Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Alexis maj
4 abonnés
81 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 8 septembre 2022
Clairement étant passionné depuis gamin par la nature et les animaux, je peux vous dire que c'est peut-être le documentaire, film, tout confondu la plus belle chose que j'ai vu de ma vie je parle encore avec émotion du documentaire mais c'est extrêmement bien réalisé l'es plans magnifiques, l'explication, l'histoire, de cette incroyable messieur qui nous partage toute c'est émotions c'est tout simplement magnifique ce qu'on ressent, on est plongé dedans du début jusqu'à la fin, de très belle morals qui nous fait réfléchir beaucoup de fois sur des explications ou des petits détails, du début jusqu'à la fin fin. Merci a cette homme pour sont histoire incroyable a grande surprise !
spoiler: C'est l'histoire d'une moite romance à sens unique mais à 10 bras entre un homme blanc hétéro de 40 ans et une femelle pieuvre.
Cette critique contient des spoilers C'est étrange parce qu'avec une telle dose de mise en scène de lui-même, de storytelling à base de dépression / burn out qui redécouvre le sens de la vie en se reconnectant à une nature glorifiée (il nous annonce 8°C alors que False Bay est plutôt autour de 15°C), la glorification de la relation père-fils et l'anthropomorphisme ("she is short-lived so she makes the most out of every day" la pieuvre n'a pas conscience de sa mort ni d'avoir une vie courte (par rapport à qui d'ailleurs, un humain ?) ce documentaire aurait dû me gonfler. Il l'a fait, mais par moment seulement. Le reste du temps j'ai été pris par la beauté des fonds, la poésie des forêts de varech, le destin de la pieuvre qui m'a étonnamment et profondément ému mais aussi sa relation avec l'auteur. Malheureusement pour Foster je crains que la tendresse ressentie n'ai été qu'à sens unique, la pieuvre ne s'est pas emmourachée de lui, elle a simplement cessé d'en avoir peur. Je crois que c'est dit dans le doc mais on partage quasiment rien avec les pieuvres, nos trajectoires d'évolution ont divergé il y a trèèès longtemps ce qui en fait les animaux intelligents terrestres les plus proches des aliens.
La retenue de l'auteur m'a impressionné. Cette pieuvre symbolise son retour à la vie après dépression, il nous dit "penser pieuvre nuit et jour" et alors qu'elle est visiblement au seuil de la mort... il ne l'aide pas à rentrer dans sa tanière. Je l'aurai fait 1000 fois à sa place d'autant que l'argument "je n'interfère pas" est caduc puisqu'il l'a suit chaque jour, qu'elle l'utilise pour chasser et qu'ils ont déjà été en contact. De plus l'aider aurait été l'occasion de voir si la pieuvre pouvait manifester de la gratitude.
Le film m'a aussi ému aussi par l'expérience même : aller nager, chaque jour, au même endroit. La persévérance m'a toujours davantage impressionné qu'une action isolée aussi spectaculaire soit elle. J'ai trouvé très beau tout ce que l'auteur retire de cette expérience d'une grande simplicité : nager avec une pieuvre.
Instinctively, I knew not to wear a wet suit" je n'aime pas cette phrase, comme s'il avait reçu une révélation divine, non il a fait un choix qui tant mieux pour lui a été visiblement positif mais peut-être que l'expérience aurait été encore plus forte avec une combi ou même en bouteille...
C'est très personnel mais j'aurai également aimé 5-10min sur les dessous du documentaire. Comment, alors qu'il nous dit passer 10min dans l'eau chaque jour, peut-il tomber pile au moment ou elle se fait arracher un bras ? au moment où elle s'accouple ? Au moment où elle se fait dévorer ? Comment la filmer alors qu'elle s'échappe hors de l'eau pour y replonger ensuite ? Les prises de vus de l'auteur étant presque aussi nombreuses que celle de la pieuvre s'est-il filmé lui même ?
Une scène : Le château de coquillage, la chasse au homard, la "sortie de piste" pour échapper au requin, la marche, la fabrique d'un bouclier et le déchirant cadavre bequeté par les poissons.
Touchant et inoubliable . On reste des jours après en y pensant ! Un magnifique échange entre l'homme et l'animal . Après ce film l'espoir renaît sur l'image des hommes sur la biodiversité.
Un documentaire sublime, sur un animal que l on connait peu et qui merite beaucoup plus d attention qu une foi dans notre assiette, a voir absolument....et pour moi c est simple je ne manges plus de poulpe depuis ce documentaire...Je pense sincerement que le mange dans l indifférence par manque de connaisance.
