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    Souterrain
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    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2021
    Après son premier coup d’essai très remarqué au Québec, le rugueux et incandescent drame social « Chien de garde », Sophie Dupuis semble changer de registre avec cette histoire de mineurs coincés dans une mine après une explosion. Mais ce n’est qu’en apparence car celle-ci évacue quasiment tout spectaculaire au profit de l’intime. On est très loin d’un classique film catastrophe mais plus dans un drame qui ausculte les sentiments et la psyché de ces mineurs en deux strates. Celle de groupe d’un côté et celle individuelle de l’autre avec le parcours de Maxime, le personnage principal (un protagoniste un peu agaçant mais bien campé par Joakim Robillard). D’ailleurs, si le film commence sur l’accident dans la mine, il revient vite en arrière pour nous conter la manière dont on en est arrivé là à travers le regard de ces personnages. Un procédé très (trop?) utilisé en ce moment mais qui est pleinement justifié et efficace ici. On ne retournera dans les profondeurs de la mine par le biais fin d’un final magistral, sous extrême tension et confondant de réalisme. Le scénario écrit par la cinéaste elle-même est très méticuleux et d’une finesse admirable, que ce soit dans les dialogues, les silences, les regards ou les situations. C’est très réaliste et d’une acuité psychologique et humaine indéniable. « Souterrain » respire la vérité à chaque mouvement des protagonistes et à chaque ligne de dialogue. On nous dirait avant ou après la projection que le long-métrage s’inspire d’une histoire vraie qu’on n’y aurait cru sans aucun problème.



    « Souterrain » nous permet également de nous plonger (dans tous les sens du terme) dans un décor et un univers rarement vu au cinéma. Celui des mines, un lieu qui existe encore et qui n’est pas réservé à celles de charbon de l’époque comme dans « Germinal ». Les paysages de l’Abitibi sont bien mis en valeur grâce à quelques plans larges et aériens mais Dupuis ne rentre pas dans la contemplation, ce n’est pas ce qui l’intéresse et c’est tant mieux. Si le décor naturel de la mine est bien rendu également c’est l’humain et ses ressentis qui l’intéresse en premier lieu. Ce qui se passe dans la tête et dans le cœur, comme le dit d’ailleurs l’un des protagonistes. Le film aurait gagné à être un peu plus long pour développer certains personnages secondaires, notamment féminins, mais il passe vite et même lorsqu’on est en dehors de la mine on ressent une tension sourde qui nous colle au siège. Une intrigue secondaire au sein de laquelle s’illustre Théodore Pellerin donne également une autre dimension, plus dramatique, à ce « Souterrain ». Le jeune acteur prouve encore une fois, après « Chien de garde » justement ou encore « Genèse », l’étendue de son immense talent. Dans la peau d’un jeune homme handicapé moteur à cause d’un accident, il est juste fantastique. Quand vient l’heure de l’accident, le sentiment d’urgence et de panique est bien rendu et l’émotion, déjà naturelle et bien présente tout le long du film, explose littéralement sans sombrer dans la dramaturgie excessive et le pathos. Une œuvre forte, touchante et réussie au scénario implacable.



