Derniers Avis sur I Love You Coiffure

Un long monologue épuisant qui rend mal à l'aise vis à vis des acteurs qui ont participé sans pouvoir dire un mot. Impossible de regarder jusqu'à la fin, on ne peut pas tomber plus bas dans la niaiserie, le malaise et le fond du caniveau !
Et la déception est d'autant plus grande quand on apprécie la comédienne, qui je trouve, s'est vue performante par le passé. C'est quand même bien rare de voir tant de talent se transformer en désastre à ce point...
Muriel Robin en fait beaucoup trop jusqu'à en devenir exécrable et tyrannique dans la scène du restaurant.
Horrible et pas drôle une seule seconde.

Un long monologue épuisant qui rend mal à l'aise vis à vis des acteurs qui ont participé sans pouvoir dire un mot. Impossible de regarder jusqu'à la fin tant Muriel Robin en fait trop jusqu'à en devenir exécrable et tyrannique dans la scène du restaurant.
Horrible et pas drôle une seule seconde.

J ai adoré un grand retour avec le regard de Muriel Robin sur les sketchs qui. M ont fait pleurer de rire durant des décennies

Oh la la! Qu'est-ce que ce téléfilm est mal interprétée, mal montée ou que sais-je?
Autant les sketches sont hilarants sur scène, autant ici, ils retombent comme un soufflé. Et le pire, c'est d'avoir voulu mettre une pléiade de "stars" pour sortir les répliques "cultes". Au final, c'est mou, mal joué, mal réalisé et insipide.
Préférez le spectacle "Tout Robin" amplement plus drôle.

Salut, jai aimè ce film car en Martinique on a un regard admirateur de l humour frenchie et tous ces guest stars ont grandi avec nous, a 65 ans mme Robin est au top de sa forme ,

Minimaliste, réchauffé, très mal joué...20 minutes par curiosité, mais c était un vrai supplice. ! Comment a t il pu remporter un prix ?!

Je n'ai pas compris le concept de ce film. Que pensait-elle en reprenant ses sketchs et en les mettant en scène ainsi ? Si d'habitude, je rie franchement en l'écoutant sur scène, pour le coup, ce film est raté. Elle joue comme si elle était au théâtre alors qu'on est dans un film. C'est maladroit et loin, très loin d'être drôle.

Pourquoi!? C'est génant.
Comment se rendre totalement has been!!!
Muriel Robin est une véritable humoriste c'est certain mais ses sketchs ne sont bons que sur scène!
La réalisation est merdique, bravo TF1 pour ce massacre!

Mathilde Seigner s'extasie dans la bande annonce que "ça" n'avait jamais été fait auparavant. Et pour cause : quelle fausse bonne idée que ce téléfilm.
Les fans de Muriel Robin avait conservé jusque-là dans leur mémoire ce qu'elle leur avait si généreusement donné à imaginer en étant seule en scène, les décors et les personnages invisibles autour des personnages qu'elle jouait, et c'est cela la magie et la générosité du one-(wo)man-show : le spectateur projette ce qui lui est suggéré, son imagination est co-actrice de celle de l'artiste en scène. Et là, en 2 heures, pour ceux qui ont tenu jusqu'à la fin, le téléfilm a méthodiquement effacé de leur mémoire ce que leur imagination avait créé. La question : pourra-t-on revoir ses sketches en scène sans que viennent se superposer les décors et les guests du téléfilms ? La Patricia de mon imagination a-t-elle été définitivement tuée par Vanessa Paradis (au demeurant charmante) ?
C'est le pire cadeau de Noël que Muriel Robin et ses complices pouvaient faire aux fans qui pourtant l'ont portée là où elle est : cambrioler leur mémoire. Elle pleure maintenant d'émotion en annonçant les chiffres d'audience comme s'ils étaient une reconnaissance artistique. Elle est relayée par certains medias (sans doute des partenaires ou des amis obligés d'allumer un contrefeu à la déferlante de mauvaises critiques) qui minimisent la déception des fans par des ruses sémantiques. Ainsi, certains spectateurs auraient été seulement "légèrement déçus" tandis que la majorité des spectateurs auraient adoré, l'un d'eux aurait même "pleuré de rire sur son canapé". Le téléfilm est daté, mais sa médiatisation est bien dans l'air du temps, dûment trumpisée : il y a la vérité et des vérités alternatives.