Hallucinations et extrêmement émouvant...on a l'impression de nager et de partager cette amitié incroyable. Magnifique humanité. Je suis restée scotchée.
Documentaire magnifique sur cet animal extraordinaire qu'est la pieuvre. Ce film nous plonge dans l'univers d'un animal qui s'adapte et apprend en fonction de l'environnement qui l'entoure, et nous montre sa capacité à créer des liens. Vraiment extraordinaire. Film d'une grande beauté.
Le plus beau film documentaire animaliers que j'ai vu de ma vie. On découvre l'intelligence d'une pieuvre et l'amour qui se noue entre elle et un plongeur. D'un premier abord une pieuvre c'est moche mais là en la découvrant au fil du documentaire on fini par la trouver majestueusement magnifique
Une magnifique histoire d'amour, d'amitié et d'humilité à travers ce si beau documentaire. On plonge dans le quotidien de ce petit poulpe pourvu d'intelligence et d'affection, on se l'approprie et on s'y attache tellement que la fin est difficile.. Je n'ai pu m'empêcher de verser une larme. Une expérience hors du commun pour cet homme qui l'a littéralement transformé. Et moi aussi...
Oscarisé! cela ne m 'étonne pas. Quelle sensibilité,c' est magnifique, très touchant et émouvant .Tout comme Graig on s'attache à cette pieuvre évoluant dans ce petit écrin marin et dont on découvre les mystères selon les lois de la nature.
Au sein d’un certain cinéma aux visées internationales, il faut toujours que la moindre expérience ait eu pour conséquence de mettre son auteur en résonance avec le monde qui l’entoure et lui ait permis de prendre conscience qu’il n’était pas le nombril de l’univers mais la toute, toute petite et ultime bouture d’une longue lignée de singes. A être devenu le passage obligé du parcours initiatique moderne, je finis par m’en cogner grave que Monsieur Craig Foster ait résolu sa midlife crisis en papouillant des poulpes. Il aurait pu obtenir le même résultat en apprenant la planche à voile ou en réalisant des cupcakes, et il en aurait peut-être aussi tiré un documentaire, vu ce qu’on trouve dans les tréfonds du catalogue Netflix. Non, ce qui m’a intéressé, c’est la curiosité vis-à-vis d’un petit documentaire qui avait toute les chances de se noyer dans les algorithmes de recherche Netflix et qui s’est mystérieusement hissé au rang de production la plus vue sur la plateforme au cours de l’année 2020. Le constat que les poulpes sont des bestioles fascinantes qui méritent bien un documentaire et que voir un type nouer ce qu’il faut bien appeler une amitié, en tout cas une familiarité évidente avec une bestiole gluante et informe condamnée à vivre une toute petite année avant de mourir juste après avoir pondu des centaines d’oeufs, y a sans doute joué un rôle. Vous avais-je raconté mon rêve où des céphalopodes géants venues de l’espace envahissaient la Terre et décidaient de faire de moi un exemple, ayant décelé dans mon humble personne un consommateur forcené de leur progéniture ? Hé bien voilà, preuve que les techniques les plus éculées fonctionnent sur moi aussi, ‘La sagesse de la pieuvre’ est le deuxième élément à avoir brièvement vacillé mon amour pour la chair de ces animaux...enfin, du moins jusqu’à ce que je me souvienne quel goût avait les chipirones à la plancha avec un peu d’aïoli...
Qui aurait pu croire qu’une pieuvre réussirait à me faire verser une larme ! C’est d’abord l’histoire d’un homme fragilisé qui ressent le besoin de se reconnecter avec la Nature et qui va faire une rencontre exceptionnelle avec une pieuvre. Toute la force de ce documentaire est de parvenir à retranscrire les émotions ressenties par Craig Foster au cours de cette expérience. Difficile de ne pas avoir un petit frisson quand on assiste à ce premier contact entre la main du réalisateur et la tentacule de la pieuvre. L’immersion du spectateur est d’autant plus réussie que les images sont superbes et qu’on y récolte beaucoup d’informations sur la vie de cet animal. On comprend mieux pourquoi La sagesse de la pieuvre a été consacrée avec l’Oscar du meilleur documentaire 2021.
Génial ! J'oserai le parallèle avec "Avatar" qui nous invite à (re)découvrir la nature, notre environnement, nos sentiments... le fait de mettre de la sincérité dans un si beau décors est magnifique pour le téléspectateur.