique musique d'Ennio Morricone, ou encore la formidable galerie de personnages, tous interprétés par des acteurs géniaux comme Depardieu, De Niro (dont la jeunesse semble immortelle) ou encore Sutherland (très bon dans le rôle du cruel Attila). On reprochera aussi à Bertolucci de faire parfois preuve de beaucoup de complaisance dans la réalisation de scènes très choquantes (le meurtre du chat, puis du garçon, notamment) et pas forcément nécessaires. Mais malgré cela, 1900 reste tout de même une œuvre assez fascinante et intéressante à regarder, même si ses défauts n'en font pas le chef-d’œuvre auquel on aurait pu s'attendre...
    maxime ...
    maxime ...

    250 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2014
    Novecento divise autant par la forme que par les idées défendus. 5 H je peux enduré, si chaque minute est utile alors oui mais ici je trouve des longueurs et l'ennui ma vite gagné et ceux juste après la première heure. C'est pourquoi je l'est vu en deux temps. Car il y a aussi de bonnes choses à en tiré notamment de la passion et une trace de l'histoire et plutôt bien retranscrit quoique un peu trop romancé autour des deux personnages principaux mais autrement il y a qualité. J'ai eu du mal avec les comédiens d'une grande froideur, trop caricaturé et le jeu d'acteurs ne pas particulièrement plu. Voila ce que j'en tire de la première partie ...

    En ce qui concerne la suite, les minutes filent à une vitesse folle. Les problèmes de rythme s'efface et la passion prend aisément le dessus. Les acteurs sont aussi beaucoup plus inspiré Gerard Depardieu et Donald Sutherland en tête, d'ailleurs ce denier joue son rôle de barge de manière exceptionnelle spoiler: l’assassinat du jeune Patrizio est terrible, bien pire que le paysan qui se mutile au début
    . 1900 reste une grande expérience à testé dans sa vie de part ce qu'il raconte mais aussi pour l'énorme travail effectué par Bertolucci.
    djacno T.
    djacno T.

    37 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 mai 2013
    Long et sans intérêt. De nombreux moments à gerber.
    Prométhée
    Prométhée

    4 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 décembre 2018
    Si Bertolucci fait preuve d'une grande maitrise technique, dans ses plans, ses cadrages, ses mouvements de caméra, le propos d'une fresque historique sur la naissance de la conscience prolétarienne et du fascisme en Italie est terriblement naïf et manichéen. Le jeu des acteurs difficilement appréciable du fait des doublages pour les différents comédiens ne facilite pas l'identification aux personnages.

    12/18
    AMCHI
    AMCHI

    5 915 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2008
    Dès le générique une magnifique musique d'Ennio Morricone nous prend aux tripes, 1900 c'est du véritable 7ème Art somptueux, un casting incroyable, une histoire forte, puissante, bouleversante ; une mise en scène qui restitue à merveille un pan de l'histoire de l'Italie. En regardant 1900 on savoure un grand instant de cinéma.
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    70 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2015
    Enormissime film, interprétation remarquable, fresque historique, long sans etre ennuyeux. Juste Magnifique, des images gravées dans ma mémoire.
    coperhead
    coperhead

    26 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juillet 2014
    Chef d'Oeuvre tout simplement malgré quelques longueurs mais qui ne nuisent pas à la beauté du film..
    Bernard D.
    Bernard D.

    114 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2022
    « 1900 » (Novecento) est un film fleuve de Bernardo Bertolucci (1976) qui dure 5 h 10 avec 2 parties. Il retrace toute l’histoire de l’Italie depuis 1900 dans une grande propriété en Émilie avec sa structure pyramidale : le propriétaire terrien, son régisseur et sa ferme dans laquelle plusieurs familles de paysans travaillent dur. Il est intéressant de noter que la mécanisation de l’agriculture a permis d’améliorer les rendements (et donc les bénéfices) et de réduire le nombre d’ouvriers agricoles qui prendront alors conscience de leur sort… avec après une grève en 1908 la naissance du socialisme/communisme et en contre-coup l’aide financière apportée par les grands propriétaires terriens au mouvement des chemises noires. Le 27 janvier 1900 (jour de la mort de Giuseppe Verdi), 2 enfants naissent : Alfredo, le fils du propriétaire, interprété à l’âge adulte par Robert de Niro, et Olmo, le fils bâtard d'une famille de métayers interprété lui par Gérard Depardieu. De façon tout à fait surprenante me semble-t-il pour l’époque, les 2 enfants grandissent ensemble et sont amis même s’ils ne cessent de se chamailler. Alfredo va grandir dans l’ombre de son père qu’il n’aime pas tandis qu’Olmo va s’engager sur le plan politique.
    La seconde partie débute avec la mort du maître et c’est bien sûr Alfredo qui reprend la relève. Olmo lui conseillera de ne pas prendre Attila (un Donald Sutherland terrifiant) comme régisseur, conseil vain et Attila de devenir le chef local des chemises noires. La famille va se disloquer et quitter le domaine sauf une tante d’Alfredo qui s’allie à Attila et à eux deux ils commettront de réelles atrocités (cf. le chat, l’enfant, la vieille femme spoliée de ses biens…). Alfredo va se marier avec Ada (Dominique Sanda), la muse d’un oncle cocaïnomane et pédopornographe. Mal mariée, elle va sombre dans l’alcool et Alfredo sera hanté par le fait qu’elle le trompe avec Olmo… Le film se termine le 25 avril 1945 avec la libération de l’Italie. Dans l'épilogue, Attila est tué par les paysans, Alfredo est jugé pour complicité mais épargné et Olmo de déclarer le patron symboliquement mort. Pour ma part, la dernière scène est de trop : on y voit Alfredo et Olmo vieillis qui continuent de se chamailler pour rien… comme si leurs convictions politiques n’avaient finalement jamais été.
    Un film à voir absolument au cinéma pour apprécier la beauté des scènes rurales et des mouvements de foule tout en étant bercé par la partition musicale de Ennio Morricone.
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 699 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2021
    J 'avais vu "1900" lors de sa sortie en salle dans les années 70 et il avait fait beaucoup de bruit. C'est un film que j'aie revu depuis quatre ou cinq fois et plus je le revois plus je m'aperçois de sa force. Il est vraisemblable que Bertolucci réalise ici son dernier très grand film. Les acteurs sont tous exceptionnels, la photo est magnifique, le thème et les sujets abordés ( politique et intime) sont percutants. Il me semble toutefois que la dernière demi heure de cette première partie, souffre de quelques longueurs. Pour cette raison, je ne mettrai pas 5 étoiles, à ce grand film.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    210 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2011
    Une inoubliable merveille de Bernardo Bertolucci, une fresque absolument saisissante de plus de cinq heures (un très long film donc, mais sans la moindre longueur et j'ajoute même que ça aurait été dommage qu'il soit plus court). "1900" est un film d'un immense génie, que ce soit ses acteurs, son scenario, sa bande-originale... Tout est absolument puissant ! Robert De Niro et Gerard Depardieu forment un tandem franchement fort, Donald Sutherland est impressionnant... Et la partition de Ennio Morricone est sincerement magique. Du grand art, un vrai chef d'oeuvre.
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