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    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 janvier 2022
    En principe, le distributeur français d'un film étranger fait tout pour mettre ce film à la portée du public. Concernant les films québécois qu'ils proposent dans notre pays, Les alchimistes ont décidé de faire en sorte de ne pas mettre leurs films à la portée du public français : certes, ils sous-titrent les films en français mais en conservant (en ne traduisant pas en langage hexagonale) les termes québécois que nous ne connaissons pas. C'est, parait-il, pour habituer les spectateurs français à la langue du Québec. Vaste programme ! Encore faut-il qu'une majorité de spectateurs aillent jusqu'à la fin des films ce qui est loin d'être gagné concernant "Souterrain", un film dans lequel il y a des dialogues entiers à des moments clé que nous, français de France, sommes totalement incapables de comprendre. "Souterrain" est donc peut-être un excellent film, mais encore faut-il être entré dedans pour le savoir, ce qui n'a pas été mon cas.
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2022
    Travailler sous terre reste une activité fascinante, de par les dangers qu'elle implique, et le film de Sophie Dupuis joue avec dextérité sur le sentiment de confinement dans une galerie que l'on pourrait qualifier de Germinal 2.0 tellement les techniques d'extraction ont changé depuis Zola, au point qu'un peu de pédagogie n'aurait pas fait de mal pour mieux comprendre comme les hommes œuvrent . Mais ce n'est qu'un aspect de Souterrain, la cinéaste québécoise ne cherchant en aucun cas à faire un film de survie même si quelques scènes tendues y figurent, remarquablement réalisées d'ailleurs. A l'air libre, la mine défaite, la communauté décrite par le long-métrage intéresse Sophie Dupuis pour sa camaraderie âpre et une certaine idée de la virilité, fêlée par les accidents de la vie. L'entame du film est un peu confuse, dans le sens où l'on ne sait longtemps rien des raisons de la culpabilité du personnage principal qui n'est vraiment définie qu'après une bonne moitié de la projection. Dès lors que les enjeux sont devenus clairs, le film devient puissant et passionnant du point de vue psychologique et il peut même sembler un peu trop riche, négligeant certains personnages (le père du garçon handicapé) et oubliant quelque peu les femmes dans le paysage, alors qu'elles sont bien présentes, soit comme travailleuses, soit comme femmes de mineurs. Quant aux expressions québécoises, pas toutes compréhensibles, avec des sous-titres qui oublient de les traduire, elles ajoutent un brin de pittoresque qui se marie assez mal avec les thématiques traitées et la rugosité du traitement.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    Ce qui conduit des marginaux à travailler dans les entrailles de la terre, c’est bien sûr la nécessité de l’emploi. Des villes mutent et d’autres alimentent celles-ci, sans que le salaire d’une vie ne puisse en remplacer une, à l’arrivée d’un coup de grisou. Il a fallu une quinzaine d’années à Sophie Dupuis pour enfin voir aboutir son récit, où elle retrouve son Val-d'Or natal. Sa famille a cultivé toutes sortes de relations dans cette ville minière, mais ce ne sera pas pour autant le portrait du métier que l’on retiendra. La cinéaste québécoise n’est pas là pour suggérer une approche documentaire, mais plutôt pour cuisiner le spectateur au cœur de l’effort et de la fournaise. Et au-delà de cette intime collaboration, elle dépeint également une sincère fraternité et solidarité pour ces mineurs.

    On part d’un souffle nécessaire, à répondre à l’urgence, mais lorsque les nerfs ne tiennent plus, on se laisse tout simplement dériver. C’est ce qui pourrait synthétiser l’ouverture, pesante et asphyxiante, qui mène à la tragique justification de l’état mental de Maxime (Joakim Robillard), qui confond la témérité et l’impatience. Nous virons ainsi, lentement, du portrait d’un groupe de travailleurs, tantôt farceur, tantôt joueurs, dont on ne remettra pas en doute leur autorité et leur engagement dans un métier qui les confine à manœuvrer dans les ténèbres, au solitaire. Il s’agit plus précisément du mal-être de l’individu, au sein d’une communauté et dont la vulnérabilité des relations se lit dans un simple jeu de regard. La réalisatrice l’aura déjà stylisé dans son « Chien de garde », mais ce sera sans doute un peu moins intuitif ici. Le secteur, majoritairement masculin, montre des failles évidentes dans la culpabilité du quotidien.

