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marion69
14 abonnés
48 critiques
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4,5
Publiée le 30 mai 2011
j'étais aller voir ce film avec ma classe, ils avaient détesté et moi j'ai adoré. je trouve ce film vraiment beau, très poétique. faut aimé mais faut surtout voir! ;)
Petit bijou à la Woody Allen. Une fable intelligente et subtile qui parle de l’amour du cinéma, du bonheur de l’évasion dans la fiction et par l’imagination, de la difficulté de vivre mais de l’attachement qu’on peut avoir envers cette même vie. Des acteurs superbes, des décors et un montage parfaits. Du grand Woody Allen.
Absurde et intelligent à la fois, La Rose Pourpre du Caire est un petit bijou cinématographique, signé Woody Allen (qu'il cite comme son film favori), et ayant de nombreuses récompenses (BAFTA du meilleur film et du meilleur scénario, César du meilleur film étranger).
La Rouse Pourpre du Cairo est un film sur le cinéma realisé par Woody Allen. Le film raconte l'histoire d'une femme qui aime beaucoup le cinéma. Un jour, pendant qu'elle regarde un film, le personnage du film sort de l'écran et parle avec elle. Ils tombent amoureux et se baladent dans la ville, mais les producteurs du film ne sont pas contents et ils envoient l'acteur de ce personnage pour parler avec la femme. Quand ils se rencontrent, elle tombe amoureuse de lui aussi, et elle doit choisir entre le Personnage et l'acteur, l'imaginaire et le réel. Le film est une critique intelligente au cinéma de Hollywood: le personnage ne ressemble pas l'acteur et la narrative est très "linéaire": la structure est si définie que les personnages ne savent pas ce qu'ils doivent faire quand l'un d'entre eux sort du film. Le film montre aussi que le monde du cinéma est très différent du monde réel; le personnage qui sort de l'écran ne sait pas comment agir dans notre monde, toutes les choses sont très différentes.
J'avoue que je ne connaissais pas ce film, j'ai lu le synopsis, la distribution et je me suis dit "pourquoi pas". Je ne le regrette pas. C'est sublime, ingénieux, drôle, Mia Farrow est adorable, craquante et Jeff Daniels confirme son talent méconnu. C'est magnifique, vraiment. Dès le début, le film nous emporte dans une histoire originale et bien ficelée qui ne manque pas de rythme. Bravo !!
Tout petit film très long à démarrer où rien se semble véritablement fonctionner (les gags répétitifs et l'humour régulièrement poussif en particulier). On ne s'attache ni à l'héroïne trop nunuche, ni au héros trop neuneu. Seule consolation, la fin, qui fait tout basculer dans une réalité cruelle.
Woody Allen rend souvent un hommage à des choses qu’il aime tout en les tournant en dérision en même temps, et avec La Rose Pourpre du Caire il fait cela pour le cinéma hollywoodien des années 30. Allant jusqu'à mettre un extrait du film Top Hat dans son film, Allen profite aussi de l’occasion pour tourner humoristiquement les codes si précis de ce cinéma avec ce personnage qui découvre le réel, belle ironie. Car c’est sur l’incroyable absurdité de son scénario qu’est basée toute la qualité du film. Vu le pitch les possibilités paraissent infinis et pourraient facilement mener à la surenchère mais le film arrive à être bien équilibré, à la fois drôle et touchant. L’ensemble du casting est correct et les trois principaux interprètes que sont Mia Farrow, Jeff Daniels et Danny Aiello semblent se prêter au jeu avec sincérité. La musique de Dick Hyman est dans le ton de l’époque et fonctionne très bien amenant un côté léger à l’ensemble. Bref, même si il ne s’agit pas d’une œuvre inoubliable La Rose Pourpre du Caire est un film très agréable.
Oublions "Manhattan" ou "Annie Hall". Ce sont de bons films, souvent cités comme les plus connus de Woody Allen, qui répète pourtant assez souvent que "La rose pourpre du Caire" est son meilleur... et il a parfaitement raison. Ce film, c'est un peu Fellini qui aurait de l'humour. Woody Allen fait souvent part de ses fantasmes sexuels dans ses films, mais c'est ici un tout autre fantasme qu'il filme : pouvoir passer de la réalité au fictif, de la vie quotidienne et triste à la vie dans un décor de cinéma. C'est merveilleusement écrit, c'est génialement interprété, et c'est parfaitement monté. Malgré la fin qui peut laisser perplexe, le film demeure d'une légèreté délicieuse ; c'est définitivement le meilleur Allen. Et Mia Farrow signe là son deuxième meilleur rôle de sa vie (il n'y en a pas tant que ça) après Rosemary's Baby.
