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Jonathan M
Valéria Bruni-Tedeschi devient une raison légitimement suffisante pour regarder un film. La pertinence de son jeu, c'est elle. Elle est à la fois éponge à tout ce que ses personnages subissent, tout en ayant cette capacité à être totalement dans son monde. Très complexe et très intéressant. La Fracture est ni plus ni moins un acte de militantisme sur la gestion des urgences en France, sous fond de crise des gilets jaunes. Des dossiers profondément actuels, rassembleurs et efficaces. Le côté judicieux du film de Corsini, c'est d'avoir voulu montrer une certaine fraternité dans le ko. La limite, c'est peut-être d'avoir voulu trop miser sur le côté lutte des classes et la confrontation au réel. On est quand même happé par le devoir de considérer le propos avec sérieux.
Il y a 20 ans, je m'étais promis de ne plus jamais voir un film de Catherine Corsini à cause d'un film raté que tout le monde a dû oublier, mais qui était en sélection officielle à Cannes. Agacé, j'étais. Grâce à Valeria Bruni Tedeschi et à Pio Marmaï, j'ai rompu ma promesse, parce que généralement je les trouve au-dessus du lot. Et merci les amis. Ça part comme un film de bourge parisienne qui tente d'acheter son paradis, mais ça se déroule, ça s'améliore, ça devient bon et jubilatoire. Et en plus ça dit des choses sur l'humain, sur la vacherie, sur le destin, et sur l'époque particulièrement dégueu que nous vivons. Il est des films comme celui-ci qui placent le drame et la tragédie à un niveau tel qu'ils vont au-delà du désespoir: ils donnent la pèche et l'envie de filer des coups de pompes dans certains tibias!
c'est bien joué mais on ne voit pas exactement ce que le film cherche à faire comprendre, ni drame ni comédie, et on n'apprend rien par rapport à la situation de l'hôpital en 2021. Dans 20 ou 30 ans ce film se regardera alors peut être comme un reflet de son époque et sa note sera réévaluée.
Voilà un film qui va très mal vieillir.
Catherine Corsini dépeint magnifiquement l’énergie des urgences avec ses personnages atypiques et situations inattendues.
Évidemment, comme tout récit politique, ça risque de ne pas plaire au delà du film lui même. Et quel film !
On pourrait dire que les comédiens font tout. Sauf que le thème et le montage sont ici quasiment aussi importants. Inutile de faire la liste, les acteurs sont tous excellents. Sans surprise pour certains, découverts pour d’autres. Sans surprise certes, mais avec plaisir.
C’est haletant. À l’image d’un hôpital : ça ne s’arrête jamais. On en rajoute toujours. On ne va jamais s’en sortir, surtout quand on pense voir le bout.
L’humour reste une très bonne arme pour dénoncer.
C’est un film qui n’invente rien, mais qui réussit ce qu’il entreprend.
Catherine Corsini dépeint magnifiquement l’énergie des urgences avec ses personnages atypiques et situations inattendues.
Évidemment, comme tout récit politique, ça risque de ne pas plaire au delà du film lui même. Et quel film !
On pourrait dire que les comédiens font tout. Sauf que le thème et le montage sont ici quasiment aussi importants. Inutile de faire la liste, les acteurs sont tous excellents. Sans surprise pour certains, découverts pour d’autres. Sans surprise certes, mais avec plaisir.
C’est haletant. À l’image d’un hôpital : ça ne s’arrête jamais. On en rajoute toujours. On ne va jamais s’en sortir, surtout quand on pense voir le bout.
L’humour reste une très bonne arme pour dénoncer.
C’est un film qui n’invente rien, mais qui réussit ce qu’il entreprend.
Roub E.
La fracture se veut être la chronique d’une nuit aux urgences sur fond de manifestations de gilets jaunes. Le film se veut immersif et engagé, il se plante dans quasiment tout ce qu’il entreprend. Mal fichu, simpliste, manichéen il ne comprend pas ce qu’il veut décrire et donc forcément échoue à l’expliquer. L’écriture des personnages est grossière et la direction d’acteur laborieuse. Pour exemple Pio Marmaï que j’apprécie en général sur joue en abusant d’un regard ahuri qui lui sied mal. Quand au personnage de Valeria Bruni Tedeschi j’ai souhaité que le corps médical lui administre une euthanasie discrète dès son entrée dans l’hôpital tant elle est insupportable. Ironiquement dans son échec le film illustre son propos en filmant un mouvement qu’il ne comprend pas et montre en effet une fracture entre ses auteurs et les acteurs du mouvement et c’est presque aussi pénible à regarder que BFM TV.
