Mon compte
    Fuis-moi je te suis
    Note moyenne
    3,6
    271 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Fuis-moi je te suis ?

    21 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    3 critiques
    3
    9 critiques
    2
    5 critiques
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    tixou0
    tixou0

    711 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2022
    Un 2e volet largement décevant, semble-t-il - au moins durant la moitié du temps (une grosse heure sur deux). Avec de nombreux "ventres mous", ce faisant. Regain d'intérêt quand "Il" se met à fuir, et que "Elle", à défaut de pouvoir le "suivre", sait savoir compter sur son obstination, méthodique - un coup de pouce (tarifé) n'étant pas interdit... Le fond de l'affaire est un drame finalement bovaryste dans ses prémices (peut-on apprécier, rétrospectivement), mâtiné de suffisamment de fatalisme extrême-oriental, pour constituer un cocktail scénaristique appréciable, à défaut d'être enthousiasmant !
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    349 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Dans ce deuxième volet du diptyque (« Suis moi, je te fuis / Fuis moi, je te suis »),on continue à suivre les aventures de Tsuji qui a décidé d'oublier définitivement Ukiyo et de se fiancer avec sa collègue de bureau. Ukiyo, quant à elle, ne se défait pas du souvenir de Tsuji mais cette fois, c'est lui qui a disparu. La deuxième partie ne déçoit pas mais montre les limites de l’exercice auquel s’est plié le cinéaste. Sorte de miroir inversé du premier, il montre cette fois Ukiyo face aux désirs de 3 hommes (son mari, son amont et Tsuji).
    Sont encore une fois exploités les frustrations vécues à tous les niveaux de la société japonaise et les comportements parfois enfantins dans lesquels se réfugient les victimes de la pression sociale.
    Une scène assez parlante illustre assez bien l’esprit du film car on y voit les deux protagonistes tester des pistolets à eau qui deviennent un final des « armes » dans la lutte entre les sexes.
    Est-ce le dispositif un peu répétitif qui voit les individus transgresser des tabous de la société nippone et se livrer à des séances d’autodénigrement…
    On ressent un peu de lassitude à la fin du second volet et même peu d’attachement pour les protagonistes de l’histoire.
    Mettre en place un récit symétrique est intéressant mais un peu comme un film de Rohmer peut laisser un peu froid quand il est trop visible à l’écran.
    islander29
    islander29

    881 abonnés 2 384 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2022
    Autant la première partie "Suis moi, je te fuis" révélait une problématique , une névrose amoureuse dans un univers angoissant, autant le deuxième volet "Fuis moi, je te suis" est beaucoup plus romantique et porteur d'espoir, avec un scénario toujours complexe et "tokyoïte", mais une histoire plus "claire" et qu'on ne peut anticiper à aucun moment du film....Ce dyptique est au fond une belle histoire d'amour, et nous confie un secret : "L'amour est un combat" qui n'ai jamais gagné, d'où les deux titres des films si vrais et éloquents , et que chacun dans sa vie aura vérifié ....Le film me parle, il est quelque part une leçon pour le spectateur européen, trop habitué à des psychologies plus matérialistes....La fin du film est juste magnifique avec , excusez du peu, du Mahler le plus romantique en musique.....Si vous avez vu le premier volet, ce qui était mon cas , vous ne pouvez rater le second volet....UN film à découvrir que je conseille subtilement
    traversay1
    traversay1

    3 676 abonnés 4 888 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2022
    Au départ, il y a un manga adapté par Kôji Fukada en une série de 10 épisodes, puis réduite pour le cinéma à 4 heures. Le choix a été fait, pour sa distribution française, d'une présentation sous forme de diptyque, ce qui peut se discuter. Après Suis-moi, je te fuis, un sentiment de frustration apparait et le mieux est encore d'enchaîner avec le second volet. Sinon, l'élan est un peu retombé et les circonvolutions de cette histoire d'amour au long cours perdent de leurs nuances et de leur alacrité. Au-delà des palinodies de ses deux personnages principaux, Fuis-moi, je te suis est aussi passionnant pour sa description du monde de l'entreprise et des rapports qui s'instaurent entre chefs et subordonnés, hommes et femmes, interconnectés avec les vies privées des uns et des autres, avec une prédominance des rumeurs, cancans et jalousies. L'insaisissable héroïne du film, avec sa psychologie complexe, domine largement les débats face à des hommes dans l'ensemble plutôt couards et dont on se demande parfois comment ils peuvent séduire la gent féminine. Globalement, Suis-moi et Fuis-moi composent une tapisserie sentimentale attrayante, non exempte de longueurs, cependant, et a contrario au rythme parfois trop rapide. Vu leur origine feuilletonesque, la chose n'a rien de surprenant et laisse quand même un brin moins énamouré qu'espéré. Quoique chacun, comme toujours, vibrera plus ou moins selon sa propre sensibilité et son expérience passée sur la carte du tendre.
    Cinememories
    Cinememories

