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    La Rose pourpre du Caire
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    159 critiques spectateurs

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    100 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2023
    Vu à sa sortie et ne me rappelais plus du double rôle de Jeff Daniels !
    Woody Allen nous a offert une fable douce-amère sur l’illusion du cinéma. Ou plutôt le réalisateur s’est plu à placer le spectateur entre deux mondes : le réel et le fictif.

    Cécilia (Mia Farrow) petit bout de femme survit dans cette période cruelle que subit l’Amérique : la grande dépression des années 30. Elle est serveuse maladroite dans un restaurant riquiqui et surtout une femme délaissée par un mari fainéant (Danny Aiello) qui la bat de surcroit.
    Cécilia se réfugie dans une salle de cinéma, elle s’offre une parenthèse de bonheur, d’illusion en regardant des films.
    Si son mari ne la remarque plus excepté pour lui demander de l’argent de poche, c’est un personnage du film, Tom Baxter, qu’elle visionne plusieurs fois qui la remarque.
    Il sort de l’écran et décide tout à trac de vivre avec elle dans son monde, réel et en couleurs !

    Seulement le réel est sombre malgré ses couleurs, le fictif noir et blanc semble joyeux, insouciant.
    Ainsi deux modes de fonctionnement ou mondes s’opposent et ou se contredisent.
    Cécilia enfermée dans sa (grande) dépression opte pour l’évasion dans un cinéma.
    Pour Tom Baxter, le personnage, l’évasion c’est sortir de l’écran pour rejoindre Cécilia.
    L’une veut sortir de la couleur quand l’autre veut la rejoindre ; l’une veut rejoindre le noir et blanc souvent synonyme de grisaille, de déprime, de quotidien quand l’autre veut en sortir.
    Or, le noir et blanc n’est qu’illusion et la couleur n’est que dépression.

    Le noir et blanc est aussi le rêve pour Cécilia. Tout comme la couleur pour Baxter.
    Le rêve ? Le paradis pour Cécilia ! La chanson de Fred Astair en témoigne avec « Cheek to cheek »
    Baxter est l’incarnation de l’illusion dans lequel se réfugie avec bonheur Cécilia. Pourtant elle est consciente que ce personnage fictif a des limites mais il embrasse bien.
    Et surtout, elle revit. Elle renaît, elle est l’héroïne de sa propre vie.
    Seulement, l’acteur qui joue le personnage Baxter est aussi synonyme d’illusion, spoiler: une fois son personnage réintégré dans la bobine, il abandonnera Cécilia après l’avoir illusionnée !


    « La rose pourpre du Caire » n’est rien d’autre qu'une amère (dés) illusion.
    Pourtant Woody Allen trouve que c’est une bonne fin. Comme toute fable, elle se conclut par une morale : tout finit par rentrer dans l’ordre et les vaches seront bien gardées !
    Ti Nou
    Ti Nou

    512 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2017
    Cécilia s’échappe d’un quotidien morose en passant son temps libre dans une salle de cinéma. Elle rêve d’une idylle avec un prince charmant. Si Woody Allen oppose un réel peu enviable à une vie fantasmée de cinéma hollywoodien, il le fait sans être caricatural et sans lourdeur, gardant une légèreté de ton malgré les déboires de son héroïne (licenciement, violences conjugales...).
    Sylvain P
    Sylvain P

    343 abonnés 1 361 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2009
    La légèreté, l'élégance, l'intelligence et la créativité de Woody Allen au service d'une fable sur le cinéma. Un très beau film!
    Max Rss
    Max Rss

    204 abonnés 1 849 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mai 2019
    La dernière fois que je m'étais retrouvé face à l'imagination débordante de Woody Allen, c'était lorsque que j'avais regardé "Zélig", un faux documentaire sur un homme caméléon. Ici, Allen invente encore un truc dingue avec ce personnage sortant de l'écran de cinoche. Mais, y a deux trucs qui me posent problème : déjà, malgré une idée d'enfer, ce film n'est clairement pas abouti et ressemble davantage à un amas de dialogues complètement stériles. L'idée géniale en moins, j'avais eu la même sensation face à "Annie Hall". Et deuxièmement, le duo formé par Mia Farrow et Jeff Daniels (ici dédoublé) est franchement gonflant. La faut en revient à l'un comme à l'autre. Les deux étant franchement fades dans leur interprétation. Et c'est bien dommage car, en plus de l'idée, la reconstitution est très belle, Allen est au point techniquement et la fin est assez cruelle, ramenant à la dure réalité. Mais ça ne suffit pas pour compenser la faiblesse de l'histoire.
    mazou31
    mazou31