on s'ennuie beaucoup , on ne rit pas . C'est une grosse déception en ce qui me concerne . au fur et a mesure des sketchs murielle robin devient irritante

C'est avec grand tristesse que je mets cette note à I love you coiffure. Un film reprenant les sketchs de Muriel Robin, j'en rêvais. Le problème du film tient tout d'abord au fait que Muriel Robin (pourtant excellente comédienne) joue trop "Muriel Robin" au point où on ne comprend parfois pas tout. Le second problème tient au fait que le film est inefficace. En somme, manque de dynamisme et de clarté dans les répliques.
Cependant, on doit souligner le fait d'avoir réussi à créer une véritable histoire qui tient la route avec les différents sketchs. On peut aussi souligner le plaisir de voir le nombre impressionnant de comédiens.
I love you coiffure n'est donc pas extraordinaire, mais reste un beau projet ambitieux.

Ce film est une ode au spectacle vivant - La preuve que rien ne remplace le théâtre ( et en ce moment c'est particulièrement important de s'en rendre compte ) - Que l'écriture et la narration théâtrale ne peut se transposer au cinéma que quelques fois par miracle avec un gros travail de scénaristes, ce qui manifestement n'a pas été le cas ici - C'est ce qu'on appelle une fausse bonne idée - l'incarnation des personnages rend les choses totalement premier degrés en créant donc un malaise - Comme si tout était pris à contre sens - Les personnages incarnées par Muriel Robin, qui au théâtre dans ses one Women sont irrésistibles attachants truculent remportant bien sur toutes les faveurs et la complicité de celui qui regarde deviennent ici, à l'image, agressif, raciste, mégalo, déconstruit - sans parler du fait que certaines choses sont datées et nauséabondes - L'humour raciste, glottophobe, sexiste a des limites d'autant plus flaggrantes à l'image - Et j'imagine que l'équipe à du s'en rendre compte trop tard, au montage ... - Dans d'autres films, les personnages volontairement racistes deviennent grotesques et participent a dénoncer l'absurdité de leur névrose et il est donc tout à fait possible de raconter l'histoire d'une femme raciste mais seulement s'il y a un but à cela, un sens - Ici, au contraire la gratuité et la vacuïté du propos deviennent très dérangeantes. - il est très décourageant de trouver un personnage détestable et stupide dès la première scène surtout quand on sait qu'on s'apprête à suivre ses aventures pendant 1H30 -
Mais, Muriel Robin n'en est pas moins juste - C'est une immense artiste - Ce film cri son appétit pour l'image, sa frustration dont elle a déjà parlé plusieurs fois librement - On pourrait croire à la bande démo d'une actrice en mal de rôles qui ferait un bras d'honneur à tous les producteur.ices, réalisateur.ice.s qui n'ont pas penser à elle pendant toutes ces trop longues années - ou elle viendrait leur dire " Je vous emmerde, je suis Muriel Robin, regardez: tous les acteurs.ices de France les plus prestigieux.ses veulent jouer avec moi, TF1 me produit même si mon scénario est bancal, il serait temps de compter avec moi, merde !!!" Et elle a raison ! Il serait temps de compter avec elle parce que ce film montre tout de même l'immensité de ses capacités, de sa virtuosité d'actrice ( mais pas de réalisatrice ou de scénariste ) J'ai un immense respect pour Muriel Robin, pour le geste que représente ce film et pour le risque qui est pris mais malheureusement c'est très raté - mais la bonne nouvelle c'est que ça n'aurait pas pu être mieux - ( a part peut-être en nous épargnant la happy end dont la mièvrement n'a d'égal que la laideur - la tête de chaque gest dans sa boule de Noel est ma plus grosse crise de rire du film mais je ne suis pas sure que c'était le but recherché ) ça n'aurait pas pu être mieux parce que précisément le théâtre est la forme parfaite pour ce qui est écrit et que quelques soit la tentative à l'image les amoureux.se.s de Muriel Robin ( dont je suis ) aurait été forcement déçu.e.s - Un sketch est un sketch - un scénario est un scénario - un bout à bout de bon sketchs ne fait un pas un film - J'imagine qu'en plus elle a du travailler beaucoup pour réussir à créer une forme de cohérence à son histoire mais c'est d'autant plus désolant puisqu'on reçoit une forme qui a l'air pourtant feignante et bâclée. L'exact contraire d'une réussite ! ( une réussite ou l'artiste donne au specteur.ice la sensation d'une aisance, d'une fluidité ou l'effort est invisible laissant place à l'évidence ) Vivement qu'on voit Muriel Robin dans un vrai bon film et qu'un.e Réalisatrice lui offre enfin le rôle qu'elle attend et qu'elle mérite.

