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S5Clem
83 abonnés
438 critiques
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4,5
Publiée le 30 mars 2022
Film superbe sur un sujet particulièrement triste et délicat à appréhender. Un casting incroyable qui est pour beaucoup dans la réussite du film. Joliment filmé, subtile BO, pour une histoire sans artifice autour de la maladie et ses difficultés (Alzheimer ici mais applicable à beaucoup d'autres). Sujet grave traité avec poésie et finesse. Une vraie belle première réussite
Très beau film qui arrive à traiter de belle manière le sujet délicat de la maladie d’Alzheimer. C’est suffisamment décalé pour arriver à sourire dans les moments supposés difficile. Une ode à la vie légère qui arrive à être à la fois touchante, poignante et profondément humaine. Les jeux d’acteurs sont aussi une réelle réussite. Foncez !
Cette comédie dramatique a tout le mérite de traiter d'une maladie des plus difficiles avec un ton doux-amer toujours bienveillant et, étonnement, une certaine forme de positivité, sans jamais tomber dans un fatalisme pourtant évident. Le scénario traduit parfaitement l'impact sur les personnages, l'évolution et l'adapation de chacun, et plus généralement, la difficulté de faire face. Le casting, tout en retenue, est au diapason.
On ne peut pas rester indifférent devant ce film qui traite d'un sujet de société, un sujet grave. Une thématique délicate mais traitée de façon intelligente, émouvante, captivante. Je mets une bonne note car ce film le mérite amplement : on est loin des mélos américains interminables, ici c'est le brut, le bouleversant, l'amer. Performances d'actrices/acteurs exceptionnelles.
Présenter comme une comédie le sujet traité, soit la dégénérescence de l'esprit, n'est pas vraiment adapté. Cette chronique, inattendue en passe de détruire la vie d'un couple, est plutôt un drame. Très amateur dans sa forme, avec notamment un montage désastreux, après le constat, un film belge finalement quelconque. Même s'il s'en dégage une certaine tendresse.
La brillante interprétation de Jo Deseure apporte cette tonalité légère sur un sujet pourtant si brut et actuel. L'écriture est subtile, au ton faussement relativisant, mais le message reste clair. Il est néanmoins regrettable que l'ensemble manque de rythme, en alternant ces moments de vives émotions avec des passages confondant de banalités.
Le film traite avec légèreté une situation familiale tellement embarrassante. La réalisation est scolaire à très petit budget. Et la régression n'est pas progressive et beaucoup trop immédiate. Mais le dénouement est apaisé et surprend...
Un film vrai. Sain. Chaque personnage est naturel avec ses defauts et qualités. Je ne mets jamais de critique sur Allo cine, c'est donc ma premiere, et si j'ai fait cet effort, c'est qu'ils le meritent ! :-)
Quel talent ont les auteurs de ce film pour avoir à ce point réussi à nous faire rire et s’émouvoir à leur histoire d une mère artiste et fantasque progressivement submergée par Alzheimer, sans jamais verser dans le pathos Il faut sans doute avoir vécu ce drame au sein de sa famille pour accepter de rire ainsi de certaines situations ubuesques provoquées par la maladie. Dans Une Vie Dérangée, la personnalité fantasque de Suzanne, la capacité des réalisateurs à dynamiter les conventions et leur attention aux petits détails et au cadre (ah les superbes plans fixes aux dialogues improvisés , les costumes raccords aux papiers peints…) nous embarquent dans un récit entre réalisme et crudité. Au final, c’est la poésie qui l’emporte sur le malaise. L’ensemble de l’interprétation est parfaite avec bien sûr une admiration particulière pour Jo Deseure qui incarne une Suzanne éclatante de vie, d’amour et de fantaisie. L’humour belge fait le reste. Et le fait magnifiquement bien.