    99 abonnés 1 288 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2011
    Petit bijou à la Woody Allen. Une fable intelligente et subtile qui parle de l’amour du cinéma, du bonheur de l’évasion dans la fiction et par l’imagination, de la difficulté de vivre mais de l’attachement qu’on peut avoir envers cette même vie. Des acteurs superbes, des décors et un montage parfaits. Du grand Woody Allen.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    43 abonnés 2 538 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2024
    Woody Allen réalise une comédie saugrenue, hommage à un cinéma dont il célèbre, à travers le cas de la spectatrice Cecilia (Mia Farrow), modeste employée et épouse maltraitée, les vertus d'évasion et de rêve. Ainsi, la jeune femme, déçue par la vie, se réfugie-t-elle assidument dans les salles obscures, avide de fiction et de beauté.
    La comédie de Woody Allen bascule dans l'irrationnel au cours de la projection d'un petit film d'aventures exotiques "La rose pourpre du Caire".
    Point de circonvolutions ou explications métaphysiques ici; Allen va au bout de son illustration du rapport astucieusement imagé entre la réalité et la fiction, rapport alimenté par d'étranges allers et retours et dont l'aboutissement comique est la rencontre antagoniste entre le personnage fictif et son interprète, entre le candide et romanesque Baxter et le vaniteux acteur Gil Sheperd. Cecilia, spoiler: éprise des deux, aura à choisir entre le comédien et sa création.



    La comédie, transposée dans les années 30 et ressuscitant un certain cinéma populaire manque, me semble-t-il, dans sa simplicité bon enfant, de relief comique et aussi de causticité, si on excepte quelques rares moments, comme ceux où les personnages fictifs de "La rose pourpre du Caire" font état de leurs revendication à l'écran! Le scénario est un peu léger, moins ludique, moins farfelu en tout cas, que ce que l'idée initiale de la comédie laissait envisager. A l'image de personnages charmants mais un peu ternes.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    710 abonnés 3 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2024
    L’élément forain, chez Woody Allen, matérialise à l’écran la tension entre réalité et fiction : pensons au symbole de la grande roue de Wonder Wheel (2017), au métier de magicien investi par Magic in the Moonlight (2014), au cadre nostalgique du parc d’attraction désaffecté, saison creuse oblige, de The Purple Rose of Cairo dont la présence hante le long métrage peut-être autant que le film du studio RKO projeté dans la salle du Jewel Palace. S’y trouve une mélancolie douce, signature du maître, sondée au plus profond du cœur féminin au contact de trois hommes distincts : le premier est son mari, spoiler: brutal et infidèle
    , le deuxième un personnage sorti de l’écran de cinéma, le troisième enfin le comédien qui l’incarne. Cette dynamique de mise en abyme permet à Woody Allen de construire une romance que nous savons vouée non à l’échec mais à l’éphémère : l’aventurier Tom Baxter incarne tout ce qui manque à l’époque de la Grande Dépression, à savoir une insouciance créative où naissent mille et un projets, un exotisme où il fait bon s’égarer. De plus, il affirme sa « fidélité » à une femme spoiler: trompée par son mari
    ainsi que par le réel, instable et insaisissable par essence, à une femme poussée au mensonge pour se tirer d’embarras.
    Le cinéma transparaît alors dans sa puissance illusoire, puisqu’il donne vie à des mirages dans lesquels le spectateur adore se perdre, qu’il révèle paradoxalement la chimère comme nécessité : si elle est d’abord un échappatoire à la misère ambiante, la salle de cinéma mute progressivement en refuge où s’émanciper et s’accomplir en tant qu’individu singulier et sensible, au-delà des problèmes sentimentaux et des conflits intérieurs que cristallise le septième art. Dit autrement, la projection d’éléments fictionnels dans la réalité exhibe la facticité de cette dernière – les billets de Monopoly possédés par Tom Baxter, s’ils sont bien factices, réfléchissent la facticité des billets de banque véritables avec lesquels ils sont confondus – et dévoile l’authenticité de la représentation. D’où le titre qui revient encore et encore sous différentes formes, obsession des personnages et des spectateurs en ce que tous sont « en quête de la légendaire rose pourpre » sans jamais la trouver.
    Un éloge du theatrum mundi très bien interprété et photographié par Gordon Willis qui inspira, entre autres, Pleasantville (Gary Ross, 1998).
    maxime ...
    maxime ...