Adapter un spectacle en film consiste à prendre en compte les caractéristiques du médium de destination et de modifier l’ensemble en fonction de cela. Or, en choisissant de porter ses plus célèbres sketchs en téléfilm, Muriel Robin semble ne pas avoir tenu compte de cela et échoue donc dans ce qui correspond à ses débuts de réalisatrice.
Ainsi, elle crée un fil rouge ridicule pour masquer l’absence de lien entre ses sketchs. De même, elle choisit essentiellement de les retranscrire presqu’à la lettre, ce qui passe mal puisqu’ils sont, à la base, écrits pour une personne seule sur scène (même si certains comme La Maison de retraite, Le Répondeur ou L’Addition s’en sortent un peu mieux). Ce n’est d’ailleurs pas surprenant de voir que l’ensemble fonctionne mieux quand Muriel Robin choisit de prendre des libertés avec eux en ajoutant de nouveaux éléments à l’intérieur de ceux-ci.
En outre, cette absence de maîtrise du médium audiovisuel se ressent également dans la direction d’acteurs. En effet, ces derniers semblent être totalement en roue libre (ce qui est surprenant alors qu’ils sont dirigés par une metteuse en scène de théâtre !) et ont souvent tendance à surjouer (même si certains plus expérimentés comme Pierre Arditi s’en sortent plutôt mieux, ce qui accréditerait l’absence de réelle direction d’acteurs). De même, on se demande quel est l’intérêt, autre que commercial, de faire apparaître des célébrités peu adeptes de l’art dramatique comme Jean-Pierre Foucault, Thierry Ardisson, Christophe Dechavanne ou Roselyne Bachelot et qui ne doivent visiblement leur présence qu’à leur amitié avec la réalisatrice et à leur popularité auprès des téléspectateurs. Multiplier les stars n’est pas synonyme de qualité lorsque la direction d’acteurs ne suit pas. Il n’est ainsi pas surprenant que la personne qui surjoue le plus est Muriel Robin elle-même : elle en fait des tonnes en reproduisant à l’écran son jeu sur scène (qui se justifiait alors pour compenser l’absence de décor et d’autre comédien). Hélas, ce qui était hilarant sur scène ne fonctionne plus à l’écran et devient même assez lourd et malaisant.
Ainsi, Muriel Robin loupe donc ses débuts de réalisatrice et I love you coiffure se révèle donc être un gros échec et surtout une fausse bonne idée.

Navrant de mauvais jeux et de blagues éculées. Un supplice durant 1h30. Et elle qui disait sur un plateau qu'elle avait pris goût à la réalisation. J'ai peur j'ai peur

Quelle déception ! Il me semble que le principal ressort d'un one woman show est précisément la capacité de l'humoriste à créer de toutes pièces son univers et, par sa seule vis comica, à y entraîner avec lui son public, donnant corps à des personnages, des situations qui n'ont NUL BESOIN d'être mises en image pour faire rire. Muriel Robin a eu ce génie dans les années 1990, servie par d'excellents textes. Elle a commencé ensuite à se caricaturer et à meubler, mais le lien affectif développé avec son public, entretenu par le partage de ses états d'âme, garantissait le succès.
Le problème est qu'elle semble toujours surfer là-dessus en 2020 et cela se révèle tragiquement dans cette adaptation télévisée de morceaux de sketchs : impasse d'écriture (le passage du monologue aux dialogues chorale s'avère périlleux et fait tomber à plat tous les effets comiques), autocensure, guests décoratifs (sauf un ou deux qui tentent péniblement d'exister), mise en scène inexistante, absence totale de rythme, effets sonores lourdingues (destinés à remplacer les rires du public, sans doute), fin dégoulinante d'eau de rose, etc.
La comparaison de ce ratage monumental avec le génial "Grand Restaurant" de Pierre Palmade montre les limites et les possibilités d'une telle entreprise.