    489 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2022
    Ce second volet confirme le format diptyque des deux épisodes, étroitement liés et qui souffre de sa structure sérielle, remodelée pour le grand écran. Kôji Fukada reprend donc là où il nous a laissé, sans temps mort, où le destin des personnages semble fuir ce fantasme dont on pouvait aspirer dans une première partie pleine de poésie et de réflexion. L’amour a ses failles et c’est de cette manière que le cinéaste continue à capter la détresse d’un homme et une femme, qui s’éloignent sans cesse afin de mieux se retrouver. Il n’est pas toujours évident de relancer cette machine, avec des enjeux qui grimpait à son sommet. Mais que l’on ne s’y trompe pas. Le jeu de séduction symétrique n’est pas équivalent dans la durée, mais dans ses nombreuses formes qui se diversifient dans les derniers instants. C’est un poil trop tard pour prétendre faire converser deux films, qui ne font que regarder dans le même sens depuis le début.

    Tsuji (Win Morisaki) vit dans une garçonnière au crochet de trois femmes, à différentes étapes de leur vie. L’âge ne compte plus et il faudra déterrer une bonne poignée de secrets avant de se prononcer sur la trajectoire de cet idéal masculin, qui existe pour protéger sa dulcinée. Ukiyo (Kaho Tsuchimura) est-elle l’une d’elles ou bien la seule pour qui il doit entièrement se dévouer ? C’est toujours la même question, dont la réponse sera évoquée dans un équilibre sincère en bout de course. Avant cela, c’est en territoire connu que le duo évolue, à la manière d’une provocation, suivie d’une excuse. Le schéma se répète avec insistance, malgré la portée symbolique de Ukiyo. Elle influence plus qu’elle ne le souhaite sur son entourage masculin, tantôt toxique, tantôt possessif. C’est dans l’ambiguïté entre la pitié et l’amour que le récit fascine, mais aussitôt la mèche allumée, une autre s’ajoute au paquet de feux d’artifices qui se prépare.

    Ce que l’on pouvait préalablement toucher, avec sensibilité, devient une affaire de redite, qui a tout pour plaire. Dommage que ce ne soit rectifier que dans la dernière demi-heure, qui prend du recul sur le rodéo sentimental qui a finalement poussé Tsuji à la fuite. C’est au tour de Ukiyo de prendre la place qu’elle mérite, dans un monde dont elle a tout à découvrir. Son élan, plein de maladresse séduit toujours, mais son entêtement reste fidèle au rôle qu’on lui associe, que ce soit au foyer ou au crochet d’un amant. Sa présence n’est ni salvatrice, ni réconfortante dans la mesure où elle émiette ses doutes dans le mauvais timing. On en veut pour preuve qu’elle ne sache pas qui elle est, car cette dernière ne parvient pas à se définir seule, mais uniquement à travers le regard d’un homme, qui la convoite ou qui la protège.

