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    Fuis-moi je te suis
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    Goéland
    Goéland

    22 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2022
    Cette suite de « Suis-moi je te fuis » est tout aussi réjouissante que le premier épisode. Le jeu de chat et souris amoureux connait des variations mais la tension narrative ne s’atténue pas. On continue de circuler dans le Tokyo du quotidien et l’on va sur des quais du port pour des plans magnifiques. Le charme des deux acteurs principaux ne se dément pas, on adhère sans réserve à cette belle histoire par moment jubilatoire.
    tixou0
    tixou0

    675 abonnés 1 985 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2022
    Un 2e volet largement décevant, semble-t-il - au moins durant la moitié du temps (une grosse heure sur deux). Avec de nombreux "ventres mous", ce faisant. Regain d'intérêt quand "Il" se met à fuir, et que "Elle", à défaut de pouvoir le "suivre", sait savoir compter sur son obstination, méthodique - un coup de pouce (tarifé) n'étant pas interdit... Le fond de l'affaire est un drame finalement bovaryste dans ses prémices (peut-on apprécier, rétrospectivement), mâtiné de suffisamment de fatalisme extrême-oriental, pour constituer un cocktail scénaristique appréciable, à défaut d'être enthousiasmant !
    Yves G.
    Yves G.

    1 400 abonnés 3 418 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mai 2022
    Tsuji est, comme beaucoup de jeunes cadres japonais, au début de sa vie professionnelle. Il loge dans un appartement minuscule dont la seule originalité est son bruyant aquarium. Il travaille dans une PME qui vend des jouets et des feux d’artifice. Il y entretient, en violation du règlement intérieur qui les interdit, deux relations amoureuses parallèles avec deux collègues : Minako, une jeune employée frivole, et Hosokawa, la contremaitre, plus âgée et plus mature. Mais c’est de Ukiyo qu’il tombera amoureux après l’avoir rencontrée un soir dans des circonstances exceptionnelles : il lui sauve la vie en dépannant sa voiture bloquée sur un passage à niveau.
    Ukiyo se révèle vite une femme profondément instable, vivant dans la précarité, couverte de dettes et cachant un lourd passé. Pour la conquérir, Tsuji doit avaler bien des couleuvres jusqu’à la racheter à des yakuzas qui allaient la mettre sur le trottoir.

    "Suis-moi je te fuis" et "Fuis-moi je te suis" est l’adaptation d’une série télévisée en dix épisodes. Elle est diffusée en salles sous la forme de deux films de près de deux heures chacun (sortis à une semaine d’intervalle alors que leur visionnage d’une seule traite est conseillé). Leur titre chiasmatique [le mot pédant du jour !] laisse augurer une structure en miroir : on imagine volontiers qu’après avoir vu Tsuji courir après Ukiyo, les rôles se renverseront dans la seconde partie. Ce n’est qu’en partie vrai. Une autre fausse piste : on avait imaginé que les mêmes événements, vus par les yeux de Tsuji prennent, à travers les yeux de Ukiyo, une toute autre signification dans la seconde partie. Cette piste là n’est pas utilisée : la structure du récit est globalement linéaire, qui révèle peu à peu les pans du mystérieux passé de son héroïne.

    Après quatre heures de films, on sort frustré et déçu. On n’a pas vu l’ombre de la « fresque romanesque » promise par la publicité. Au contraire, on a dû ingurgiter une longue romance sirupeuse qui, lorsque la panne sèche menace, introduit un nouveau personnage : un yakuza philosophe, un mari trompé, un ancien amant désespéré….

