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HamsterPsycho
113 abonnés
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3,0
Publiée le 12 avril 2017
L'idée est sympathique et rafraîchissante mais le résultat est beaucoup trop à l'eau de rose (oserais-je dire mièvre ?) pour moi et la fin me laisse un peu circonspect et sur ma faim.
Cécilia s’échappe d’un quotidien morose en passant son temps libre dans une salle de cinéma. Elle rêve d’une idylle avec un prince charmant. Si Woody Allen oppose un réel peu enviable à une vie fantasmée de cinéma hollywoodien, il le fait sans être caricatural et sans lourdeur, gardant une légèreté de ton malgré les déboires de son héroïne (licenciement, violences conjugales...).
Il m'a fallu plus de 30 ans pour bout ce si célèbre film de Woody Allen avec une Mia Farrow au top de sa popularité et de sa beauté. Un film rétro , très très original , mêlant réalité et fiction des films. Très agréable , un peu naïf , ...."
Aussi ingénieux qu'ennuyeux, ainsi donc du pur Woody. Les acteurs (excepté Jeff Daniels) n'aident pas à plonger le spectateur dans les élucubrations du réalisateur et semblent réciter leur cinéma sans conviction. On tombe tantôt sur un morceau de mauvaise caricature (mari rustre), tantôt sur une dialectique téléphonée censée amuser. Malgré quelques idées très astucieuses il est vrai, on s'embête bien.
Dans ce film Woody Allen nous plonge dans un voyage cinématographique des années 30. On y découvre une jeune femme du nom de Cécilia qui mène une vie morose avec son marie alcoolique. Elle passe son temps au cinéma pour s'évader et oublier son quotidien néfaste. En revoyant l'un des films qui y passe elle y découvre Tom Baxter dont elle est follement attirée par lui et qui va sortir de l'écran pour la rejoindre et la rendre heureuse, c'est le début d'une folle aventure. Par son scénario assez originale, Allen nous transporte dans un autre univers et la relation entre ces deux personnages nous émerveille. Jeff Daniels ici est très remarquable pour son rôle et nous surprend. J'ai été très surpris de la fin du film que je trouve « tragique » avec ce retour à la réalité pour cette jeune femme un peu trop naïve et un peu trop rêveuse. D'une intelligence inouïe et d'un humour débordant ce film reste un petit bijou.
J'ai beau persévérer à visionner les meilleurs films de W. Allen, je n'arrive pas à accrocher à son ton. Pourtant, le film m'a enthousiasmé au départ et se révèle par instants réellement magique et il réussit parfaitement son intégration du fantastique dans le film. Pétillant, impertinent, drôle, jouissif bref, c'est un festival. Par contre, le soufflé retombe peu après et je trouve la suite un peu ennuyeuse, malmenant la temporalité et ne sachant plus trop quoi faire de ses personnages. Pourtant, les acteurs sont bons et bien choisis (on ne peut que se féliciter du choix de J. Daniels, remplaçant au pied levé de M. Keaton avec lequel Allen ne s'est pas entendu sur les contours à donner au perso) et la mise en scène d'Allen est bien plus inspirée qu'à l'accoutumée. Une satire en creux d'une certaine idée du cinéma tout en célébrant son côté magique et parfois futile bref, c'est un film très intéressant de ce point de vu. Par contre, la morale m'a un peu déçu et concourt à faire de la note du film un résultat un peu sévère au vu des nombreuses qualités du film. Mais bon, je suis ennuyé au bout de 3/4 d'heure et la fin ne passe pas pour moi. D'autres critiques sur
Le Woody Allen le plus inventif. Si on retrouve l'éternel dilemme amoureux et l'ambiance jazzy, l'histoire de cet explorateur sortant de l'écran et de la confrontation avec son acteur est totalement innovatrice, et souvent très drôle. On en retiendra également le visage épanoui et ému de Mia Farrow devant l'écran de cinéma, une parfaite mise en abîme.
