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    Night in Paradise
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    3,5
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    23 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 avril 2021
    D'une intensité rare. J'ai trouvé le mélange des scènes romantiques et de violence assez subtile où on a l impression parfois que les deux se mélangent. La surprise finale vous explose à la figure. Âmes sensibles , passez votre chemin.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    680 abonnés 2 990 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 avril 2021
    La romance, qui n’est en fait que la conjonction de deux solitudes confrontées à leur disparition prochaine, avait de quoi intriguer tant Park Hoon-jung brosse le portrait d’un duo dysfonctionnel que tout oppose en apparence, et dont l’attachement réciproque résulte d’une fatalité et d’un sursaut de désespoir, selon l’idée que disparaître à deux est plus doux ou plus facile. L’évolution de ce couple maudit mute à terme en martyre sanglant, au cours duquel le réalisateur se complaît dans une cruauté aussi gratuite que stérile, offrant ainsi un dernier segment purement – et bêtement – cathartique, réparation du sang par le sang qui prend l’aspect d’un règlement de comptes par cassage de trognes que le film a rendu détestables pendant près de deux heures. Car les antagonistes, privés de la moindre profondeur, ne servent qu’à justifier l’épanchement ultime, qui dégoûte et agace à la fois. En résulte un long métrage aussi hypocrite que ses chefs mafieux, puisqu’il feint l’attachement à des personnages qui ne sont en réalité que des pions déplacés sur un échiquier de la violence, des fantoches que le réalisateur exploite selon son bon plaisir sadique. Dommage, car l’apprivoisement de Park Tae-Gu et de Jae-Yeon sur fond de décor maritime avait de quoi séduire, tous deux écartelés entre une malédiction congénitale rappelant la trame des grandes tragédies et l’influence d’un certain cinéma contemporain à la Nicolas Winding Refn – on pense beaucoup à Drive (2011) et à son héros taciturne.
    Cinememories
    Cinememories

    479 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 avril 2021
    Depuis « J'ai rencontré le Diable », Park Hoon-Jung tente bien que mal de sortir de l’ombre de Jee-Woon Kim. Le co-scénariste a pourtant eu le temps de brosser ses idées de « New World » à « V.I.P. », en hurlant haut et fort son attachement au film noir. Si l’exercice l’a effectivement enrichi, ce n’est pas dans l’immédiat qu’il déploiera tout son potentiel. Ce qui ne souligne pas pour autant une baisse de régime, bien que le réalisateur se laisse aisément tenter par l’évasion mentale au sens propre. Son récit peine alors à convaincre, dans une relecture infinie des cycles de la rédemption et de la trahison. Flirter avec l’originalité en ferait son principal défaut, mais c’est à l’opposé de nos attentes qu’on y découvrira l’organe respiratoire d’une œuvre qui ne parvient pas à tenir la cadence imposée, ni même le rythme des émotions qu’elle invite.

    Dans un élan mélodramatique qui trouve rarement la précision espérée, ce sera sur l’île de Jeju que le titre s’exprimera de lui-même, mettant en avant une atmosphère pétrie dans une sublime photographie. Le cadre nous rappelle ce détachement soudain avec le décor urbain, trop étouffant, trop sombre une fois la nuit tombée et surtout trop endeuillé pour qu’un vétéran d’une mafia locale s’y attarde. Tae-Gu (Tae-goo Eom) n’est pas le héros de son propre récit, mais bien le martyr de ses propres victimes. Difficile pour lui de faire les bons choix, mais les quelques rares moments d’impulsions qu’on lui insuffle ne suffisent pas à caractériser son personnage mutilé. Si l’intérêt revient avec une jolie note d’intention, en entrant en collision avec l’arrogante Jae-Yeon (Jeon Yeo-bin), c’est bien parce que ces deux-là n’ont plus rien à perdre ou presque. Et c’est précisément dans cette approximation qu’il semble émouvoir et tenir quelque chose de plus confortable dans sa subtilité narrative. Si nous ne parvenons pas entièrement à tomber ivre de ce duo, c’est malheureusement, ou merveilleusement dû à l’irruption de la violence.