Un excellent film belge tout en finesse. Cette mère atteinte de la maladie d'Alzheimer, pourrait être la nôtre. Moi qui ai vécu cette situation, j'ai trouvé que tout était juste et je m'y suis entièrement retrouvée. Ce fils exemplaire doit tout simplement accepter, même si cela est difficile, que sa mère est malade. Et que ce qui compte le plus c'est que l'on s'occupe bien d'elle et qu'elle soit heureuse dans son monde à elle. De plus les clins d'oeil de déco dans certaines scènes sont bien trouvés. Le tout ne manque pas d'humour, et il en faut quand on doit affronter cette situation. Bravo!
Alors qu’ils désirent un enfant, les plans d’Alex et Noémie sont chamboulés lorsque la mère d’Alex commence à avoir des comportements de plus en plus étranges. Dans sa tête tout se mélange et Alzheimer pointe son nez. “Une vie démente” est une comédie qui aborde la tragédie avec subtilité et tendresse. A chaque instant, le couple doit faire face aux difficultés de la mère tout en fragilisant leur relation. Ann Sirot et Raphaël Balboni optent pour les bons tons et leur casting est envoûté par ses personnages. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
j'ai été mal à l'aise tout au long de ce film pourtant séduisant.
Car si l'interprétation de la maman est bluffante de vérité, les tergiversations du jeune couple causent une lourdeur répétitive et on se demande un peu pourquoi ce dilemne "faire un enfant ou pas" et "au bon moment" prend une telle ampleur dans le scenario . la première scène sur les positions de l'amour adéquates pour faire un enfant frise le ridicule et peut indisposer le spectateur pour la suite.
Il y a quelques scènes très drôles et même géniales , l'apogée étant le vernissage de l'expo !
en résumé : un beau film sensible et émouvant qui vaut le détour !
Une vie démente Vu samedi 27 novembre 2021. Film doux amer. Quand la folie devient performance artistique " dead star funeral". Troublante métaphore : Déliquescence de l'esprit, de l'esprit raisonnable. Evanescence de l'esprit, de l'esprit qui se perd et se délite. Il y a Suzanne si merveilleusement tourmentée ; ils disent "démence sémantique" mais moi je dis "folie douce" "folie souriante", "folle dingue , foldingue". Quelle belle et triste image , le visage qui se floute si on cherche à éteindre la flamme de la vie trop perturbée. "Suzanne" qui devient "mamie"mon cœur se serre. Jo Deseure la comédienne est follement ingénue et authentique. Devant cette démence qui dévore la réalité, qui envahit toute la vie, tout le quotidien , que faire ? Alex se débat entre son amour filial et l'amour de sa vie Noémie. Il veut faire bien mais c'est si douloureux. Il tâtonne. Existe t-il une juste réponse ? Ne jugeons pas . Noémie présente, souriante, disponible, si adaptée qui sait prendre une photo de la femme heureuse avant de voir les troubles de celle ci. Des plans fixes qui se juxtaposent sans interlocuteur visible, les personnages sont seuls face à eux mêmes. J'ai aimé les plans où tout est raccord, où chaque personnage est assorti à l'autre malgré leurs différences, où ils se fondent au décor, et même si le sens symbolique m'a peut-être échappé, l'esthétisme m'a séduit comme la beauté d'une œuvre d'art. Dernières scènes Suzanne continue à s'émerveiller, à créer, à vivre et si c'était ça l'utopique solution ?
Faire rire avec un sujet grave comme la démence? Le pari, risqué, est pourtant gagné haut la main.
Le film n'élude rien de la maladie, l'inexorable perte d'autonomie qu'elle entraîne, ses rudes conséquences sur l'entourage familial qui doit remettre ses projets à plus tard et se trouve entraîné au bord de la rupture, les terribles effets des neuroleptiques.
Mais il montre aussi, et surtout, les instants de bonheur voire de grâce qui subsistent. Et sait transformer les moments les plus gênants en pures séquences burlesques.
C'est aussi un bel hommage au dévouement des aidants.
Un petit bijou venu de Belgique, à ne pas manquer.