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Ezhirel
53 abonnés
256 critiques
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4,0
Publiée le 22 décembre 2020
Si le film Digimon Adventure: Last Evolution Kizuna manque un petit peu d’envergure vis à vis de son méchant final, surtout par rapport à Digimon Tri et même si certains choix scénaristiques peuvent laisser pantois (spoiler: comme le fait d’introduire une nouvelle évolution qui sème un peu plus la pagaille dans la cohérence globale de l’univers ), la morale du film, quant à elle, peut se targuer d’être extrêmement émouvante pour quiconque de ma génération ayant grandi avec les héros de Digimon Adventure. Sans spoiler, on est clairement sur une fin à la Toy Story 3, qui nous fait prendre conscience que l’enfance est terminée et que nous évoluons à présent dans le monde des adultes, avec les responsabilités que cela implique.
Et je me suis senti particulièrement concerné par cette histoire car lorsque l’anime était diffusé à l’époque sur TF1, j’avais alors 10-11 ans, soit le même âge que les protagonistes principaux de la première saison. Et tandis que 20 ans plus tard, ce film nous présente ces mêmes personnages (les digi-destinés) alors devenus adultes, qui ont grandi au même rythme que nous autres, spectateurs, on y retrouve forcément un écho à notre propre vie. Et le visionnage du final ne s’est pas fait sans verser une petite larme de ma part, je dois bien l’avouer.
Il m’a été particulièrement difficile de devoir dire au revoir à tout un pan de mon enfance, qui a été si important à mes yeux. Je me souviens encore de l’émotion ressentie la première fois où j’entendais le Boléro de Ravel (qui deviendra un thème récurrent au fil de la saga) sur les images si émouvantes de la rencontre entre Tai (ou Taichi pour les puristes de la VO) et son Digimon dans le premier film de la franchise Digimon sorti en 2001 en France. J’avais 10 ans et je savais déjà que cet univers était bien plus intelligent que son côté enfantin pouvait le laisser présager. Je me souviens encore de mes joies et de mes peines devant ce petit bijou qu’est la première saison de Digimon, et sa façon de traiter des thèmes caractéristiques des shōnen, mais d’une façon beaucoup plus subtile que chez ses concurrents directs (la scène où Tai se voit contraint de dire au revoir à sa petite soeur Kari et de retourner dans le digimonde restera à jamais gravée dans ma mémoire). En fait, rarement une œuvre ne m’aura autant marqué que la franchise Digimon.
Certains vont trouver que j’extrapole mais dire au-revoir à une part si importante de son enfance, c’est presque comme perdre un être cher et je dois admettre avoir ressenti un gros coup de blues après le visionnage de ce film.
Néanmoins, il faut savoir évoluer, accepter les responsabilités qui incombent au monde des adultes, tout en gardant au fond de soi une petite part d’enfance et c’est ce que tente de nous expliquer très poétiquement et humblement la fin de Last Evolution Kizuna, je crois, lors d’une scène qui est particulièrement touchante de simplicité. Ce n’est pas forcément la fin que l’on souhaiterait voir si on avait le choix, mais si la série s’est toujours démarquée de ses concurrents (je pense évidemment à Pokémon) comme étant une métaphore du passage du monde de l’enfance vers l’âge adulte, comme toutes les oeuvres qui traitent du voyage initiatique, c’était objectivement la meilleure fin que pouvait connaître cette aventure. Je n’ai plus qu’une chose à dire : adieu, mes chers amis Digimon, vous aurez toujours une place dans mon coeur…
Alors que je m'attendais à du pur fan fuction, ce film digimon est une agréable surprise qui surprend par sa douce mélancolie et son traitement du thème de l'entrée dans l'âge adulte et de la fin de l'enfance. Si le scénario, dans son déroulement n'offre qu'assez peu de surprises, que les scènes de combats sont assez brouillonnes et que l'animation, bien que correcte, ne rivalise pas avec les œuvres de studios comme Ghibli, l'ensemble est plaisant, et assez touchant. On peut trouver que les personnages, surtout secondaires, manquent de profondeur et que les digimon sont un peu mes pokemon du pauvre, il n'en demeure pas moins que les cinq dernières minutes du film sont assez puissants pour pouvoir, quasiment rivaliser avec celle de toy story 3. Un bel adieu à l'enfance mais pas aux souvenirs auxquels elle est rattachée.