Une chronique sociale bouillonnante et séduisante par moment (surtout pour le duo Valérie Bruni-Tesdeschi et Marina Fois), mais plombée par son propos politique bien caricatural et manichéen.
Vu sur MyCanal, merci à eux d'avoir produit ce film. Le jeu de mot du titre est parfait, et renvoie directement au contenu du film. Des acteurs qui rythment le film dans des personnages bien construits, un vrai film d'auteur. Merci d'aborder le sujet du service public d'une manière un peu innovante.
j’aime rarement les films qui revendiquent clairement que le propos social dont ils s’emparent est leur unique intention.
Finalement, je l’ai regardé, un peu intriguée, et par souci de visionner autre chose que mes genres préférés.
Si "La fracture » reste résolument optimiste sur le plan humain, avec cette phrase : « on a tous un coeur qui bat » (sauf les politiques, visiblement) avec laquelle je suis en total désaccord, et que la violence semble un peu trop facilement démantelée à coup de moments hilarants parce qu’impromptus (ce en quoi je ne crois pas forcément, mais ça m’a moins gênée que les cœurs qui battent ensemble), et comble de l'horreur, ce minuscule plan : "justice pour Adama" qui m'a irritée, comme si Catherine Corsini avait voulu englober absolument tous les récents mouvements anti bavures (Georges Floyd aux États Unis et Adama, c'est quand même très différent, et cela n'a rien en commun, j'aurais préféré un plan sur "black lives matter" plutôt)
j’ai tout de même passé un bon moment de cinéma, et la mise en scène, les acteurs, le montage, sont excellents.
On ne s’ennuie pas une seconde, et le film a eu le mérite de me faire considérer différemment le mouvement des gilets jaunes.
Et de mettre en lumière, une fois de plus, les problèmes rencontrés par le personnel soignant hospitalier en France.
Finalement, je l’ai regardé, un peu intriguée, et par souci de visionner autre chose que mes genres préférés.
Si "La fracture » reste résolument optimiste sur le plan humain, avec cette phrase : « on a tous un coeur qui bat » (sauf les politiques, visiblement) avec laquelle je suis en total désaccord, et que la violence semble un peu trop facilement démantelée à coup de moments hilarants parce qu’impromptus (ce en quoi je ne crois pas forcément, mais ça m’a moins gênée que les cœurs qui battent ensemble), et comble de l'horreur, ce minuscule plan : "justice pour Adama" qui m'a irritée, comme si Catherine Corsini avait voulu englober absolument tous les récents mouvements anti bavures (Georges Floyd aux États Unis et Adama, c'est quand même très différent, et cela n'a rien en commun, j'aurais préféré un plan sur "black lives matter" plutôt)
j’ai tout de même passé un bon moment de cinéma, et la mise en scène, les acteurs, le montage, sont excellents.
On ne s’ennuie pas une seconde, et le film a eu le mérite de me faire considérer différemment le mouvement des gilets jaunes.
Et de mettre en lumière, une fois de plus, les problèmes rencontrés par le personnel soignant hospitalier en France.
Un film en huis-clos sur la crise des gilets jaunes.
L'action se déroule dans un hôpital en grêve déjà saturé.
Le film montre des soignants qui sacrifient leur famille pour aider les arrivants aux urgences.
J'ai trouvé intéressant que le personnage de Yann, qui veut absolument discuter avec le Président ne le voit même pas à la télévision, comme pour souligner que pendant cette crise, le chef de l'état avait été bien pue présent.
J'ai aimé que les forces de police répressives comptent aussi dans leurs rangs des hommes courageux.
Un film social engagé teinté d'humour.
L'action se déroule dans un hôpital en grêve déjà saturé.
Le film montre des soignants qui sacrifient leur famille pour aider les arrivants aux urgences.
J'ai trouvé intéressant que le personnage de Yann, qui veut absolument discuter avec le Président ne le voit même pas à la télévision, comme pour souligner que pendant cette crise, le chef de l'état avait été bien pue présent.
J'ai aimé que les forces de police répressives comptent aussi dans leurs rangs des hommes courageux.
Un film social engagé teinté d'humour.
La prison de la santé. Urgences. De l'entorse à la fracture, il n'y a qu'un pas qui marque le temps. Bon rétablissement.
