Avis : Les Olympiades - Page 5

Un bon moment. Une histoire sympa, des personnages attachants, de l'humour, de bons acteurs, un bon réalisateur.
Mon seul bémol ; une avalanche de scènes de sexe pas toujours indispensables.
Mais ça reste quand même bien.

ce film traite des liens entre quatre personnes entre 25, 35 ans. Entre galères de petits boulots, changement de job, ou de ville, les liens entre ces personnages sont évidemment sentimentaux...à moins d'être purement sexuels?
Entre dialogue directs et parfois crus, des scenes natures et nus, Jacques Audiard nous partage 4 courtes tranches de vie . Tourné en noir et blanc, cela procure une certaine ambiance au film.
Le film tire son nom du quartier des Olympiades (Paris13ie) où il a été tourné.

Un très bon film avec des acteurs de haut vol, on s'aime , on doute , on oublie. Bon moment et c'est du grand Jacques audiard

Un film captivant. Il y a une belle alchimie entre les acteurs.

Vu le 19/08/2022. Film porté par un trio d'acteur solaire, jeune et talentueux, bien dans leur époque, bien dans leurs baskets. Une répartie à toute épreuve, des punchlines à couper au couteaux et la sexualité abordée telle une mélodie douce amère. Un film de genre avec une esthétique léchée, du Jacques Audiard pure sucre.

Oui dans le film il y a pas mal de scènes de sexe. C'est habillement filmé mais je n'ai rien trouvé de sensuel. Pour moi, la seule scène sensuelle je l'ai attendue pendant 1h40 . C'est Le dernier plan qui est d'ailleurs La plus belle scène du film.
La B.O est super. Super travail de Rone.
Noémie Merlant est impeccable.
Lucie Zhang est une surprise. Une bonne surprise même. L'actrice apporte de la fraîcheur et de l'humour au film. À prévoir, peut-être, une nomination au César pour l'espoir féminin ?
Jacques Audiard aborde plusieurs sujets dans son film, l'amour, le sexe, le harcèlement, la famille, la mort, la maladie, la communauté, la communication...de façon plus ou moins poussée.
Je ne mets que 3,5 car j'ai attendu tout le film pour avoir ce que j'attendais mais c'est peut-être ça la force du film en fait...?

Aaah les jeux de l'Amour...
On croit être comme ci ou comme ça...
On pense qu'on aime comme ça...
On croit aussi qu'on ne peut pas aimer parce que c'est un choix, parce que ça nous va bien finalement...
On pense ne plus pouvoir être aimé...
Mais les rencontres et les expériences auxquelles on n'aurait pas songé vont venir bousculer cet équilibre qui semblait être acquis et laisser place à un nouveau jeu de l'Amour.

Pour info, je tiens une page intitulée "journaliste improvisée" sur facebook, n'hésitez pas à aller faire un tour :)

Des jeux olympiques nous dit le Larousse. C’est le titre du film de Jacques Audiard qui vient de paraître le 3 novembre 2021, Les Olympiades. Il est vrai que les Hommes se rencontrent et se lient de la même façon que les anneaux s’entremêlent.

Ce film pose une première question : L’amour a-t-il disparu dans nos sociétés contemporaines ? Il serait devenu quelque chose de vain parce que fugace, il pourrait s’acheter, s’apparenter à un contrat marchand comme on l’entend souvent. Tinder, soirées étudiantes, réseaux sociaux, collègues, il y a du monde, des gens divers, partout. Emilie est têtue, enfantine, audacieuse et vivante, et rencontre Camille, professeur qui recherche une colocation. Nora, sérieuse, douce, apaisante et mature débarque à la faculté après avoir travaillé dans l’immobilier. Emilie, Camille, Nora, Amber : ils semblent se croiser pour rapidement emprunter des directions différentes.

Mais parfois, les rencontres donnent lieu à de réelles relations qui s’établissent dans le temps. Une rencontre hasardeuse de vingt minutes donne lieu à un réel attachement. Nous partons d’une joie fugace, d’un désir temporaire, amusant, intense, puis parvenons à la rencontre d’un compagnon. Nous allons d’une apparente trouvaille de l’âme sœur à, finalement, la trouvaille d’une simple amie.

Ainsi, ce film d’une grande intensité dépeint des états d’âme, de vives émotions assumées de désir, d’amour et de frustration, des péripéties douloureuses. Nous obtenons alors des relations à l’évolution imprévisible qui découlent de ce bazar des sentiments : elles peuvent durer trois secondes comme quinze ans mais surtout sembler ne devoir durer que dix minutes pour finalement s’installer dans le temps. Un beau film, qui, peut-être maladroit par certains aspects, sait dévoiler en image les émotions du désir et de l'amour, grâce à des acteurs formidables qui dégagent beaucoup de fraicheur. Il dépeint enfin extrêmement bien une génération très actuelle.

plusieurs lectures possibles de ce film;;;;et même lectures contradictoires possibles tant Audiard nous laisse libre d'aller ou on veut , mais .......
d'entrée cette vision de la ville (superbes images ) tentaculaire ,puis tout doucement l,entrée dans les clapiers
peut être là tout est dit et il se pourrait que ce film soit vraiment tres noir
humanité a bout de souffle ;;;les personnages grapillent comme ils peuvent des instants de satisfactions ,de plaisir (sexe ) mais tout roule petit a petit vers des limites possibles suicidaires
bref , l,avenir a venir confirme un passe deja tristement loufoque

Les Olympiades se laisse regarder, surtout grâce à des acteurs qui crèvent l'écran et qui parviennent à susciter la sympathie, en dépit d'une écriture déséquilibrée qui donne de bien meilleures scènes aux personnages jouées par Noémie Merlant et Jenny Beth qu'à ceux incarnés par Lucie Zhang et Makita Samba (ils ne quittent pas l'écran pendant deux heures, mais leur psychologie est à peine esquissée). Il y a aussi ce noir et blanc, certes gratuit, mais qui a le mérite de donner à Audiard l'occasion de faire quelques jolis plans de ce quartier de Paris souvent mal aimé, et pourtant doté d'un certain cachet cinégénique. Mais tout de même, quel pataquès pour un film qui n'a pas grand chose à dire si ce n'est que l'amour, c'est compliqué, et que ce n'est pas forcément hétérosexuel ni entre blancs - quelle surprise ! Olympiades n'est donc pas un ratage complet, mais il ne suffira certainement pas à me réconcilier avec le cinéma d'Audiard, que je trouve trop souvent pompeux et superficiel.