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    Les Olympiades
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    Ciné-13
    Ciné-13

    124 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2022
    Ce qui accroche dès le départ c'est la grande beauté formelle. Mais le contenu contient un portrait pertinent de la vie décomplexée des trentenaires parisiens d'aujourd'hui. Film choral qui enchevêtre cinq intimités...
    Noémie est troublante. J'aurais aimé que cela dure plus longtemps.
    Sylvain M.
    Sylvain M.

    12 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2021
    Vraiment génial. Captivant, très beau, très bien joué, riche ... On se régale. Paris sous l'œil d'Audiard est magnifique.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    De nos jours, dans le quartier des Olympiades, à Paris 13ème, quatre jeunes gens se croisent, se séduisent, s’aiment, se quittent, se retrouvent….
    Emilie (Lucie Zhang) cherche à s’émanciper d’une famille chinoise étouffante. Son diplôme de Sciences po en poche elle s’est installée dans l’appartement de sa grand-mère, internée en EHPAD, et a trouvé un emploi sous-qualifiée de télévendeuse.
    Camille (Makita Samba) a répondu à l’annonce passée par Emilie pour devenir son colocataire. Professeur de français dans un lycée du quartier, il prépare mollement l’agrégation. Il séduit instantanément Emilie qui couche avec lui et en tombe amoureuse ; mais il refuse de s’engager dans cette relation.
    Nora (Noémie Merlant) est une jeune provinciale récemment arrivée à Paris pour y reprendre des études de droit après une première expérience professionnelle dans l’immobilier. Ses camarades de fac croient reconnaître en elle Amber Sweet (Jehnny Beth), une star du porno. Elle quitte la fac et rencontre Camille qui, pendant l’année de césure que l’Education nationale lui a accordée pour préparer l’agrégation, a repris l’agence immobilière d’un cousin.

    Jacques Audiard est peut-être l’un des plus grands réalisateurs français – certains disent même mondiaux – contemporains. Palme d’or en 2015 pour "Dheepan", il a eu trois fois le César du meilleur réalisateur pour "De battre mon cœur s’est arrêté", "Un prophète" et "Les Frères Sister". Le film que j’ai préféré de lui est peut-être "De rouille et d’os", l’adaptation d’une série de nouvelles de l’écrivain canadien Craig Davidson. J’en ai retrouvé la structure dans "Les Olympiades" qui adapte trois nouvelles graphiques du bédéiste américain Adrian Tomine.

    Avec une extrême fluidité, Jacques Audiard et ses co-scénaristes Céline Sciamma et Léa Mysius entrelacent trois récits. Le résultat est beaucoup plus réussi que "The French Dispatch", construit sur un principe similaire mais où les trois histoires racontées n’avaient entre elles aucun rapport.

    Cette fluidité dans le récit est la première qualité des "Olympiades". Mais c’est loin d’être la seule.

    Le film est d’une étonnante fraîcheur. D’autant plus étonnante que le réalisateur qui le signe a près de soixante-dix ans. Cette fraîcheur, il la doit à ses trois interprètes principaux. On connaissait déjà Noémie Merlant, notamment mais pas seulement pour son rôle dans "Portrait de la jeune fille en feu". On la reverra bientôt dans "A Good Man" dans le rôle d’une mère transgenre (sic) sous la direction de Marie-Castille Mention-Schaar. Lucie Zhang est la révélation du film. Âgée de vingt ans à peine, elle incarne Emilie et toutes les contradictions des jeunes femmes d’aujourd’hui : le désir de rompre avec sa famille et un profond attachement à sa grand-mère en fin de vie, les difficultés à trouver un métier qui satisfasse ses aspirations et un logement qui corresponde à son budget, une liberté sexuelle qui ne va pas toujours de pair avec les attachements du cœur.
    Makita Samba enfin. Un acteur follement sexy, à la grâce féline, qui m’a rappelé John David Washington (le héros de "Tenet") et André Holland (celui de la série "The Eddy"). J’ai adoré l’intonation de sa voix. Et j’ai aimé que le personnage qu’il interprète ne se définisse pas par la couleur de sa peau et aurait pu tout aussi bien, sans changer une ligne au script, être interprété par un Blanc.

    Dans un registre qui n’était pas le sien jusqu’alors, et qui n’est pas sans rappeler la "Nouvelle Vague" et l’oeuvre de Rohmer, Audiard dissèque les émois amoureux des vingtenaires d’aujourd’hui. Il parle de sexe et n’hésite pas à le montrer – les scènes très crues auraient peut-être justifié une interdiction aux moins de douze ans. Il parle surtout d’amour avec un romantisme étonnant. Il se clôt par deux scènes portées par la grâce, dont le souvenir m’accompagnera longtemps.
    Boby 53
    Boby 53

    18 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Oui ce film est revigorant: ses 3 acteurs principaux nous emballent, marivaudage du XIXeme dans un Paris du 13eme...Un Paris surprenant filmé en noir & blanc, loin des sempiternelles images Hausmaniennes. On y échange paroles, désirs, assouvissements, fantasmes...Reste une image Rhomerienne de l'ensemble, qui nous ravit, nous réconforte. Tout n'est pas perdu pour ces 3 jeunes trentenaires, et c'est ce qui clôt le film. Soit.
    Willard_S
    Willard_S

    27 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2021
    Un film qui paraît plutôt léger au regard du reste de la filmographie d'Audiard. C'est frais, actuel, bien filmé et remarquablement mis en musique par Rone. On a plaisir à partager la vie de ces personnages pendant deux heures. Noémie Merland est magnétique et ne faillit pas à son statut d'étoile montante du cinéma français.
    Isabel I.
    Isabel I.