A n'en pas douter un des meilleurs Woody Allen des années 80 ! Scénario totalement délirant, magie du cinéma, humour, glamour, bons sentiments, nostalgie de l'âge d'or hollywoodien... "La Rose pourpre du Caire" cumule toutes les qualités pour faire un excellent film. Woody Allen fait feu de tout bois et signe un film d'une grande intelligence.
Un petit film, autant dans la prétention que dans la durée, mais très réjouissant, rythmé et surtout très original. Beaucoup de scènes et de dialogues comiques avec évidemment un soupçon de romantisme dosé. Film génial mais la fin est bouleversante.
Voilà un bel hymne au cinéma, le pitch est intéressant et sympathique, il y a une véritable réflexion sur le choix et le personnage. Je n'ai ressenti aucun ennui pendant le visionnage et la musique est vraiment excellente. Dommage que la fin soit un peu bâclée
"La Rose pourpre du Caire" est un beau film signé Woody Allen, qui vaut essentiellement pour l'interprétation de ses comédiens, un sens aiguisé des dialogues et son habileté à conduire le récit. Pourtant, quand on regarde l'idée de départ, on se dit qu'il y avait moyen de faire un grand film. Pour cela, il aurait fallu explorer plus frontalement les deux niveaux de récits, qui ne sont utilisés ici qu'à des fins ludiques, jusqu'à créer un vertige narratif ici trop souvent esquissé. Quant à l'histoire d'amour, elle est plutôt réussie dans le sens où son romantisme est assez touchant, mais n'est pas suffisamment forte pour que le spectateur puisse éprouver une compassion profonde pour l’héroïne, dont le destin, aussi cruel soit-il, est finalement atténué par une absence d'émotion et par une mise en scène un rien paresseuse. C'est dans l'ensemble un bon moment de cinéma, mais qui ne parvient jamais à s’élever à la hauteur de son histoire.
"Heaven, I'm in heaven..." La Rose Pourpre du Caire démarre sur la superbe chanson "Cheek to cheek" chantée par Fred Astaire dans Top Hat, pour s'arrêter devant la devanture d'un cinéma qui diffuse ... "La Rose Pourpre du Caire". Le titre du film de Woody Allen est donc le titre d'un film fictif, en noir et blanc, que l'héroïne, formidablement jouée par Mia Farrow, va voir plusieurs fois afin d'oublier les soucis et tracas de sa vie. Elle s'éprend d'un des acteurs principaux jusqu'à ce que celui-ci sorte de l'écran et débute une histoire d'amour avec cette dernière. Au-delà des problèmes de couples et de société d'après-guerre, ce film est avant tout un hommage au cinéma et surtout à l'amour que Woody Allen lui porte. - Spoiler : La Rose Pourpre du Caire finit comme il a commencé, sur la musique de Fred Astaire mais cette fois ce n'est plus seulement la bande son que nous entendons, mais le passage chanté et dansé avec Ginger Rogers que nous voyons -
La rose pourpre du Caire demeure l’un des plus gros succès de Woody Allen sur notre territoire et l’un des chéris des cinéphiles. Il faut dire que le film transpire un amour fou pour le cinéma et tout cinéphile ne peut que se retrouver dans cette description amusée et nostalgique d’une époque où le grand écran faisait rêver. Woody décrit cette période avec une certaine tendresse et un romantisme fou qui trouve pourtant une contrepartie dans une fin qui ne se laisse pas tenter par l’idéalisation. L’idée d’origine est particulièrement audacieuse et la comédie romantique est menée de main de maître, même si quelques effets comiques sont plus téléphonés. Et puis le couple formé par Mia Farrow et Jeff Daniels est tout bonnement magique. Il s’agit assurément d’un must dans la filmographie enthousiasmante d’un des plus grands créateurs de ces dernières décennies.
L’originalité de cette énième histoire d’amour de Woody Allen vient du mélange de la fiction et de la réalité, malheureusement sous exploitée. La magie de ce genre de cinéma est d’entraîner le spectateur dans des histoires féériques (on a tous en tête les films Disney, Hugh Grant,…), or cette romance s’avère fade et vite répétitive.