Une très belle découverte avec des acteurs excellents. Notamment Valérie Bruni Tedeshi et Pio Marmaï, Marina Foïs et Aissatou Diallo Sagna.
spoiler:
Placer la question des gilets jaunes vs CRS au « centre » du film était selon moi un excellent choix.
Bref, pour conclure un très bon moment.
Bref, pour conclure un très bon moment.
A vouloir traiter trop de sujets a la fois, ce film finit par tomber dans son propre piege et on n y croit plus... voire sombre dans la caricature et le cliché
pas aimé du tout ce film nul désagréable mauvais comédiens j'ai arrêté de le regarder après une demi heure pour lire et écouté de la musique classique relaxante et belle
FaRem
Le titre aurait pu être au pluriel tant les fractures évoquées sont nombreuses. En même temps, cela englobe un mal profond qui touche tout le monde comme on le remarque avec des personnages totalement différents qui se retrouvent dans le même bateau. Alors que le chaos règne suite à une violente manifestation, de nombreuses personnes se retrouvent au service des urgences en attente de soins. Un service lui aussi au bord de l'implosion avec un personnel en sous-effectif qui va vite être débordé par la situation. Le temps d'une nuit, on découvre des personnes en souffrances que ce soit physiquement ou mentalement. Il ne s'agit pas d'un film sur un combat ou sur des revendications, mais plutôt un film qui fait un constant alarmant de la situation. Un film qui met tout le monde au même niveau et qui rend hommage aux soignants. Cela m'a fait penser à un épisode de "Urgences", car c'est une série qui savait bien mélanger tous ces thèmes. Cette chronique sociale touche à tout et sait être amusante et déjantée, mais aussi plus sérieuse et pertinente. Si c'est réaliste et bien écrit, c'est surtout la galerie de personnages qui fait la force de ce film. Parmi eux : Valeria Bruni Tedeschi qui est plus folle que jamais et Pio Marmaï qui cache une grande souffrance. "La fracture" n'est jamais un film coup-de-poing, mais c'est pas mal et très bien incarné.
La fracture nous conte la tranche de vie d'un groupe de personnes que rien de rapproche qui se retrouve aux urgences hospitalières pendant une manifestation de Gillet Jaunes qui tourne mal. Un manifestant blessé par la police (Pio Marmaï, parfait), un couple de bourgeoises en train de se séparer (Valeria Bruni Tedeschi et Marina Foïs), et bien sûr le personnel médical autour d'eux.
Beaucoup de thématiques sont abordées: les revendications des gilets jaunes, le fonctionnement et les difficultés d'une unité d'urgence d'un hôpital, les états d'âmes de Valeria Bruni Tedeschi (géniale dans l'interprétation d'un personnage égoïste et insupportable). En confrontant un gilet jaune blessé par la police avec une bourgeoise avec des problèmes existentiels relativement à l'existence de son couple qui peut paraître complètement désuet par rapport à ce qui se passe autour entre la police les fumigènes et matraque les Gillets Jaunes et les autres malades des urgences. Le film est plutôt bien dans sa composante qui consiste à ne pas favoriser un camp par rapport à l'autre ou en tout cas en développant bien les personnages de chacun des points de vue.
Il s'agit donc d'un film social plutôt réaliste, pas forcément subtile, mais qui fait passer ses messages clairement et qui pose quelques questions. C'est une de ses vertus importantes. Il est parfait pour susciter le débat. Sur les composantes techniques, il n'y a rien à dire. Les acteurs sont bons avec l'ensemble des pathos que portent leurs personnages.
Beaucoup de thématiques sont abordées: les revendications des gilets jaunes, le fonctionnement et les difficultés d'une unité d'urgence d'un hôpital, les états d'âmes de Valeria Bruni Tedeschi (géniale dans l'interprétation d'un personnage égoïste et insupportable). En confrontant un gilet jaune blessé par la police avec une bourgeoise avec des problèmes existentiels relativement à l'existence de son couple qui peut paraître complètement désuet par rapport à ce qui se passe autour entre la police les fumigènes et matraque les Gillets Jaunes et les autres malades des urgences. Le film est plutôt bien dans sa composante qui consiste à ne pas favoriser un camp par rapport à l'autre ou en tout cas en développant bien les personnages de chacun des points de vue.
Il s'agit donc d'un film social plutôt réaliste, pas forcément subtile, mais qui fait passer ses messages clairement et qui pose quelques questions. C'est une de ses vertus importantes. Il est parfait pour susciter le débat. Sur les composantes techniques, il n'y a rien à dire. Les acteurs sont bons avec l'ensemble des pathos que portent leurs personnages.
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