    40 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    La bande annonce  pourrait desservir le film car les images  présentées sont surtout centrées sur les scènes les plus  érotiques du film alors qu'il est bien plus que cela ; limite cela aurait pu me décourager d'y aller si ce n'est le nom de  Jacques Audiard au commande et l'intensité immédiate du noir et blanc qui m'a séduite. Bref sans être particulièrement prude,  oui j'ai hésité.
    Cette  bande annonce est  pourtant en même temps sincère et trompeuse tout comme le sont Emilie, Camille, Nora et  Amber.
    Oui ça cause beaucoup de sexe et ça le montre aussi ( assez joliment d'ailleurs : sensualité sans pornographie ) oui le sexe est définitivement le fil conducteur de ces histoires, de ces personnages un peu paumés qui se croisent. Le vrai thème du film est bien autre chose.
    Le sexe est une thérapie. Il est omniprésent pour  mieux masquer les sentiments, les fragilités de chacun,  donner l'impression qu' on maîtrise tout : ses relations,  ses amours  et en particulier sa vie ; enfin s'en donner l'illusion... car la vulnérabilité des personnages se ressent très fortement  malgré leur désinvolture, leur dénis.
    Le thème  c'est cet isolement affectif dans la ville , être si seuls, perdus et anonymes avoir peur de trop donner, avoir peur d'être blessé.
    Donner plus d'importance au corps pour se protéger le cœur.
    Achim ERNEST
    Achim ERNEST

    38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2021
    Du grand Jacques Audiard qui renouvel légèrement son style, en gardant les fondamentaux de son cinéma, plaira aux fans de ce réalisateur et aussi aux simples cinéphiles. La BO composé par Rone est très justement adapté au scénario et superbement entraînante dans ces romances parisiennes. L'attribution du César de la meilleure musique ne serait pas une surprise.
    Néanmoins ce n'est pas les romances parisienne clichés tant attendue par les Américains, mais bien le Paris des trentenaires de notre époque. Drôle, émouvant et libre.
    Petit pari pour le César de la meilleure espoir féminin, car Lucy Zhang est vraiment géniale de talent.
    Jacques Audiard nous refait le coup de Tahar Rahim, mais au féminin, en découvrant cette perle de performance théâtrale. Bravo.
    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2022
    Camille et ses drôles de dames. Après son western "Les frères Sisters" que je n'ai pas spécialement aimé, Jacques Audiard nous propose un triangle amoureux adapté de trois nouvelles. Je ne connais absolument pas les œuvres d'origine d'Adrian Tomine, mais le scénario écrit à plusieurs mains avec notamment Céline Sciamma est d'une grande fluidité. Trois portraits de personnes qui vont se croiser, s'apprécier ou même s'aimer à un moment donné. Les échanges entre eux sont nombreux, mais ils sont également un point central de leur propre histoire. Émilie, Camille et Nora existent également par eux-mêmes et pas uniquement à travers ces relations. On découvre une Émilie sûre d'elle, mais en même temps fragile même si on met du temps à la percer à jour, un Camille très charmeur et intelligent qui aime se battre pour ce qu'il veut, et une Nora qui manque cruellement de confiance en elle. Ces beaux personnages parfaitement écrits et incarnés sont la force du film. J'ai apprécié l'histoire, mais ces trois acteurs lui donnent une âme et une certaine grâce. Les trois sont bons, mais la petite nouvelle Lucie Zhang est une véritable révélation. C'est beau, prenant, sensuel, subtil et attendrissant. Bref, un très bon film.
    Starwealther
    Starwealther

    78 abonnés 1 231 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2022
    Jacques Audiard réussit une superbe romance contemporaine avec "Les Olympiades", sorte de melting-pot amoureux où on suivra les aventures d'un homme noir, d'une fille asiatique et d'une blanche française dans le 13ème arrondissement de Paris. Il décrit avec beaucoup de justesse la jeunesse parisienne de notre époque. Un métissage très enrichissant et une vie amoureuse aléatoire fait de nombreuses histoires sans lendemain. Bien sûr, le long métrage ne serait pas moderne sans la petite touche homosexuelle à la fin du film, j'ai l'impression qu'un réalisateur ne se sent pas tendance sans rapport lesbien dans au moins une scène. Un film que j'ai beaucoup apprécié, Jacques Audiard a du talent c'est absolument indéniable.
    Martin P.
    Martin P.

