Tout est mauvais dans ce film, les acteurs (quel gâchis !), les dialogues lourds comme des camions, ces personnages clichés et caricaturaux. Un film complètement bâclé, lourd et parfois ridicule où a réalisatrice n'a pas réussi à prendre du recul par rapport à sa propre opinion très orientée pour les gilets jaunes. Le problème n'est d'ailleurs pratiquement jamais traité. La mauvaise foie du film desserre totalement leur propos et leur combat.
Au lieu d'un regard intéressant, du recul sur ce phénomène historique, le film inflige au spectateur comme un professeur d'école sous la 4ième république ses leçons de morale à apprendre par coeur.
L'idée d'origine n'est pourtant pas inintéressante, faire coexister dans un même lieu les forces contraires, mais là c'est trop paresseux.
Que dire... ce film est une catastrophe. Mal joue, mal interprété, des personnages caricaturaux égoïste. Sans doute que les dialogues qui cherchent a endoctriner contribue a ce naufrage. Que faisait un tel film a cannes
. On peut accepter que la réalisatrice ait une opinion tranchée sur la crise des gilets jaunes, on est quand même abasourdi que le propos soit a ce point gratuit sans nuance. Nul......
Film coup de poing, La Fracture parle de milles choses en 1h38 très intenses. Tout d’abord, ce qui saute aux yeux, c’est le problème de notre hôpital public : personnel sous-payé et en sous effectif, attente insupportable dans ce qui est censé être un service des Urgences (autrement dit, toute attente supérieure à 15 minutes est ridicule, or il faut parfois attendre 10 heures…)… Ce constat est le pire du film. Sous effectif également dans la police, qui, du coup, n’arrive pas à assurer son rôle de maintien de l’ordre et de protection des manifestants, lorsque des casseurs prennent en otage les défilés. A force de se séparer de fonctionnaires, forcément, ça ne fonctionne plus. Reste ensuite le ou les messages politiques. Catherine Corsini donne la paroles à un gilet jaune de bonne foi (Pio Marmai), une bobo égocentrée qui plane (magnifique Valéria Bruni-Tedeschi) et une infirmière débordée (Aïssatou Diallo Sagna) qui arrivent pourtant à se parler. Le discours est un peu manichéen, mais il y a tant de cinéma dans ce condensé d’adrénaline qu’on pardonne.
la fracture est un grand film, il bénéficie d'un script indiscutable, d'un rythme d'enfer, d'un humour toujours présent malgré le stress des situations c'est un film indispensable sur l'hôpital, sur notre société divisée c'est une ode à l'humanité, au dialogue, à l'amouir
La Fracture est un film incroyable, une vraie comédie sociale, avec des dialogues qui servent à la fois le propos grave et la comédie. On y découvre Aissatou Dialo Sagna, aide soignante et comédienne qui amène une véracité au propos qui ne peux que vous ouvrir les yeux ! A voir !
Valeria Bruni Tedeschi et Marina Foïs sont au bord de la rupture et se retrouvent aux Urgences un soir de manifestation des Gilets Jaunes. Voici le speech de l’hystérique et bouleversante “La fracture”. Entre cris et pleurs, entre comédie et confessions, entre malaisance et ridicule, le film nous plonge au cœur d’un service qui doit s’occuper de ses patients malgré leur bandeau “en grève” dans le dos. Un service sous tension qui doit faire du social en plus de faire des soins. Peut-on rire du malheur des autres ? Dans le long métrage de Catherine Corsini oui. Mais attention, on passe du rire au drame sans crier gare. “La fracture” mélange les bourgeois aux clochards, les riches aux précaires, les fous aux stables. Ce pêle-mêle excentrique n’est possible que dans de rares endroits et l’hôpital public est le lieu de tous ces fantasmes. Jubilatoire et triste, Corsini signe une œuvre qui ouvre le débat, aussi bien sur le jeu d’acteur et la mise en scène, que sur l’actualité des hôpitaux en souffrance et d’un mouvement social sans fin. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Une vraie claque cette fracture. Et en plus c'est bourré d'humour bien placé. Le duo marina / valerie fonctionne à merveille tout comme celui en pio et Valérie. Mention spéciale pour l'infirmière, masgistrale.
Il ne suffit pas d'aligner les bonnes phrases pour faire un scénario, et les scènes choc pour faire une mise en scène. Sans colonne vertébrale, ce film est un naufrage.
Je suis allé à l'avant-première sans conviction, j'en suis sorti particulièrement convaincus ! La Fracture dispose d'une tension qui monte crescendo. Le film met quand même du temps à se lancer mais après on nous laisse à peine respirer, à l'image des soignants de l'hôpital dans lequel se déroule tout le film. Un presque huis clos saisissant, qui nous replonge dans la crise des gilets jaunes où les hôpitaux étaient déjà bien occupés... La Fracture est donc engagé sans être lourd et militant non plus. Outre le rythme qui nous accroche, le film est doté d'une grande émotion qui nous monte les larmes aux yeux par moment. L'humour est présent mais ne fait que sourire, il ne fait pas parti des points forts du film. Les acteurs déjà réputés sont excellents, en particulier Valeria Bruni-Tedeschi dans un rôle à la fois insupportable et touchant ! Bref j'ai adoré et j'espère que vous aussi !
On cherche en vain un scénario, une mise en scène dans ce film qui ne semble être qu'une succession de petites scènes, avec phrases choc ("je ne vais quand même pas regarder Macron à la télé"). Au final : un film décousu, très mal joué.
Un film engagé qui aborde le mouvement des gilets jaunes mais pas seulement : les problèmes de couple (que rencontrent également les couples homosexuels) et le manque de moyens du service public et notamment de l'hôpital. Ce film croise des histoires et raconte, de manière comique et tragique à la fois, des moments de vie. Il est avant tout profondément humain et porté par des acteurs qui crèvent l'écran.
Catherine Corsini avait tout entre ses mains pour faire de "la fracture", un grand film. Malheureusement, le fait de toujours lorgner entre la comédie et le drame social, deux genres pas vraiment simples à mixer, laisse dubitatif. Les trois personnages principaux sont parfaitement excédentaires, tant ils sont horripilants et dispensables à l'intrigue (mention à Valeria Bruni-Tedeschi, particulièrement insupportable). Le film aurait grandement gagné à se concentrer sur le personnage de l'infirmière, bouleversante de justesse, et à son adaptation au contexte qui mêle (un peu trop maladroitement) gilets jaunes et crise des soins de santé. Au moins, et c'est le grand "plus" du film, il ne laisse pas indifférent et fait réfléchir à quelques sujets brulants de notre société.