    Maxime constitue cette âme mutilée, prêt à se racheter, mais jamais pertinent dans son approche, intrusive, percutante et qui ne laisse pas son entourage sans séquelles. Son ami, Julien (Théodore Pellerin), vit prisonnier d’un handicap, causé par sa négligence, et il demeure impuissant aux côtés de sa compagne pour qui la conception d’un enfant fait défaut. À partir de là, le personnage accumule un grand nombre d’illustrations mélodramatiques, qui ont le défaut de ne pas développer davantage son apprentissage. Cela freine même quelques envolées oniriques. Le sujet semble peut-être même trop « Souterrain » pour aborder correctement chaque cicatrice du passé, où les personnages n’existent et ne meurent que dans l’antre de la cupidité. Il faut bien le rappeler, que chaque mètre gagner dans le ventre de la terre expose un peu plus chaque mineur à son extinction.

    Filmer la vie à l’intérieur et en dehors du décor boueux active une fascination instantanée pour le destin de ceux qui résistent. C’est ce qui en fait sa force, bien que le témoignage perde peu à peu en efficacité, le temps de descendre dans la fosse pour un drame ultime et évidemment attendu. À ce moment précis, plus rien n’a d’importance que la détresse de frères d’armes, à la fois déterminés à soutenir leurs camarades et convaincus d’un échec qu’ils ne pourront réparer. La sincérité de Dupuis bouleverse, tout comme ses interprètes, qui se démènent pour embaumer la fatalité, dans un cadre qui accompagne le groupe jusqu’au bout du tunnel.
    HomoLibris
    HomoLibris

    29 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2022
    Film purement naturaliste d'un réalisme absolu. Loin du film catastrophe lambda, et c'est bien.
    Les "Québéquismes" ne m'ont pas gêné ; nos cousins d'outre-Atlantique jouissent auprès des Français autochtones d'un fort capital sympathie, et c'est heureux de se plonger dans leur langue in situ. Que ceux qui se sont plaint aillent faire une virer dans les p'tits cafés de villages du Ch'nord, voir s'ils comprennent mieux :-)
    Pour le fond du film, je recommande la critique de Jorik V.
    Guillaume W
    Guillaume W

    26 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2022
    Très bon film : pas un simple thriller, mais un film sur la condition ouvrière, la vie des mineurs et surtout sur le non-dit.
    Cette réalisatrice a un grand futur devant elle.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 mars 2022
    Dans une petite ville du Québec, chacun a une relation avec la mine d’or, notamment car nombreux sont ceux qui y travaillent. Hommes et femmes descendent chaque jour dans cet environnement viril et hostile où il est important de respecter les règles de sécurité. Mais lorsqu’une violente explosion se produit, ceux restés en haut doivent s’organiser pour mener une opération de sauvetage. La réalisatrice décide alors de mettre de côté tous ses protagonistes pour se concentrer sur Maxime, bien déterminé à ramener ses collègues à la surface. Son courage est-il lié à sa formation en sauvetage minier ou est-ce l’occasion pour lui de se racheter suite à un drame qui a failli coûter la vie de son meilleur ami auparavant ? Entre le thriller, le drame rédempteur ou le film catastrophe, Sophie Dupuis ne sait jamais sur quel ton ancrer son intrigue. Un autre problème nuit considérablement à la bonne progression du long-métrage pour les spectateurs français : les sous-titres. Le distributeur a fait le choix de sous-titrer les dialogues québécois à l’identique de ce qui est dit. Malheureusement, nombreux sont les mots que nous ne connaissons pas outre-Atlantique. Il en résulte alors un long-métrage partiellement compréhensible où l’ennui prend le dessus sur l’opération de sauvetage.
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    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2022
    Passé à côté lors de sa sortie en salles, "Souterrain" est un film qui gagne à être vu. Au Québec, Sophie Dupuis suit un groupe de mineurs et notamment deux potes, Maxime et Julien, dont on découvrira le pourquoi de leur amitié mise à mal. Alternant séances souterraines et vie quotidienne, l'ensemble donne des séances de bravoure mais également de l'émotion avec la difficile reconstruction physique et mentale de Julien, voyant son père sombrer. Un mélange des genres qui donne un film très prenant.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    282 abonnés 3 105 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2022
    Film à la fois passionnant et un peu décevant... alors c'est vrai que je m'attendais à voir tout autre chose en me mettant devant alors il m'a fallu digérer la petite déception (car j'espérais bien voir un film un peu plus d'époque car le moment des grands chantiers en Abitibi me fascine) et puis il ets vrai que certains moments sont un peu longs mais en contrepartie le film est super bien réalisé, c'est super réaliste et ça nous fait découvrir la vie dans les mines comme elle l'est réellement !! En plus les acteurs sont excellents, James Hyndman, Guillaume Cyr & Catherine Trudeau en tête de liste mais surtout je tire mon chapeau à Théodore Pellerin qui joue ici un accidenté qui peine à reprendre le dessus & il est tout simplement bluffant ! Bref un film en dents de scie mais que je suis content d'avoir vu tout de même ! Bravo à Madame Dupuis pour ce très beau film sur un monde dur que l'on connait très mal !
    Hervé L
    Hervé L