    51 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2022
    Encore un super film d'Audiard, qui rentre dans l'intimité de jeunes gens habitant dans le 13e arrondissement de Paris. Léger, très bien amené et très bien réalisé (le noir et blanc et les quelques passages à la couleur fonctionnent très bien), le film est vraiment agréable à regarder et on s'attache aux personnages, les acteurs peu connus sont très justes. (Film réservé aux adultes en revanche).
    Didier M.
    Didier M.

    8 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Les gens, leurs bons et mauvais côtés, leurs rencontres, une dalle, des galeries, des tours d'habitations, le sexe puis l'amour. Jusque là rien d'original.
    Sauf que là on a d'excellents acteurs, très bien dirigés, une magnifique photo quasi exclusivement noir et blanc et une musique parfaitement adaptée aux lieux et aux personnages.
    Des films comme ça j'en redemande.
    Jipéhel
    Jipéhel

    42 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2021
    Le romantisme n’est pas mort

    Un film de Jacques Audiard, c’est toujours un événement. D’abord parce qu’il sait se faire attendre, mais surtout parce qu’on est rarement déçu. Ce drame léger – un qualificatif nouveau pour la filmographie du réalisateur de Dheepan ou des Frères Sisters -, est une nouvelle étape dans sa carrière. Mais une étape sacrément agréable. Paris 13e, quartier des Olympiades. Emilie rencontre Camille qui est attiré par Nora qui elle-même croise le chemin de Amber. Trois filles et un garçon. Ils sont amis, parfois amants, souvent les deux. 106 minutes de grâce, de sexe et d’amours contrariées dans le Paris du 13ème arrondissement, - dans un quartier où chaque tour porte le nom d’une ville olympique, et les rues, des noms de discipline sportive -, admirablement photographié dans un noir et blanc somptueux.
    Le film est adapté de trois nouvelles graphiques de l’auteur américain Adrian Tomine. La collaboration au scénario de Céline Sciamma et Léa Mysius n’est sûrement pas étrangère à ce nouvel Audiard qui ne juge pas, qui ne bouscule pas, qui laisse aller les sentiments fluctuants de ses personnages sublimée par une mise en scène graphique et portés par des dialogues ciselés. On se régale de cette ronde des sentiments émouvante et esthétique. Quand Audiard se risque à la comédie romantique, loin de ses univers habituels et de ses certitudes, il réussit un coup de maître. Avoir absolument.
    Lucie Zhang, Makita Samba, Noémie Merlant et Jehnny Beth traduisent à merveille les nouvelles conventions de la vie amoureuse. Voilà un ballet fluide et élégant qui en séduira plus d’un. Voilà un instant de volupté qui fait de ce conte moderne une sorte de retour au cinéma de la Nouvelle Vague. Truffaut n’est pas loin. Quand la mélancolie se mêle à l’érotisme, la comédie au drame léger, la romance au réalisme urbain, on obtient le nouvel Audiard… un grand film.
    Juliette R.
    Juliette R.

    49 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2021
    Très bon film.
    Un esthétisme haut de gamme et des acteurs d'une justesse sans faille.
    Le noir et blanc est un pari réussi. Les images sont simplement sublimes.
    Drill
    Drill

    4 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2021
    Je vais faire bref: Lucie Zhang, Lucie Zhang, Lucie Zhang. Quelle claque ! Dommage pour ses partenaires à l'écran qu'elle éclipse de son magnétisme.
    Vinz1
    Vinz1

    186 abonnés 2 449 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2022
    Le dernier film de Jacques Audiard nous immerge dans le treizième arrondissement de Paris, chez une classe moyenne représentant finalement une bonne partie des spectateurs. Du coup, cela nous change des métrages mettant en scène des bobos, des riches des beaux quartiers ou encore des jeunes issus de banlieues malfamées venant à la capitale afin de fréquenter un autre milieu que le leur. De fait, on peut s’identifier davantage à ces personnages, chacun avec ses déboires professionnels, familiaux ou sentimentaux. C’est ainsi ce à quoi font face nos trois principaux protagonistes, Camille, Emilie ou Nora, partageant tous un malaise social et se servant du sexe comme d’un exutoire illusoire afin de combler un vide affectif manifeste. Que l’on soit à la recherche de reconnaissance dans son travail, dans sa famille ou dans sa vie amoureuse, on est tous confrontés aux mêmes problèmes et aux mêmes doutes. Ayant fait confiance à Céline Sciamma pour son scénario, Jacques Audiard filme alors remarquablement ces trentenaires aux préoccupations universelles et ce en noir et blanc, peut-être pour marquer une distance avec cette tranche d’âge dont il ne fait plus partie. Quoi qu’il en soit, le réalisateur semble sortir de sa zone de confort, n’ayant pas peur de montrer des corps nus, de présenter des dialogues un peu plus crus, ainsi que des moyens de communication modernes comme les réseaux sociaux. N’empêche, il capte très bien les troubles de ces jeunes adultes, que ce soit dans leur intimité ou en groupe et campés par des acteurs exceptionnels de naturel et crevant tous l’écran. Un long-métrage différent dans sa filmographie mais finalement optimiste quant à l’avenir de cette génération tout simplement en quête du bonheur. Un très beau film.
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