    Le cinéma japonais est peut-être l’un des plus riches au monde. L’an dernier encore, "Drive my Car" recevait un accueil critique et public enthousiaste, ratait de peu la Palme d’Or et emportait l’Oscar du meilleur film international. Pour autant, ce qu’on en voit aujourd’hui en France ("The Housewife", "Contes du hasard et autres fantaisies", "Aristocrats"….) est au mieux très répétitif, au pire de plus en plus décevant.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    320 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Dans ce deuxième volet du diptyque (« Suis moi, je te fuis / Fuis moi, je te suis »),on continue à suivre les aventures de Tsuji qui a décidé d'oublier définitivement Ukiyo et de se fiancer avec sa collègue de bureau. Ukiyo, quant à elle, ne se défait pas du souvenir de Tsuji mais cette fois, c'est lui qui a disparu. La deuxième partie ne déçoit pas mais montre les limites de l’exercice auquel s’est plié le cinéaste. Sorte de miroir inversé du premier, il montre cette fois Ukiyo face aux désirs de 3 hommes (son mari, son amont et Tsuji).
    Sont encore une fois exploités les frustrations vécues à tous les niveaux de la société japonaise et les comportements parfois enfantins dans lesquels se réfugient les victimes de la pression sociale.
    Une scène assez parlante illustre assez bien l’esprit du film car on y voit les deux protagonistes tester des pistolets à eau qui deviennent un final des « armes » dans la lutte entre les sexes.
    Est-ce le dispositif un peu répétitif qui voit les individus transgresser des tabous de la société nippone et se livrer à des séances d’autodénigrement…
    On ressent un peu de lassitude à la fin du second volet et même peu d’attachement pour les protagonistes de l’histoire.
    Mettre en place un récit symétrique est intéressant mais un peu comme un film de Rohmer peut laisser un peu froid quand il est trop visible à l’écran.
    islander29
    islander29

    827 abonnés 2 319 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2022
    Autant la première partie "Suis moi, je te fuis" révélait une problématique , une névrose amoureuse dans un univers angoissant, autant le deuxième volet "Fuis moi, je te suis" est beaucoup plus romantique et porteur d'espoir, avec un scénario toujours complexe et "tokyoïte", mais une histoire plus "claire" et qu'on ne peut anticiper à aucun moment du film....Ce dyptique est au fond une belle histoire d'amour, et nous confie un secret : "L'amour est un combat" qui n'ai jamais gagné, d'où les deux titres des films si vrais et éloquents , et que chacun dans sa vie aura vérifié ....Le film me parle, il est quelque part une leçon pour le spectateur européen, trop habitué à des psychologies plus matérialistes....La fin du film est juste magnifique avec , excusez du peu, du Mahler le plus romantique en musique.....Si vous avez vu le premier volet, ce qui était mon cas , vous ne pouvez rater le second volet....UN film à découvrir que je conseille subtilement
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    220 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 mai 2022
    Comme on pouvait le craindre, la seconde partie est aussi indigeste que la première. C’est la même mécanique, avec des personnages toujours pas attachants. Si on a l’avantage dans ce second film d’entrer directement dans le film puisque l’on connaît déjà les personnages, on a aussi malheureusement déjà le premier dans les pattes… et on ne veut qu’une chose, que ce calvaire s’arrête.
    Arthus27
    Arthus27

    85 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2022
    Deuxième volet d'un diptyque (avec "Suis-moi je te fuis"). Encore plus que pour le premier volet, les personnages nous apparaissent insupportables. Seul le dernier quart du film parvient à nous proposer des enjeux intéressants et réalistes, alors que le personnage de Ukiyo semble être devenu miraculeusement sain d'esprit.
    Mais il intervient après + d'une heure 30 indigestes.
    AdamC
    AdamC

    55 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2022
    Cette deuxième partie est juste sublime
    Le film montre tellement bien les jeux amoureux qui existent dans la vie réelle
    Les déçu de l'amour les dilemmes moraux la vision autocentré de chacun sur son bonheur plutôt que sur celui de l'autre qu'on pense aimer
    Un chef d'œuvre
    Allez le voir
    Vous en ressortirez bouleverser
    L'amour ne suffit pas toujours
    traversay1
    traversay1