    Souvent efficaces, mais rarement salvatrices, ces scènes contrastent nettement avec le coin en bord de mer. De la même manière, c’est autour de Jae-Yeon que l’on perd de la saveur, par manque de développement. Si l’on pouvait y trouver un reflet nostalgique à l’égard de son nouveau colocataire, dans un profond désir de renouer avec ce qui lui a été arraché, elle ne parviendrait pas à s’émanciper de la mort qui la poursuit. Une romance naît ainsi, jusqu’au fond un bol de soupe, où un assaisonnement de cynisme a tout pour plaire. De l’humour s’en dégage, accompagné d’une étreinte à l’état brut, où la mort et la vitalité se confondent. Hélas, ce versant peine à dialoguer avec le fil rouge du gangster, hanté par ses démons et rattrapé par sa destinée. Tout cela est lisible en long et en large, avec un bon coup d’avance pour le spectateur averti, comme pour ceux qui profiteront des longs moments de flottement que l’on nous impose. Par manque d’efficacité, le jeu des acteurs se vide de sens, même dans les moments les plus forts et une fois encore étirés, jusqu’à en devenir des morts-vivants, caricatures même de ce que le film souhaite illustrer, entre deux gros coups de violon et deux répliques qui tirent à balle réelle.

    La vengeance superpose ainsi ses dilemmes, sans personnalité et ce n’est pas faute d’avoir essayé d’en avoir. Mais « Night In Paradise » (Nakwonui Bam) souffre de toutes ces éclaboussures d’hémoglobines, souvent maladroite dans son dernier acte. Il est question de jongler avec cette proximité avec l’au-delà, où un sentiment de délivrance est nuancé avec la cruauté d’un monde qui déchire les hommes. Alors que deux êtres commencent enfin à défier l’individualisme qui domine un jeu de pouvoir que l’on connaît que trop bien, c’est dans son exposé, macabrement inégal, qu’on aime explorer les interactions les plus simples et les moins graphiques. Ce n’est pas sans défaut que l’intrigue nous quitte, avec précipitation, comme si elle se retenait avant de justifier son dernier geste, à l’abri des regards, des soupirs et des jugements.
    Vincenzo M.
    Vincenzo M.

    41 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2021
    un juste équilibre entre sentimentalisme champêtre et ultra violence désespérée. film au charme singulier. grosse prod sud-coréenne. grosse dose de miel et d'hémoglobine. film d'une beauté stupefiante. grosse scène de fin à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 avril 2021
    Super performance de Jeon Yeo Been!! She’s a versatile actor who can take up any role. Currently loving her job in Vinzenzo 🙌🏼
    cédric d.
    cédric d.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 avril 2021
    Polar dans la plus pure tradition du style coréen. Une photographie comme à l'accoutumé impeccable, un jeu d'acteur convainquant, une forme de lenteur contemplative dans les plans et dans le déroulement de l'histoire et cette violence sans concession dont le cinéma coréen s'est fait maître.
    Alors pourquoi ce film est-il moyen ? Tout d'abord, le scenario n'est pas subtile bien qu'il ait la prétention de l'être. Les rebondissements voulus n'en sont malheureusement pas. Le film aurait mérité quelques coupes au montage pour durer moins de 2h et être plus digeste. Mais que dire du syndrome du survivant du réalisateur ? On a toute la peine du monde à comprendre l'intérêt scénaristique des 30 dernières minutes. Bien que cela soit fréquent dans le cinéma coréen, le porter de cette manière est fortement préjudiciable à la qualité général du film. Le réalisateur s'enferme dans des codes et des clichés.
    Malgré tout, cela reste un divertissement agréable.
    Marius C
    Marius C

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2021
    Bonne surprise pour ce polar Coréen, quelques lenteurs, de beaux plans et assez original sur la fin bien qu'un peu violent.

    Toujours agréablement surpris des productions coréennes.
    Nighmare T.
    Nighmare T.

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2021
    Un polar sur une histoire de vengeance, avec en fond l'univers de la mafia avec ses codes et ses principes. Un peu trop de lenteurs les 2 premiers tiers du film pour mettre en lumière la haine/amitié de ses 2 protagonistes spoiler: en sursis.
    Les acteurs principaux jouent bien et les rôles secondaires sont convaincants. De beaux plans, de belles ambiances, multitudes de panorama sur une île. La couleur violette reviens souvent dans le ciel et dominante dans la scène des bains.(ma préféré en terme de luminosité) Une scène finale magistrale qui en déroutera plus d'un, concluant très bien ce film.
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