    « Fuis-moi je te suis » pourrait être une réponse à « Suis-moi je te fuis », mais la vérité est qu’il n’est que le prolongement d’une lecture qui s’éternise dans son cœur battant, où le jeune homme n’est pas à plaindre, bien au contraire. Les deux derniers chapitres qui composent l’intrigue constituent un retour de bâton inévitable pour le bienfaiteur et le spectateur qui croyait avoir toutes les cartes en main. Hélas, à ce jeu, Fukada répond par le désir, allié à une solitude encore plus forte. Cette dernière exploration campe toutefois sur la passivité d’une héroïne, pourtant insaisissable. En l’armant de ses plus grandes contradictions, il cherche ainsi à nous convaincre que la mélancolie qui la consume est la même qui anime son désir de chute dans le vide. Certains pourraient cependant ne pas la reconnaître, étant donné toutes les couches de complexité que l’on a superficiellement superposer au personnage, qui manque de s’envoler, à défaut de s’éveiller.
    norman06
    norman06

    352 abonnés 1 678 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2022
    Le second volet de ce diptyque est fidèle à l’esprit du premier mais ne réussit pas toujours à susciter une adhésion totale, en raison d’un scénario répétitif et d’un rythme lent. Mais le métrage se laisse voir sans ennui. Le dernières vingt minutes sont même très réussies et l’ensemble garde une réelle cohérence.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 400 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2022
    Une seconde partie à la "je t'aime moi non plus" qui comporte certes plus d'enjeux scénaristiques, mais qui aurait pu être franchement plus dynamique.
    Isabel I.
    Isabel I.

    40 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2022
    Une seule chronique car contrairement à ce que j'avais pensé ce ne sont pas deux films  mais bien un seul film en deux parties qui se suivent,  même s'il y a la volonté d'un effet miroir.
    Adaptation d'un manga "the real thing" ( Honki No Shirushi ) de Mochiru Hoshisato , qui dans un premier temps a donné lieu à une série TV de 10 épisodes.
    Un homme et 3 femmes,  il vit sans vouloir s'engager dans ses amours . Le destin le conduit à modifier sa  trajectoire de vie.
    Selon le chapitre un ou deux, la dynamique n'est plus là même et tant à inverser les rôles.
    Dans le premier,  le héros subit ou plus exactement il se laisse mener par la vie et  surtout celles de son entourage , les opportunités, les rencontres ;  il ne prend guère de décisions pour lui-même. Il veut aider et ce sont les autres qui l'amènent à avoir des aventures qui bousculent son existence.
    Dans le second, revirement, il cherche peu à peu à contrôler et provoque alors  plus de réactions chez les autres. Il n'est plus seulement celui qui suit . Conséquence de ses choix, il devient celui qu'on cherche et qui doit être sauvé. 
    Ce double  film serait  à mettre en lien avec la culture japonaise pour avoir les clefs d' une meilleure compréhension et cela m'a manqué. Les relations hommes-femmes en particulier... quelle place la femme a t-elle dans cette société japonaise très formatée ? Des thématiques qui donnent à réfléchir.
    L'histoire est assez lente, un peu décousue , il faut suivre ces personnages et accepter leur rythme.  Ne vous laissez pas décourager  par ces deux films quelque peu déroutants qui ne sont pas vraiment représentatifs de la qualité de  l' œuvre  de ce réalisateur et  je vous conseille de découvrir  "Hospitalité" sorti en mai 2021 mais créé en 2010, plus original plus amusant plus rythmé et que j'avais beaucoup plus aimé.
    Ici ce diptyque aurait pu n'être qu'un seul long métrage plus condensé pour donner plus de rythme et de densité au propos .  Peut-être l'idée était elle de respecter l'oeuvre originale du  Manga et du concept télévisuel mais est ce possible pour le format cinéma sans ennuyer le spectateur ?
    Sabine
    Sabine

    9 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2022
    J'ai découvert que ces deux films ("Suis-moi je te fuis" et "Fuis-moi je te suis") étaient la version cinématographique d'une série ("The Real Thing") en 10 épisodes, issue elle-même d'un manga. De mon point de vue l'histoire aurait gagné à être traitée en un seul film, plutôt qu'en deux. La redondance de certaines situations ne m'a rien apporté sinon un léger agacement (du genre : "oui j'ai compris..."). Ceci dit, je crois que le second film forme un élément cohérent qui pourrait se voir sans le premier et je l'ai trouvé beaucoup plus intéressant... Mais peu importe. Ce qui m'a surtout plu dans les deux films, c'est ce qu'ils nous montrent des relations hommes-femmes et de la société japonaise. Et j'ai beaucoup aimé les deux acteurs. Pas inoubliable, mais à voir, ne serait-ce que pour le dépaysement...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top