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willycopresto
130 abonnés
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3,0
Publiée le 9 juillet 2015
Les films à caractère médical ne sont guère ma tasse de thé. Notamment ceux sur les problèmes neurologiques ou à caractère psychologiques. De plus, Zabou réalisatrice, Zabou scénariste, Zabou actrice : voilà assurément quelqu'un qui avait cherché à se faire plaisir. Peu tentateur en résumé, et pourtant... J'ai regardé ce film par défaut : il n'y avait rien de plus tentant ce jour-là. Finalement, je me suis laissé entraîner peu à peu dans cet univers bizarre mais dont le sujet est fort bien rendu par le couple de héros principaux qui le joue : on connaît le talent d'Isabelle Carré, capable de se glisser dans la peau d'un personnage comme un caméléon se fond dans son environnement : rien de surprenant... Plus surprenante est la démonstration de Bernard Campan qu'on voit d'ordinaire dans des comédies plutôt que dans des rôles dramatiques Et il s'en tire avec maestria ! Etonnant de vérité ... Le reste du tableau n'est pas aussi idyllique : beaucoup d'imperfections, des scènes inutiles à la limite du voyeurisme, et comme un sentiment général d'inachevé... Aurait pu mieux faire ! willycopresto
très joli film sur la maladie mentale .. celui qui s'en sort et celle qui y sombre, malgré l'amour, le bel amour, à la fois intense, éphémère et tragique qui les unit, malgré un entourage médical particulièrment ouvert. Belle prestation d'Isabelle Carré.
Le premier et meilleur film de zabou. D'une grande justesse dans sa façon d'aborder la maladie ( l'amnésie) et les rapports humains , sans en faire des tonnes , zabou étonne et emporte l'adhésion.
Un drame qui traite d'un sujet difficile, à savoir la mémoire, et qui peine à nous émouvoir dans la première partie, où l'on a plutôt envie de rire. La seconde partie est meilleure car on découvre la gravité de Bernard Campan et on entre dans le vif du sujet, ce qui permet de mieux nous toucher. Conclusion : un drame bien joué mais brouillon au départ.
Pourquoi y a t il toujours les mêmes acteurs - actrices dans les films français chiants ?....... Pourquoi dans ces films chiants les gens vont-ils toujours au musée ?......... Pourquoi ce film s'appelle-t-il Se souvenir des belles choses ?.............. A oublier, chiant et prétentieux.
"Se souvenir des belles choses" est un beau film sur un sujet pourtant très dur : la maladie d'Alzheimer. A travers une romance entre deux patients, Zabou Breitman traite de la maladie et de ses conséquences sur le quotidien avec beaucoup de sensibilité. J'ai toutefois trouvé que l'ensemble manqué de rythme, d'un surcroît d'émotions et d'un peu de folie dans sa réalisation. Et, malgré les bonnes performances de Campan et Carré, l'ensemble m'a paru plutôt quelconque.
Un très beau film sur la perte de la mémoire et comment vivre avec. Zabou Breitman nous fait entrer dans l'univers des brisés de la vie avec son lot de poésie, de tendresse, d'humour et d'amour. Très bien dosé, chaque personnage a son histoire et le couple Isabelle Carré / Bernard Campan est attachant. Magnifique !
Premier film de Zabou Breitman, Se souvenir des belles choses est une belle œuvre sur l'amour, la maladie, la perte de la mémoire, la déchéance. Pas exempt de maladresses. Mais pour un premier film, c'est normal. Exemple, je ne suis pas sûr que la description de ce centre pour amnésique corresponde à la réalité. On se croirait plutôt dans T'aime de Patrick Sébastien... Pour son premier rôle dramatique, l'ex Inconnu Bernard Campan est une révélation. Didier Bourdon dira avec son premier film solo Sept ans de mariage que c'était un peu son vrai premier film. Je me demande si pour Campan ce n'est pas pareil. Clairement, sa carrière va devenir intéressante puisque suite à sa prestation dans Se souvenir des belles choses, il enchaînera avec Le Cœur des hommes, Poids léger et l'Homme de sa vie. Isabelle Carré apporte sa fragilité. On dirait un oisillon tombé du nid. Et puis, se pose la question de la vie avec la maladie et de toutes les contraintes du quotidien qu'elle entraîne. Un film dur, poignant, ce n'est pas le choix de la facilité pour Zabou. Elle n'est pas tombée dans le piège du pathos. Le titre le montre. Si le présent est ce qu'il est, il y a eu un passé. Des jours heureux. Des moments faisant office de branche sur lesquels ils peuvent se raccrocher. Malgré la douleur du quotidien.
Sujet grave traité avec brio et délicatesse sans trop tomber dans le pleurnichard. Sobriété de jeu pour un duo d'acteurs fort touchants et transmettant vraisemblablement une réelle émotion. Un beau premier film.
Très beau film vu ce soir avec Isabelle Carré et Bernard Campan (l'un des 3 Inconnus) parlant de la maladie d'Alzheimer. Le film est à voir pour la beauté des images qu'il véhicule et la simplicité avec laquelle il les traite. Terrorisant et impressionant à la fois, le fait avec lequel cette maladie attaque le cerveau, débutant par l'oubli de détails à celui de la parole. Récompensé du César de la meilleure actrice, du meilleur acteur dans un second rôle et de la meilleure première oeuvre (premier film pour Zabou Breitman), le film est classé 296ème dans le top des films de Allociné.
Faire se côtoyer deux êtres insolites, dont l'un va retrouver la mémoire et l'autre la perdre toujours plus. Pari risqué. Et tenu grâce à Bernard Campan, Isabelle Carré et Bernard Lecoq, Zabout Breitman aussi, à la fois réalisatrice et comédienne (ici en psy serrée de près par le directeur du Centre). On est à la limite du trop-plein d'émotions parfois avec le survol permanent de tous les "cas"à traiter, pétages de plomb inclus, mais enfin, ça élargit la réflexion : sujet ardu, embarrassant malaise d'autrui, ce duo d'amoureux de la dernière chance reste miraculeux mais donne le vertige aussi de par son issue cruelle (Bernard Campan un peu trop "répandu" parfois, à la différence d'Isabelle Carré au regard céleste, excellentissime dans le registre de la femme qui s'évapore tout en s'armant de repères, retarder l'échéance, une malade consciente, et on frémit à ces retours de lucidité après que la mémoire a omis les détails les plus vitaux)... Au fond, c'est une intrusion pleine d'audace dans l'univers des soignants, approche on ne peut plus réaliste de la fêlure mentale, progression comme rémission, concertation de l'encadrement, désaccords, question de l'autorité, quand lâcher du lest, etc. On mesure l'importance des petites structures à taille humaine, moyens financiers suffisants sans obsession de chiffre. Film utile aussi pour remettre en cause cette mauvaise foi ultralibérale dans sa mise à l'index ultra-simplifiée de toute déviance, ce danger de mélanger psychiatrie et prison...
Magnifique jeu des deux acteurs Isabelle Carré et Bernard Campan. Très belle réalisation. C'est un petit chef d’œuvre de sensibilité et d'intelligence. Bravo à tous les contributeurs de ce film dont la musique est également très belle.
Un film noir à la mise en scène pas terrible. Cependant on reste scotché devant l'histoire, pleine de sincérité et la prestation des acteurs principaux au top niveau. Un film touchant, émouvant, éprouvant. A ne pas manquer.