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Un visiteur
3,0
Publiée le 18 avril 2011
Film traitant d'un sujet intéressant, "se souvenir des belles choses" bénéficie d'un beau scénario et d'une interprétation de tout premier plan (mention spéciale à Anne le Ny dans le rôle d'une soeur qui n'arrive pas à faire son deuil, bluffante). La réalisation de Zabou Breitman est efficace sans faire de folies.
Malheureusement, le tout est tiré vers le bas par des dialogues maladroits, des gags ringards dont on ne comprend pas toujours le rapport avec l'histoire (quand dominique Pinon fait semblant d'écouter sa collègue pleurer, je cherche encore l'intérêt) et une ambiance retro à la française (décors, habits, véhicules, musique) qui nous fait nous sentir dans un téléfilm tourné en 10 jours pour faute de budget.
Tellement dommage que tant de défauts viennent assomer un scénario ambitieux et des acteurs au sommet de leur art.
Histoire d'un amour impossible... ils vont vers le crash ils le (pré-)sentent... mais mieux vaut vivre intensément un petit moment ...plutot que de ne rien vivre du tout...
Sans memoire on est rien, pour savoir ou l'en va, il faut savoir d'ou l'on vient... Histoire melancolique et pourtant passionnel c'est un amour un peu fou... un combat contre la déconstruction de l'être aimé... mais à la fin on sent bien qu'ils sont de plus en plus differents l'un de l'autre ...ils ne sont plus sur le même chemin...l'un va vers la vie...l'autre vers une demi-mort...l'oubli c'est une autre mort...et pourtant ils continuent de s'aimer d'un amour sincère...
Sans aucun doutes l'un des sommets de la carrière des deux acteurs, ils auraient mérités d'être primé pour de tel rôle mélodramatique, c'est si cru et réaliste, et Isabelle carré semble si perdue et éperdue...
Un film qu'il faut voir... mais peut-être faut-il éviter d'appeler vos copain fans de tunning pour mater le film en grignotant des pop-corns... au cas ou...
Un film magnifique sur la Maladie d'Alzheimer, dans mon métier je suis confrontée au quotidien à cette terrible maladie surtout pour les proches. Une très belle histoire d'amour, une belle approche de la démence. Très très beau film!
Vol au dessus d’un nid de coucou pourrait avoir sa version française grâce à la caméra de Zabou Breitman. On retrouve beaucoup de similitudes et d’intensités dramatiques pour cette description de la vie aux « Ecureuils », qui est plus une maison psychiatrique qu’un centre de rééducation pour la mémoire. L’ambiance entre pensionnaires y est la même et l’intervention d’un personnage extérieur permet de révolutionner les limites de la thérapie classique. On ne soigne pas une maladie du cerveau comme on pourrait le faire pour un autre organe. Il est indispensable d’établir la bonne connexion en sachant que chaque histoire est différente. C’était le génie de Jack Nicholson, ici c’est Bernard Lecocq qui doit prendre les bonnes décisions pour un résultat non garanti. Malgré la légèreté de façade, certaines scènes sont très dures et on perçoit pleinement le drame intérieur de chacun. Entre émotion et situations cocasses, chaque acteur trouve matière à exprimer son talent. Il est parfois difficile de ne pas sur jouer quand il s’agit de personnes handicapées, mais l’ensemble est plutôt réussi. Bernard Campan mérite des encouragements pour cette superbe remise en question et Isabelle Carré est à remercier pour l’occasion qu’elle nous donne de se souvenir de belles choses.
Mon dieu, quelle horreur. Je suis sorti lessivé de ce film éprouvant. Jamais je n'avais vu un film aussi pessimiste : c'est simple, il n'y a pas une once d'espoir dans cette histoire. Ce drame franchouillard m'a glacé le sang par l'interprétation magistrale de sa comédienne principale. On est ici dans le drame de chez drame, avec un final Requiemforadreamesque. Jamais je ne reposerai les yeux sur ce métrage, qui ne provoque en moi qu'une seule envie : l'oublier au plus vite. Derrière des emprunts efficaces à 37°2 le matin et Vol au dessus d'un nid de coucou se cache une mise en scène poussive, sans éclat, heureusement aérée par une direction d'acteur sans faille. C'est beau, noir, humain, sans compromis mais le résultat est à se flinguer. A ne pas regarder en période de moral à zéro.
J'ai fini le film avec une étrange impression entre la tristesse et presque le bonheur, bonheur qu'ils aient quand même vécu leur petite histoire... En tous les cas, à voir, vous ne le regretterez pas...
Une véritable performance de la part des acteurs, domptes par la main de maître de Zabou Breitman. Les émotions de succèdent, passant du rire aux larmes, de la joie à la tristesse, de la tendresse au scandale. Un film dont on se souviendra, comme l'une des plus belles choses.
Je m’attendais à mieux. On m’avait tellement dit du bien de ce film que j’ai été déçu à la fin de la projection. Certes, Isabelle Carré est tout simplement vraie en femme atteinte d’Alzheimer, tandis que son partenaire Bernard Campan se révèle étonnant ; les scènes sous la pluie sont émouvantes et d’une beauté artistique rare (j’ai vraiment aimé celle filmée à travers les vitres mouillées de la voiture). D’ailleurs, j’aime beaucoup la façon de filmer de Zabou Breitman. Quant à l’histoire d’amour, elle est seulement véritable car même si l’amour fait parfois souffrir, il n’en reste pas moins des moments intenses entre deux êtres, même malades. Je vous avoue d’ailleurs que j’ai du mal à trouver mes mots en rédigeant cette critique (ce n’est pas la première fois mais je tenais à le préciser cette fois-ci). Mais après ça, c’est tout en fait (bon, c'est drôle aussi, même si c'est pas censé être une comédie dramatique selon les critiques). Enfin, je vais permettre de dire que Breitman, c’est un peu la Sofia Coppola de chez nous (ou Almodovar version Française).
Magnifique. Des instants poignants mais sans pathos, des moments douloureux et drôles à la fois. Le sujet est traité avec beaucoup de sensibilité, et les deux acteurs jouent sobrement et intensément. Coup de chapeau à Bernard Campan, vraie révélation dramatique, et médaille d'or pour Isabelle Carré, rayonnante, qui touche toujours juste. Divine, quoi.
Un bon film abordant les thèmes de l'amour, de l'oubli mais aussi paradoxalement la mémoire. Ce lien qui unit les deux personnages principaux est très fort, il est au delà des mots, il est spirituel... La jeune Claire, qui commence à perdre la mémoire et Philippe l'homme au dur passé qui tente de se rappeler.. Alors oui tout est dans le titre, se souvenir des choses importantes et laisser le reste derrière soi. Un bon moment.
incroyable mais que ce film est noir et en plus aucune emotion rien 1h50 a avoir envie que le film se termine je ne veux plus jamais entendre parler de ce film.
un début un peu long. j'ai eu peur de rester enfermée dans cet institut et d'y tourner en rond. le film ne démarre réellement qu'au milieu et devient poignant. la fin arrive de ce fait trop rapidement.....mais on y laisserait facilement une larme !
J'avais entendu pas mal d'éloges concernant ce film mais j'en suis sortie très décue! L'histoire et les personnages ne sont pas parvenus à m'attendrir et le film m'a rapidement ennuyé.