Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Vinz1
175 abonnés
2 425 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 22 décembre 2022
L’idée derrière « Pandémie : 13 histoires de vie » est noble : raconter de petites histoires se concentrant sur des thèmes particuliers fortement liés à la vie en quarantaine qui fut mondiale suite à la soudaineté du COVID-19. Ainsi, tous les courts-métrages couvrent différents aspects de la dépendance à la technologie, de la séparation d'avec ses proches et de l'incertitude quant à l'avenir, mais chacun apporte une approche différente du sujet. Toutefois, comme dans tous les films anthologiques d’horreur, c’est inégal d’un segment à l’autre et forcément, sur 13 récits, certains seront assurément moins bons que d’autres car soit la fin est bâclée, soit c’est du déjà-vu ou bien alors c’est inintéressant. On regrettera également que tous les pays ne soient pas représentés dans ce film omnibus car hormis un court en provenance de Chypre, un du Royaume-Uni et un autre des Etats-Unis, tous les autres viennent d’Amérique du Sud et notamment du Brésil. Difficile donc de se faire une vision globale d’un phénomène censé être mondial ! Au titre des réussites cependant, on retiendra tout de même quatre courts sur l’ensemble : « Baldomero » et son rendez-vous entre deux personnes via écrans interposés dont une est assez bizarre, « Jérôme : A Christmas Carol » avec son chat invoquant un démon pour satisfaire ses besoins, « Stain on the wall » avec une femme qui voit une présence malsaine comme cachée dans les taches sur ses murs, puis « Unhearthed » avec ce bricoleur du dimanche qui trouve des bandes magnétiques audio dans un sous-sol et prend le risque de les écouter. C’est donc bien trop peu pour satisfaire pleinement tout cinéphile de films de genre qui se respecte !
Je trouvais l'idée superbe : réunir 13 courts métrages réalisés pendant le confinement (donc avec les moyens du bord). J'ai été cependant déçue en les voyants. Les histoires sont absurdes, grotesques, ...
En fait les réalisations sont très bien malgré le peu de moyens, ce sont les histoires qui sont mauvaises.
Excellente idée que de créer cette anthologie de treize courts-métrages tournés avec les moyens du bord lors du premier confinement mondial dû à la pandémie qui nous frappe, et ayant pour sujet cette crise sanitaire. Bien qu'inégaux et parfois absurdes et décalés par rapport au sujet, ils se révèlent dans l'ensemble profondément vecteurs d’angoisse. Mais ils savent tous faire preuve d’imagination, en abordant la solitude, le désespoir, la dépression, la peur bien sûr, parfois même la terreur et la folie liés à cette sinistre situation.