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Nicolas L.
90 abonnés
1 756 critiques
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4,0
Publiée le 10 février 2018
Un des rares Woody derrière sans Woody devant que j'affectionne tout particulièrement. De belles idées, une belle mise en abyme(les spectateurs deviennent les personnages et inversement). 1985 Un très bon cru dans la filmo du grand Alllen.
César du meilleur film étranger en 1986, ce long-métrage de Woody Allen constitue une sympathique comédie. Si l’histoire romantique prend une place importante dans le récit, elle n’est que secondaire. En effet, le récit repose surtout sur la mise en abyme d’une femme (Mia Farrow) fuyant son quotidien morose pour découvrir le prince charmant. Le procédé s’appuie sur une idée originale puisqu’elle est enlevée par un acteur sorti d’un écran de cinéma. La rencontre entre ces deux êtres procure quelques passages croustillants où l’humour se nourrit de l’invraisemblance de la situation. Bref, même si le réalisateur considère ce film comme l’un de ses préférés, il n’en demeure pas moins qu’une simple fantaisie où seul l’hommage fait au cinéma mérite le détour.
Impression finale décevante mais le film ne manque surement pas de charme. Accepté l'excellent postulat de départ, le scénario et les situations deviennent rapidement redondantes et l'ennui s'installe malheureusement un peu. Mia Farrow est comme d'habitude excellente, Jeff Daniels est irresistible et je persiste à dire qu'il s'agit d'un des acteurs les plus sous-estimé d'Hollywood. La Rose pourpre du Caire (magnifique titre au demeurant) ne manque cependant pas de charme. Il s'agit tout d'abord d'un hommage au cinéma, au cinéma qu Woody Allen aime, un hommage aux spectateurs. Les scènes où les personnages sur l'écran s'adressent aux spectateurs assis dans la salle ne manquent pas de mordant et d'originalité. La photo de Gordon Willis est sublime, la réalisation soignée mais il manque un quelque chose dans le scénario qui aurait pu le faire décoller davantage car le soufflé retombe rapidement. Dommage...
Woody Allen rend souvent un hommage à des choses qu’il aime tout en les tournant en dérision en même temps, et avec La Rose Pourpre du Caire il fait cela pour le cinéma hollywoodien des années 30. Allant jusqu'à mettre un extrait du film Top Hat dans son film, Allen profite aussi de l’occasion pour tourner humoristiquement les codes si précis de ce cinéma avec ce personnage qui découvre le réel, belle ironie. Car c’est sur l’incroyable absurdité de son scénario qu’est basée toute la qualité du film. Vu le pitch les possibilités paraissent infinis et pourraient facilement mener à la surenchère mais le film arrive à être bien équilibré, à la fois drôle et touchant. L’ensemble du casting est correct et les trois principaux interprètes que sont Mia Farrow, Jeff Daniels et Danny Aiello semblent se prêter au jeu avec sincérité. La musique de Dick Hyman est dans le ton de l’époque et fonctionne très bien amenant un côté léger à l’ensemble. Bref, même si il ne s’agit pas d’une œuvre inoubliable La Rose Pourpre du Caire est un film très agréable.
Un vrai petit bijou de poesie ,de tendresse et d'humour joués par des comediens magnifiques (en tete la sublime Mia Farrow qui illumine l'ecran et l'excellent Jeff Daniels que je connaissais surtout pour ses pitreries avec les freres Farrelly et qui montre qu'il vaut bien mieux que ca).La realisation parfaite de monsieur Allen temoigne de sa nostalgie d'un cinéma disparu qui representait le divertissement par excellence a une epoque ou la télé n'existait pas , la fiction qui se melange au reel créer une magie dont nous sommes les premiers spectateurs ,un des plus bel hommage sur le septieme art accompagné d'une musique jazzy envoutante sortie des comedies musicales de l'epoque.
Le film est pas mal, mais j'ai l'impression que l'idée de base, pourtant vraiment originale et attrayante, n'a pas été assez exploitée.