    72 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 février 2022
    Un film laborieux pénible à regarder sur des mineurs simples à la limite débiles qui ne rêvent que boire des bières au goulot dans de grosses voitures incapables de faire des phrases et qui utilisent 5 mots de vocabulaire dans n'importe quel sens du type Calisse osti aweille tabarnac crisse. L'handicape curieusement parle très mal mais mieux !
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    351 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    C’est la seconde réalisation de Sophie Dupuis après la réussite Chien de Garde en 2018. Elle en a aussi écrit le scénario. Souterrain a remporté quatre prix au Gala Québec Cinéma, l’équivalent des César au Québec, pour le meilleur scénario, le meilleur acteur de second rôle (Théodore Pellerin), la meilleure photographie et le meilleur son.



    Comme son nom l’indique, l’histoire de ce film va nous conduire sous terre, plus précisément dans une mine. Il faut savoir que c’était la première fois qu’un film canadien se tournait dans une vraie mine. Pour l’occasion, la plupart des figurants étaient de vrais mineurs, apportant une touche d’authenticité. Un milieu que connaît bien Sophie Dupuis. Elle a grandi dans la région minière et industrielle du Val-d'Or, au Québec. Toute sa famille a travaillé dans les mines. Ce drame va donc nous permettre de découvrir la vie des mineurs.

    L’originalité d’être dans la mine n’est pas exploité à fond. On aurait aimé en voir un peu plus. Il y a un déséquilibre avec la surface qu’on voit beaucoup plus. Cela se ressent car ses parties sous-terre sont tout simplement géniale. Elles sont une valeur ajouté fantastique. Dedans, nous sommes en totale immersion. On ressent bien ce qui peut se passer dans la tête d’un minier des dizaines de mètres sous la surface.

    Cette expérience peut s’approcher d’un style “tranche de vie” surtout en ce qui concerne Maxime. Entre ce qui arrive à l’intérieur de la mine, et ses problèmes personnels, son cas va intéresser. On se laisse porter par cet homme. Il faut tout de même un fil rouge un peu plus consistant pour tenir l’attention tout du long. Cela sera le cas à travers l’histoire de Julien devenu handicapé après un accident. Ce qui tourne autour de ce drame va ajouter la force qui était nécessaire. Il manque cependant quelques passages plus marquants pour donner une autre dimension à Souterrain.

    On est surtout porté par des personnages qui ont un véritable charme. Maxime est touchant par sa manière de vouloir tout porter sur ses épaules. Il veut être le meilleur tout en se rattrapant pour ce qui est arrivé à Julien. Joakim Robillard est très fort, mais il faut reconnaître que c’est Théodore Pellerin qui brille le plus. Son interprétation d’un homme en situation de handicap est impressionnante. On a aussi le plaisir de revoir Guillaume Cyr connu en France dans Nos jours heureux. Le bémol au niveau du développement des protagonistes va être sur le père de Julien. On sent qu’il n’est pas assez exploité malgré son haut potentiel émotionnel.
    Spider cineman
    Spider cineman