Vu le 27 septembre 2020 dernier, je ne cesse de repenser à ce film depuis. Adventure Kizuna est une lettre dédiée à une génération, aux enfants qui étaient devant leur poste ou au cinéma en 2001 et qui ont désormais l'âge d'être mis en miettes par le vécu de ces personnages qui leur sont chers. C'est à la fois une conclusion parfaite pour le manga et un film complet avec un propos universel. 4 étoiles et demi sur 5 pour des faiblesses pas bien méchantes spoiler: les anciens digi-sauveurs en retrait et un rythme quelquefois limite et à ma mauvaise découverte en salle, un doublage qui n'était pas la v-f de notre enfance, d'amour, mais un doublage totalement hasardeux spoiler: de par des dialogues récités sans conviction, sans égards pour l'immersion ou la compréhension du commun des mortels et un trop de répétitions dans les répliques puis... un interprète de Agumon fooort bien pénible ca nous laisse tout pénaud à la sortie et c'est bête . Je suis au moins reconnaissant d'avoir pu voir ce film dans le cinéma de ma ville natale et pas tristement sur un ordinateur. On se fait vieux, mais rien ne nous empêche de nous réchauffer le cœur une dernière fois. Leur dernière, notre dernière "Digivoluti-oooon!!!" également, à gorges déployées et sans une certaine émotion pour sa fin. Un choc nécessaire pour mieux avancer sans jamais lâcher, c'est l'énergie que ce film donne.
Cela fait plaisir d'avoir quelques salles qui proposent ce genre de films, dont on pourrait penser qu'ils ne sont pas forcément populaires en France. Digimon Adventure est une vraie madeleine de Proust pour toute personne née dans les années 1990 et fan de l'anime. L'animation est d'une qualité très honorable, l'histoire en elle-même est sans surprises mais elle a le mérite de tenir le spectateur durant la durée raisonnable de la séance. La fin est émouvante. Une belle façon de tourner une page d'enfance.
Un film très touchant mais qui risque de perdre un public qui ne serait déjà pas familier de la licence. Je doute que les enfants présent dans la salle aient vraiment compris ce qui se passait. Ce film est très bien réalisé, particulièrement dans son rapport à l'animation traditionnel, jonglant dans différents style. Mais surtout c'est une parfaite conclusion à l'évolution de la franchise. Je pense que peu de personne auront remarqué l'utilisation du boléro de ravel lors de la première séquence impliquant greymon et parrotmon, référence au tout premier film digimon... C'est horriblement nostalgique, et cela fait du bien de voir que les animateurs digimon n'oublie pas d'où il viennent. Ce qu'on peux lui reprocher est d'être un film digimon, et de refuser d'expliquer son univers, présupposant que les spectateurs connaissent déjà les personnages alors que la franchise ne compte plus beaucoup de fan en occident. Un très bon film... pour le public qu'il vise malheureusement.
Je regarde digimon depuis que je suis tout petit , jai connu le dessin anime de base , et jai connue la saison 02 , ainsi que le film d'animation et les 6 film digimon adventure tri ... et perso je trouve que ce film d'animation qui se passe juste apres la serie anime digimon adventure zero two est plutot moyen ainsi que le scenario vraiment null de chez null avec une fin qui fait comprendre que tai et matt ont perdu leur digivice ..... bref ...jai pas du tout aime et jespere que le film digimon adventure tri the beginning sera bien meilleur
Sans entrer dans de l'exhaustif, l'objet cinématographie souffre de carences et de déconvenues parfois inexcusables pour une projection au cinéma, loi du genre et des conventions du médium, si évidentes que personne ne se fatigue à le proposer en DVD aujourd'hui.
Digimon: Last Evolution Kizuna est un cas d'école, le distributeur français a été incapable de faire le suivi d'un objet populaire, ni recul, ni grammaire, ni réelle production dans ce qui était proposé. Tout s'enchainait de manière fiévreuse.
Il s'agissait que d'un anime japonais à « passe-plater » parmi tant d'autres, avec des influenceurs dans la danse, sans filet c'est tombé dans tous les pièges. On peut que s'interroger sur le pif qui entoure nos « retours en enfance » et de ce bout de madeleine de Proust.