Woody Allen signe ici un film sympathique, frais et original, mais il pêche un peu par le fait qu'on a l'impression que le tout reste un peu superficiel, du moins c'est l'impression que j'ai eu. Mia Farrow, quant à elle, est tout à fait convaincante dans le rôle de cette femme qui mène une existence terne.
Le film reste plaisant, mais il n'est pas pour autant mon Woody Allen préféré.
En 1985, entre Broadway Danny Rose et l'excellent Hannah et ses Soeurs, Woody Allen réalisé un film plus mineur mais sympathique, loin de son New York habituel, La Rose Pourpre du Caire. Le réalisateur semble être nostalgique de l'époque de son enfance où aller au cinéma était bien plus chaleureux qu'aujourd'hui. Il nous transmet cette nostalgie et cette passion au travers de cette comédie historique et fantastique située dans les années 30. Cette histoire - fantastique, donc (un personnage fictif sort de l'écran car il tombe amoureux d'une spectatrice) - permet à Allen d'être assez virtuose, avec notamment un très beau pastiche des films d'époque. Mais La Rose Pourpre du Caire ne reste qu'un film modeste et sympathique, réussi mais pas transcendant. Juste un film sympa et original, rappelant par exemple Accords et désaccords ou encore Ombres et brouillards. 7/10
Encore un film qui illustre très bien la phrase d'André Bazin évoquée par J-L Godard au début du "mépris", "le cinéma substitue à notre regard un monde qui s'accorde à nos désirs". En effet, quoi de plus beau et de plus poignants que de voir cette femme, dont l'unique plaisir est d'aller au cinéma pendant que son mari est entrain de putasser, se faire attribuer le plaisir de partager une idylle avec l'homme de ses rêves. De plus, l'histoire est mené avec un fin comique jouant sur la diégèse et le réel. 16/20 donc. Très bon film malgré une fin quelque peu raboteuse.
Superbe film de Woody Allen, d'une justesse émouvante. La réalisation est sobre, comme souvent, et, comme souvent, c'est le scénario qui se démarque véritablement. Sous nos yeux, une histoire d'amour impossible, tragique, mais aussi drôle et absurde. C'est un vrai hommage au cinéma, a sa place dans nos esprits, à ses limites, également.
Comédie traditionnelle de W. Allen étrangement comateuse dans laquelle on peut déjà sentir la fatigue commençant du maître en situations originales et donc légèrement haletante dans laquelle une Mia Farrow victime ( & viré par des malpropres pas si rares … ) et pas dans son meilleur rôle & un peu trop imprégnée tente de dénouer la clé d’événements un peu trop redondants pour être honnête(s) & de plus de série ! Phrase-clé : « Ca parle, ça parle ; mais personne ne fait rien depuis un moment! »
Un bel hommage pour tous les amoureux du cinéma dont je fais partie, qui aiment à trouver refuge dans les salles obscures quand le monde réel devient trop pénible. Quoi de plus beau en effet que de voir sur grand écran ses stars préférées, celles qui nous font tant rêver, dans des aventures insensées et fantastiques ... bref, bien loin de notre quotidien ! La Rose pourpre du Caire est un film qui a marqué mon adolescence, tant je me reconnaissais dans le personage de Mia farrow, superbe. C'est magique et cruel aussi, mais qu'importe, il restera toujours un cinéma pas loin pour nous apporter du réconfort ! Et continuer à nous faire rêver dans notre monde intérieur.
Un compte a la sauce Woody Allen, sans savoir de quelle façon va finir cette énième histoire d'amour, on est surtout porté par l'originalité qui vient en second plans, le mélange de la fiction et de la réalité! Quelle bonne idée que de faire venir un personnage de fiction dans un monde réel inconnu a ses yeux, mais j'ai trouvé personnellement que Woody ne jouait pas assez sur cette confrontation entre les deux mondes, sur cette magie du cinéma qui transporte son spectateur dans des histoires et des mondes féeriques et que sa romance ne sors pas de ce qu'il nous fait habituellement!