    152 abonnés 2 019 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2022
    On rentre bien dans ces tunnels de mines, on rentre bien dans ce microcosme de mineurs. Il faut juste bien capter les dialogues canadiens, je dois avouer que j ai eu du mal, ça a un peut nuis à l immersion. Avec l accident on rentre dans un autre univers et c est suffisamment bien réalisé pour être bien dedans.
    Liam Debruel
    Liam Debruel

    19 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    L'explosion de Souterrain a beau être sourde, elle est aussi intense que le regard de Sophie Dupuis sur ses personnages, confrontés à leur virilité et leurs limites jusqu'au risque d'implosion. Une nouvelle réussite au crédit de la réalisatrice.
    Jipéhel
    Jipéhel

    39 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 février 2022
    Le joual, c’est pas la joie !

    Calisse, osti de chum ! oserais-je dire en parlant de la réalisatrice québécoise Sophie Dupuis ! Car, franchement, ses 97 minutes de drame valaient le déplacement. Mais quelle idée d’avoir sous-titré son film en… joual. Résultat entendre ma 1ère phrase de cette chronique sous-titrée Calisse, osti de chum ! n’apporte pas grand-chose à la compréhension de dialogues. Et franchement, ça m’a gâché tout le plaisir que j’aurais pu trouver dans cette histoire. Maxime, la vingtaine, travaille dans la mine d’or d’une petite ville du Québec. Ici, tout le monde se connaît et tout le monde connaît la mine. A l'origine d'un drame qui a failli coûter la vie à Julien, son ami d'enfance, il est en proie aux doutes et à la culpabilité. Lorsqu'une violente explosion retentit sous terre, Maxime voit l’occasion de se racheter : il descend dans l’antre de la mine avec la ferme intention de ramener chacun de ses collègues et amis vivants… Empruntant les codes du cinéma de genre, la réalisatrice fait ressentir à la fois l’exiguïté, l’asphyxie et le mystère du labyrinthe minéral. Dommage qu’on n’y comprenne rien car la mise en scène est soignée, le scénario alléchant et l’interprétation excellente. Alors…
    Je pense que pour son 2ème film, la jeune québécoise n’a pas osé le genre singulier du huis clos. Là aussi, elle tenait un décor et un sujet en or, mais l’univers minier laisse trop vite la place à une étude caractère pas très nouvelle et pas très passionnante. On est frustré, car le « souterrain » promis n’est pas souvent au rendez-vous. Et l’ennui, - outre le problème des sous-titres évoqués plus haut – gagne sournoisement le spectateur. On nous dit que c’est pour habituer les spectateurs français à la langue du Québec. Soit ! Encore faudrait-il que ledit spectateur reste jusqu’à la fin du film… Et c’est pas gagné. On ne réclamait pas un film catastrophe, ni un peur survival, mais au moins de nous maintenir un suspense qui tienne en haleine. Une déception, car j’avais aimé Chiens de garde, le précédent film de Sophie Dupuis.
    Les Joakim Robillard, Théodore Pellerin, James Hyndman, Guillaume Cyr, et les autres sont tous excellents et convaincus. Hélas, - je sais j’insiste lourdement -, il s’échinent en vain à faire vivre des dialogues quasi incompréhensibles pour le français moyen. Mille fois dommage, j’avais très envie d’aimer ce film et cette plongée – hélas tronquée – dans les profondeurs du Val d’Or au Canada, région natale de la réalisatrice. Espérons que son prochain film nous arrivera dûment sous-titré en français… Oui, je sais, je l’ai déjà dit.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 octobre 2021
    Le résumé du film se voulait intéressant, mais pas le moins du monde pour ce qui est du film, qui est un drame psychologique assez lent et sans rebondissements alors que le film semblait préparé quelque chose d'intéressant, mais le résultat est extrêmement lent, mou et inintéressant. Bref si vous souhaiter voir un film palpitant, de mission de sauvetage, passer votre chemin car il m'y pas plus de 30 secondes d'action dans ce film.
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