    252 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2017
    Je m'étais totalement épris de Broadway Danny Rose hier, que dire de cette merveilleuse Rose pourpre du Caire ? La délicatesse de ce film est somptueuse et m'a donner le sourire du début à la fin. Le scénario de Woody Allen est dans la veine de ces précédentes créations, une évidence maintenant de ce point de vue là. Mia Farrow et Jeff Daniels sont merveilleux, les quinze dernières minutes sont bouleversantes ... On se mange trois " ruptures " coup sur coup, mais ce final et ce sourire plus précisément m'a enchanté et ces ultimes moments entre dans mes plus belles émotions cinématographiques ! A revoir encore et encore, un des plus beau film du New-yorkais.
    Nico2
    Nico2

    87 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2011
    Traverser l'écran est le rêve de tout cinéphile. C'est le point de départ de ce très joli film de Woody Allen (oui, oui, vous avez bien lu, je vais complimenter ce cinéaste une fois n'étant pas coutume) dans lequel Tom Baxter, un personnage de film, s'évade de l'écran pour découvrir le monde et vivre une histoire d'amour avec Cecilia, jeune femme délaissée par son mari qui ne trouve que réconfort dans la salle de cinéma de son quartier. Woody Allen signe là ce qui est, pour moi, son meilleur film. Il est vrai que je ne suis pas un spécialiste, les films de ce cinéaste m'agaçant profondément en temps normal, mais là, il faut admettre qu'il a eu une idée de départ intelligente qui touchera tous les cinéphiles sans exception, tout en réssuscitant l'esprit des films de l'âge d'or d'Hollywood (le film se passe pendant la Grande Dépression des années 1930) et l'hommage est très réussi et subtil. Mia Farrow est l'actrice idéale pour le personnage, d'autant qu'elle possède une voix à la tonalité proche des actrices de l'époque. Les seconds rôles ne sont pas oubliés : dans le double-rôle de Tom Baxter et de son interprète l'arrogant et hypocrite Gil Sheperd, Jeff Daniels signe une interprétation formidable et Danny Aiello (Tony dans Léon) est grandiose en mari butor et alcoolique. Woody Allen ne cesse d'interroger le spectateur sur son rapport au cinéma et la confrontation entre fiction écrite où tout va souvent pour le mieux et réalité plus dure et sombre, la conclusion en un final désenchanté est particulièrement réussie, mais le film n'est jamais didactique. Au contraire, il reste tout entier placé sous le signe du divertissement et du plaisir cinéphile par son hommage aux films de la grande époque. Un très bon moment malgré quelques longueurs ici ou là et de loin le plus beau film de Woody Allen (en tout cas, le seul devant lequel j'ai ressenti énormément du plaisir).
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    118 abonnés 1 182 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2017
    L'idée est sympathique et rafraîchissante mais le résultat est beaucoup trop à l'eau de rose (oserais-je dire mièvre ?) pour moi et la fin me laisse un peu circonspect et sur ma faim.
    aaber
    aaber

    32 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juillet 2007
    Je rentre et je sors du cinéma, je rentre et je sors du film, je rentre et je sors d'Hollywood, je rentre et je sors à répétition ! Et toi, Joyce que fais-tu quand tu rentres et quand tu sors ? De belles scènes jouissives du film arrêté dans le film, Mia Farrow toute fragile, un rien empruntée mais si volubile, une fin sans happy-end, un joli crû de Woody Allen, même si je ne lui attribue que 2 étoiles, peut-être dû à la copie infecte et coupée qui nous a été donnée de voir à La Filmothèque.
    Chaplin1925
    Chaplin1925