    3 403 abonnés 4 739 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2022
    Au départ, il y a un manga adapté par Kôji Fukada en une série de 10 épisodes, puis réduite pour le cinéma à 4 heures. Le choix a été fait, pour sa distribution française, d'une présentation sous forme de diptyque, ce qui peut se discuter. Après Suis-moi, je te fuis, un sentiment de frustration apparait et le mieux est encore d'enchaîner avec le second volet. Sinon, l'élan est un peu retombé et les circonvolutions de cette histoire d'amour au long cours perdent de leurs nuances et de leur alacrité. Au-delà des palinodies de ses deux personnages principaux, Fuis-moi, je te suis est aussi passionnant pour sa description du monde de l'entreprise et des rapports qui s'instaurent entre chefs et subordonnés, hommes et femmes, interconnectés avec les vies privées des uns et des autres, avec une prédominance des rumeurs, cancans et jalousies. L'insaisissable héroïne du film, avec sa psychologie complexe, domine largement les débats face à des hommes dans l'ensemble plutôt couards et dont on se demande parfois comment ils peuvent séduire la gent féminine. Globalement, Suis-moi et Fuis-moi composent une tapisserie sentimentale attrayante, non exempte de longueurs, cependant, et a contrario au rythme parfois trop rapide. Vu leur origine feuilletonesque, la chose n'a rien de surprenant et laisse quand même un brin moins énamouré qu'espéré. Quoique chacun, comme toujours, vibrera plus ou moins selon sa propre sensibilité et son expérience passée sur la carte du tendre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 mai 2022
    Si la première partie du dyptique (Suis-moi je te fuis) était intéressante, la seconde (Fuis-moi je te suis) est, elle, passionnante. Le caractère d’Ukyo y est fort bien dessiné, le personnage s’avérant beaucoup plus complexe que ce que l’on aurait pu croire initialement. De manipulatrice dénuée de sentiment véritablement profond vis-à-vis de Tsuji, on la découvre jeune femme indécise, incertaine, rongée par la culpabilité et la peur de faire mal à l’autre. Et, hasard de la vie, l’autre est et a été multiple. La pitié pour l’un, l’amour ou ce qu’elle imagine comme tel s’il existe réellement pour l’autre, qu’est-ce qui va prendre le pas chez elle, qu’est-ce qui va lui révéler ce qu’elle désire au plus profond d’elle-même Elle réussit finalement à faire un choix fort, passant au-dessus d’une n-ième tentative de chantage. Mais tout ne sera pas résolu et son destin tracé pour autant, son indécision ayant fini par décourager et par faire fuir celui que, nous, spectateurs, pensons d’évidence lui être destiné. Le retrouvera-t-elle, réussira-t-elle à la convaincre de la certitude de ses sentiments ?

    Fukada nous raconte probablement une fable. Une fable sur l’incommunicabilité profonde des êtres, sur l’asymétrie, au moins temporelle, des sentiments au sein du couple. Mais tout cela n’est au final pas si grave, nous dit-il. Les oscillations de nos états d’âmes, bien illustrées par les titres en miroir des deux épisodes, délimitent au final un bassin d’attraction beaucoup plus large, et donc plus solide, dans l’espace de nos sentiments, que ne serait un point unique et stationnaire dans un absolu infini, un amour idéal, éternel et inatteignable parce que trop parfait.
    Cinememories
    Cinememories

    465 abonnés 1 448 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2022
    Ce second volet confirme le format diptyque des deux épisodes, étroitement liés et qui souffre de sa structure sérielle, remodelée pour le grand écran. Kôji Fukada reprend donc là où il nous a laissé, sans temps mort, où le destin des personnages semble fuir ce fantasme dont on pouvait aspirer dans une première partie pleine de poésie et de réflexion. L’amour a ses failles et c’est de cette manière que le cinéaste continue à capter la détresse d’un homme et une femme, qui s’éloignent sans cesse afin de mieux se retrouver. Il n’est pas toujours évident de relancer cette machine, avec des enjeux qui grimpait à son sommet. Mais que l’on ne s’y trompe pas. Le jeu de séduction symétrique n’est pas équivalent dans la durée, mais dans ses nombreuses formes qui se diversifient dans les derniers instants. C’est un poil trop tard pour prétendre faire converser deux films, qui ne font que regarder dans le même sens depuis le début.

    Tsuji (Win Morisaki) vit dans une garçonnière au crochet de trois femmes, à différentes étapes de leur vie. L’âge ne compte plus et il faudra déterrer une bonne poignée de secrets avant de se prononcer sur la trajectoire de cet idéal masculin, qui existe pour protéger sa dulcinée. Ukiyo (Kaho Tsuchimura) est-elle l’une d’elles ou bien la seule pour qui il doit entièrement se dévouer ? C’est toujours la même question, dont la réponse sera évoquée dans un équilibre sincère en bout de course. Avant cela, c’est en territoire connu que le duo évolue, à la manière d’une provocation, suivie d’une excuse. Le schéma se répète avec insistance, malgré la portée symbolique de Ukiyo. Elle influence plus qu’elle ne le souhaite sur son entourage masculin, tantôt toxique, tantôt possessif. C’est dans l’ambiguïté entre la pitié et l’amour que le récit fascine, mais aussitôt la mèche allumée, une autre s’ajoute au paquet de feux d’artifices qui se prépare.

