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Un visiteur
5,0
Publiée le 3 janvier 2008
Un film superbe toute en intimité et pudeur. Les acteurs sont formidables, la musique belle. Rien à redire. Ah si ! Isabelle Carré est un peu souvent nue pour que ce ne soit pas énervant à la longue.
Elle oubliera peu à peu, il se souviendra petit à petit. Tout se croise, ils se croisent... Tout en s'étant profondément trouvés et aimés. Ce film est un poème tragiquement beau, dramatiquement humain. Jamais cruel. Bernard Campan et Isabelle Carré sont à couper le souffle, Zabou Breitman s'annonce comme l'un des plus grands réalisateurs français, ce qu'elle confirmera largement avec sa seconde merveille : "l'homme de sa vie".
Magnifique. Des instants poignants mais sans pathos, des moments douloureux et drôles à la fois. Le sujet est traité avec beaucoup de sensibilité, et les deux acteurs jouent sobrement et intensément. Coup de chapeau à Bernard Campan, vraie révélation dramatique, et médaille d'or pour Isabelle Carré, rayonnante, qui touche toujours juste. Divine, quoi.
Un film émouvant rythmé comme une comédie bien qu'il évoque un sujet sensible : la perte de mémoire. Très belle interprétation d'Isabelle Carré, touchante et Bernard Campan grave comme on ne l'a jamais vu. Un film magnifique, délicat et surprenant.
film boulversent autant par l histoire que par les acteurs qui jouent remarquemablement bien, a note une belle prestation dans ce film de bernard campan, qui nous transportent dans cette descente aux enfers de celle qu il aime.
a noté egalement une musique qui colle bien au film, et nous regardons avec plaisir et emotion cette histoire.
Il n'y a pas assez de superlatifs pour caractériser le premier film de Zabou Breitman : c'est beau comme un diamant à l'état brut. Bien sûr, le film n'est pas parfait - aucun film ne l'est vraiment - mais le thème est abordé de façon juste et très réaliste, l'interprétation est magnifique (chapeau bas pour Isabelle Carré et Bernard Campan)et l'histoire suit un cours logique, sans pour autant tomber dans le pathos ou le tragique. On a l'impression d'assister à l'éclosion d'un bouton de rose délicat et fragile.
Mon dieu, quelle horreur. Je suis sorti lessivé de ce film éprouvant. Jamais je n'avais vu un film aussi pessimiste : c'est simple, il n'y a pas une once d'espoir dans cette histoire. Ce drame franchouillard m'a glacé le sang par l'interprétation magistrale de sa comédienne principale. On est ici dans le drame de chez drame, avec un final Requiemforadreamesque. Jamais je ne reposerai les yeux sur ce métrage, qui ne provoque en moi qu'une seule envie : l'oublier au plus vite. Derrière des emprunts efficaces à 37°2 le matin et Vol au dessus d'un nid de coucou se cache une mise en scène poussive, sans éclat, heureusement aérée par une direction d'acteur sans faille. C'est beau, noir, humain, sans compromis mais le résultat est à se flinguer. A ne pas regarder en période de moral à zéro.
Tout est bon dans ce film sauf Bernard Campan. Ce n'est pas un acteur, il est temps maintenant d'arrêter de croire en son talent. J'attendais de voir les autres films pour le dire et l'écrire. Dans "se souvenir des belles choses" il a en effet pu faire penser qu'il deviendrait bon mais il est juste moyen, c'est à dire pas de progression majeure depuis le film de Zabou, le premier. Isabelle Carré est belle, juste, naturelle, riche de couleur et d'émotions... bon dommage qu'on dorme dès que Campan ouvre la bouche
Film émouvant et bien joué, qui nous montre avec sensibilité et pudeur la détresse de ceux qui ont perdu la mémoire ou qui sont en train de la perdre. Accidents, Alzheimer, quelle que soit la cause, le cheminement est quasi identique. Lhistoire damour qui se noue entre deux malades prouve que lamour est encore le meilleur soutien à donner, si ce nest le seul Autre atout du film, on ne tombe jamais dans la compassion stérile et la tendresse est parfois décuplée par un soupçon dhumour bienvenu. Mais pourquoi cette musique juive klezmer des shetels?? Lien avec les ghettos, les malades étant « enfermés » sur eux-mêmes ?? Ou bien encore, sorte dhommage personnel à la « mémoire » ancestrale de la réalisatrice ??