Un très beau film sur l'amnésie. Les acteurs sont excellents, surtout Isabelle Carré et Bernard Campan. La mise en scène avait quelques bonnes idées, notamment avec le fait que la caméra soit parfois d'un point de vue objectif. Le film cherche parfois la larme facile mais l'histoire entre les deux principaux protagonistes est très belle sans être clichée.
Un film bouleversant et touchant, on passe du rire aux larmes en deux secondes grâce à Bernard Canpan et Isabelle Carré. Zabou Breitman a visé juste en employant ces deux acteurs qui ont su jouer avec tellement de sensibilité. Un sujet effrayant qui peut arriver à tant de personnes, nous toucher si facilement... Il provoque notre empathie, c'est un film à voir. Dans sa maladie progressant lentement, Claire nous désarme par sa légèreté et sa fragilité. Moi il me colle le cafard mais ça doit se passer autrement chez les autres, j'espère... Elle a pourtant l'air heureuse dans son malheur...
Si on retire les 30 premières mauvaises minutes du film où on découvre cette maison de repos, ses patients et l'équipe médicale, où tous les défauts de ce film apparaissent (réalisation pataude, interprétations démonstratives, dialogues creux, rythme ennuyeux), "Se Souvenir des Belles Choses" (joli titre au passage) prend enfin son envol quand Zabou Breitman se concentre sur son vrai sujet: la liaison amoureuse entre Claire et Philippe et l'évolution dramatique de la maladie de cette dernière. A partir de là, la réalisatrice nous touche par ses cadrages, ses décalages relationnels, la brutalité du quotidien et la tendresse des sentiments simples. Le duo Carré/Campan est particulièrement émouvant, l'actrice impose un jeu convaincant et bluffant. Z.Breitman est moins convaincante dans la direction de ses trop nombreux seconds rôles. Malgré ses maladresses, ce film est suffisamment poignant pour qu'on s'en souvienne au final comme une belle chose.
Les films à caractère médical ne sont guère ma tasse de thé. Notamment ceux sur les problèmes neurologiques ou à caractère psychologiques. De plus, Zabou réalisatrice, Zabou scénariste, Zabou actrice : voilà assurément quelqu'un qui avait cherché à se faire plaisir. Peu tentateur en résumé, et pourtant... J'ai regardé ce film par défaut : il n'y avait rien de plus tentant ce jour-là. Finalement, je me suis laissé entraîner peu à peu dans cet univers bizarre mais dont le sujet est fort bien rendu par le couple de héros principaux qui le joue : on connaît le talent d'Isabelle Carré, capable de se glisser dans la peau d'un personnage comme un caméléon se fond dans son environnement : rien de surprenant... Plus surprenante est la démonstration de Bernard Campan qu'on voit d'ordinaire dans des comédies plutôt que dans des rôles dramatiques Et il s'en tire avec maestria ! Etonnant de vérité ... Le reste du tableau n'est pas aussi idyllique : beaucoup d'imperfections, des scènes inutiles à la limite du voyeurisme, et comme un sentiment général d'inachevé... Aurait pu mieux faire ! willycopresto
Pour son premier essai à la réalisation, Zabou Breitman frappe fort et haut avec "Se souvenir des belles choses". Elle réussit à traiter avec autant de délicatesse que d'intensité un sujet grave, douloureux, et nous propose un scénario (qu'elle a coécrit) plein de sensibilité, de drôlerie, de finesse et de tristesse. Des dialogues poignants aux moments d'intimité filmés dans un cadre qui est tout sauf intime, sa réalisation et sa direction artistique sont et demeurent tout au long du film exemplaires, permettant au duo de comédiens principaux d'illuminer le devant de sa caméra. En parlant des comédiens, il est impossible de faire l'impasse sur eux, car si la cinéaste "débutante" assure derrière la caméra, ce sont eux qui rendent son histoire aussi vivante, aussi déchirante : Isabelle Carré et Bernard Campan sont tout bonnement épatants et très complémentaires, Bernard Le Coq, Breitman, Anne Le Ny, Dominique Pinon et tous les autres admirables de simplicité et de naturel. La réalisatrice impose immédiatement un rythme, ni trop lent ni trop rapide, pour nous laisser savourer cet éloge à l'amour fou avec toutes les émotions qui vont avec. Un très bon premier film.
Très beau film qui m'a fait vibrer. Émouvant mais pas larmoyant, avec de petites notes d'humour et de bonheur qui font de ce film, un plaisir à regarder. Bernard CAMPAN et Isabelle CARRE sont formidables. A voir.
"Se Souvenir des Belles Choses" de Zabou Breitman est un joli film - au joli titre - où Bernard Campan se révèle dans un registre émouvant inattendu et où Isabelle Carré campe joliment une jeune femme amnésique. Tous deux vont se rencontrer dans un centre spécialisé où une histoire atypique et poignante en découlera. Cette comédie dramatique est pleine de charme et de mignonnes trouvailles scénaristiques, mais je dois bien admettre que je me suis par moments ennuyé, notamment au début du film, qui tarde à trouver son sens. Un problème de rythme donc, mais un film que l'on n'oublie pas pour autant.
Très grande maîtrise de la réalisation pour un premier film ... Zabou le ponctue de multiples idées à la fois drôles et poétiques. Les acteurs ne font qu'accentuer cette réussite. A voir absolument !!!
Je suis définitivement pas fan du style français, c'était long, les émotions qu'à essayer de faire passer le réalisateur me sont passé complètement au dessus de la tête. On retrouve notre "inconnu" dans un registre tellement différent que j'ai eu du mal à voir le sérieux de ce film. Bref je ne recommande pas.
Pourquoi y a t il toujours les mêmes acteurs - actrices dans les films français chiants ?....... Pourquoi dans ces films chiants les gens vont-ils toujours au musée ?......... Pourquoi ce film s'appelle-t-il Se souvenir des belles choses ?.............. A oublier, chiant et prétentieux.
Pour son premier film, Zabou offre une magnifique et émouvante histoire d’amour, sans sentimentalisme tapageur, servie par l’interprétation géniale d’Isabelle Carré.
Une frappe chirurgicale. Campan Carré au top, des éclairs esthétiques superbes, une bande son astucieuse... Un film dur, dramatique dans sa simplicité, mais qui ne sombre jamais dans le cliché ou le tape à l’œil. Et une belle critique de Telerama : on n'aime pas avec des mots, ni avec des sentiments, mais avec la mémoire. Et oui, ça fait réfléchir...
La maladie d’Alzheimer en toile de fond. La maladie qui frappe précocement cette jeune femme plein de fraîcheur jouée par Isabelle Carré, exceptionnelle. Mais avant tout une jolie histoire d'amour entre deux paumés que la vie va réunir.