Le cinéma réenchanteur de vie ! Sur une idée géniale (l'écran passerelle vers le rêve), Woody Allen s'amuse à opposer la vie et ses vicissitudes et coups bas face au monde du rêve du 7e art, le tout se déroulant pendant les années 30, "l'age d'or" du cinéma. Mia Farrow y promène sa frêle silhouette et doit choisir entre le candide Tom Baxter, la vie besogneuse auprès d'un mari aux abonnés absents (génialement interpreté par Danny Aiello) sans parler de l'acteur Jil Sheppers venu récuperer son double. Un film touchant, astucieux, fin et magique. C'est ce qu'on doit appeler mettre de l'art dans sa vie.
Traverser l'écran est le rêve de tout cinéphile. C'est le point de départ de ce très joli film de Woody Allen (oui, oui, vous avez bien lu, je vais complimenter ce cinéaste une fois n'étant pas coutume) dans lequel Tom Baxter, un personnage de film, s'évade de l'écran pour découvrir le monde et vivre une histoire d'amour avec Cecilia, jeune femme délaissée par son mari qui ne trouve que réconfort dans la salle de cinéma de son quartier. Woody Allen signe là ce qui est, pour moi, son meilleur film. Il est vrai que je ne suis pas un spécialiste, les films de ce cinéaste m'agaçant profondément en temps normal, mais là, il faut admettre qu'il a eu une idée de départ intelligente qui touchera tous les cinéphiles sans exception, tout en réssuscitant l'esprit des films de l'âge d'or d'Hollywood (le film se passe pendant la Grande Dépression des années 1930) et l'hommage est très réussi et subtil. Mia Farrow est l'actrice idéale pour le personnage, d'autant qu'elle possède une voix à la tonalité proche des actrices de l'époque. Les seconds rôles ne sont pas oubliés : dans le double-rôle de Tom Baxter et de son interprète l'arrogant et hypocrite Gil Sheperd, Jeff Daniels signe une interprétation formidable et Danny Aiello (Tony dans Léon) est grandiose en mari butor et alcoolique. Woody Allen ne cesse d'interroger le spectateur sur son rapport au cinéma et la confrontation entre fiction écrite où tout va souvent pour le mieux et réalité plus dure et sombre, la conclusion en un final désenchanté est particulièrement réussie, mais le film n'est jamais didactique. Au contraire, il reste tout entier placé sous le signe du divertissement et du plaisir cinéphile par son hommage aux films de la grande époque. Un très bon moment malgré quelques longueurs ici ou là et de loin le plus beau film de Woody Allen (en tout cas, le seul devant lequel j'ai ressenti énormément du plaisir).
La rose pourpre du Caire, ou l'oeuvre majeure de Woody Allen. Un superbe film sur le cinéma lui-même, et nous propose donc une réflexion, tout en légèreté. Le scénario est savoureux, les acteurs excellents. Ajouté à cela, des touches d'humour qui font mouche. On s'attache immédiatement au personnage de Mia Farrow, aux acteurs du Jewel ... LE film de Woody Allen à voir !
Inventif, amusant, bien ficelé et loin d'être bête, La Rose Pourpre du Caire est au final une réflexion sur les fantasmes crées par le cinéma, ainsi que sur la question pure et simple de l'image, son appréhension par le spectateur ainsi que son pouvoir d'enveloppement et de réconfort. Malin et drôle, le film pose donc aussi les bonnes questions et les laisse intelligemment ouvertes à son public.
J'ai vraiment pas été déçu pour ma première expérience Allen. J'ai même beaucoup aimé cette "Rose pourpre du Caire". Car elle dispose d'un scénario débordant de bonnes idées, de gags pour la plupart très fins, et d'une insouciance de laquelle elle tire un puissant charme (aussi volontaire qu'elle soit, car il s'agit avant tout d'un hommage au cinéma des années 30!). D'ailleurs, charmant, ce film l'est. Mia Farrow est délicieuse, Jeff Daniels surprend, la musique est superbe, la réalisation de Woody Allen est très sobre, et les décors des années 30 sont absolument magnifiques. Ce sont d'ailleurs ces décors qui m'ont le plus plu dans ce film, dont seule la fin m'a un poil déçu. Véritablement touchant, et intelligent par dessus le marché.
Woody Allen présente à travers ce film un bel hommage au cinéma montrant qu'il peut se montrer salvateur dans les temps les plus difficiles même si le monde qu'il le créait est cruel et égocentrique et une réflexion intelligente sur ce sujet à travers l'emploi d'un argument aussi délicieux que surréaliste. Il ne faut pas oublier non plus que c'est un divertissement de très grande qualité. Jeff Daniels s'en donne à coeur joie dans un double rôle (au passage excellents trucages visuels!), il est impossible de trouver plus bouseux que le personnage de Danny Aiello et Mia Farrow malgré (ou grâce!) à sa très grande naïveté arrive parfaitement à nous rendre touchant et attachant le sien. Le fait que ce film soit considéré comme un des meilleurs de son cinéaste n'est que justice car c'est le cas.