    Ce que l’on pouvait préalablement toucher, avec sensibilité, devient une affaire de redite, qui a tout pour plaire. Dommage que ce ne soit rectifier que dans la dernière demi-heure, qui prend du recul sur le rodéo sentimental qui a finalement poussé Tsuji à la fuite. C’est au tour de Ukiyo de prendre la place qu’elle mérite, dans un monde dont elle a tout à découvrir. Son élan, plein de maladresse séduit toujours, mais son entêtement reste fidèle au rôle qu’on lui associe, que ce soit au foyer ou au crochet d’un amant. Sa présence n’est ni salvatrice, ni réconfortante dans la mesure où elle émiette ses doutes dans le mauvais timing. On en veut pour preuve qu’elle ne sache pas qui elle est, car cette dernière ne parvient pas à se définir seule, mais uniquement à travers le regard d’un homme, qui la convoite ou qui la protège.

    « Fuis-moi je te suis » pourrait être une réponse à « Suis-moi je te fuis », mais la vérité est qu’il n’est que le prolongement d’une lecture qui s’éternise dans son cœur battant, où le jeune homme n’est pas à plaindre, bien au contraire. Les deux derniers chapitres qui composent l’intrigue constituent un retour de bâton inévitable pour le bienfaiteur et le spectateur qui croyait avoir toutes les cartes en main. Hélas, à ce jeu, Fukada répond par le désir, allié à une solitude encore plus forte. Cette dernière exploration campe toutefois sur la passivité d’une héroïne, pourtant insaisissable. En l’armant de ses plus grandes contradictions, il cherche ainsi à nous convaincre que la mélancolie qui la consume est la même qui anime son désir de chute dans le vide. Certains pourraient cependant ne pas la reconnaître, étant donné toutes les couches de complexité que l’on a superficiellement superposer au personnage, qui manque de s’envoler, à défaut de s’éveiller.
    Hotinhere
    Hotinhere

    504 abonnés 4 884 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2023
    Une seconde partie qui poursuit un rodéo sentimental rocambolesque mais assez ennuyant et pas crédible. 1,75
    norman06
    norman06

    332 abonnés 1 643 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2022
    Le second volet de ce diptyque est fidèle à l’esprit du premier mais ne réussit pas toujours à susciter une adhésion totale, en raison d’un scénario répétitif et d’un rythme lent. Mais le métrage se laisse voir sans ennui. Le dernières vingt minutes sont même très réussies et l’ensemble garde une réelle cohérence.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    120 abonnés 1 604 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2022
    Tout simplement décevant. Un double film avec des titres inversés pouvait laisser entendre qu’entre les deux films, on aurait droit soit à un point de vue narratif différent soit à un inversement des rôles entre les deux protagonistes de cet amour impossible. Et bien qu’en partie, si on voit bien le garçon courir après la fille dans le premier film, on voit bien la fille chercher le garçon qui se révèle introuvable dans le second. Mais le récit est béatiquement linéaire et continue, comme dans le premier, à nous dévoiler au compte-gouttes les mystères entourant le personnage féminin. Pour un film qui se veut romanesque, c’est long, improbable et théâtral à outrance. Une fois compris, que rien d’original ne naitra de ce second opus, on s’ennuie. Les retournements de situation sont fictifs, l’émotion sur interprétée que l’on n’y croit guère ; une curieuse impression de regarder un soap nippon, ni mauvais. Le cinéma japonais, si riche par le passé, semble tourner en rond et se scléroser. Rien d’emballant, ni de nouveau.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    66 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2022
    J'ai beaucoup aimé le cinéma japonais mais là, si j'ai à peu près apprécié La première partie, je dois dire sur je me suis bien ennuyée dans la deuxième. C'est long et répétitif. Qui peut s'intéresser à cette folle hystérique ? Et à ce nigaud au grand cœur ?
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