    8 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2021
    « La Rose pourpre du Caire »… C’est tout simplement une œuvre romantique hautement philosophique et magnifique. Allen réussit astucieusement à créer une histoire sur le monde du cinéma se déroulant dans la période de la crise économique américaine des années 30. Nous suivons Cecilia, une servante malheureuse, mariée à un mari violent et alcoolique. Elle parvient à se remonter le moral juste en allant au cinéma, quand soudain le héros traverse l’écran pour lui déclarer sa flamme. Encore une fois, Woody parle de lui-même dans un de ses films. Le personnage de Cecilia (interprété majestueusement par Mia Farrow) n’est rien d’autre que le reflet du réalisateur, un personnage malheureux ne trouvant le bonheur que par la magie du cinéma. On va pas se mentir, c’est un excellent film. L’histoire d’amour impossible entre le réel et la fiction est juste splendide. Côté casting, plutôt pas mal, Farrow est charmante, Danny Aiello est charismatique. Entre les incroyables jeux d’acteurs et même la beauté des dialogues, il faut avouer que ce long-métrage est fantastique. Un film culte resplendissant d'une finesse et d’une intelligence pétillante, qui n’a pas pris une ride, et que je conseille à tout le monde, que ce soit adultes et adolescents.
    Shawn777
    Shawn777

    604 abonnés 3 499 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2018
    Ce film réalisé par Woody Allen et sorti en 1985 n'est pas mal du tout. Qui n'a jamais un jour rêvé de rencontrer réellement son personnage préféré ? C'est ce que va vivre Cecilia qui va réussir à vivre une aventure passionnée avec son héro, Tom Baxter. Le scénario est honnêtement très bon mais surtout très inventif, c'est même étonnant que l'on ai pas vu l'idée au cinéma avant ! Quand on regarde bien, les personnages sont tout de même assez clichés, c'est la femme au foyer coincée avec son beauf de mari qui rêve de vivre une autre vie mais on peut également y voir tout un hommage au cinéma et les clichés passent donc ici pour une qualité, ce qui est très fort. De plus, on s'attache beaucoup aux personnages, enfin surtout aux deux héros. J'aime également beaucoup l'humour du film qui n'en fait pas des caisses et qui est très subtil, notamment toutes les scènes où les personnages du film attendent le retour de Baxter qui sont excellentes. Ce film réalise en somme le rêve de tout cinéphile, celui de quitter la réalité pour vivre dans le monde de la fiction, qui est certainement meilleur (car utopique mais non réaliste) et d'ailleurs, le film va jusqu'au bout de cette théorie en y incluant finalement deux jumeaux opposés, celui de la fiction très attentif, émerveillé et gentil et celui de la réalité, spoiler: fourbe et obsédé par l'argent
    . C'est certes une critique facile d'Hollywood mais cela fonctionne malgré tout. J'avais vu le film il y a longtemps déjà mais je ne me souvenais absolument plus de cette fin qui est finalement triste mais heureuse à la fois car Cecilia spoiler: ne part pas à Hollywood mais elle continue de vivre à travers la fiction
    . Du côté des acteurs, ils sont très bons dont notamment Mia Farrow et Jeff Daniels. "La Rose pourpre du Caire" est donc un film bien sympathique.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    158 abonnés 995 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juin 2024
    Pas le plus ambitieux, ni le plus fou dans la mise en scène, La Rose Pourpre du Caire est pourtant un film qui s'insère dans notre mémoire et qui restera l'une des grandes réussites de Woody Allen. Hommage aux cinéma classique avec un scénario hyper intéressant et pourtant si simple et un propos en phase avec son époque. Selon moi, c'est la meilleure porte d'entrée au cinéma de Woody Allen.
    Don Keyser
    Don Keyser

    75 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2014
    Un Woody Allen dans ses meilleurs jours peut nous offrir d'excellentes oeuvres, "La Rose pourpre du Caire" en fait notamment partie. En effet, la mise en scène est fabuleuse pour nous permettre de rester captivé. De plus, le scénario est bien écrit, simple mais portant à reflexion. L'histoire nous prend grace au jeu des acteurs qui est parfait ! Ainsi, le film est divertissant à souhait, plaisant et surtout très réussi !
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