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GéDéon
89 abonnés
525 critiques
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3,0
Publiée le 3 janvier 2023
Le neuvième long-métrage de Jacques Audiard, sorti en 2021, s’intéresse aux tourments amoureux des trentenaires. Composé de trois histoires successives, le film propose une réflexion sur la jeunesse contemporaine marquée par sa diversité. Certes, la réalisation bénéficie d’une belle photographie valorisée par un noir et blanc délicat. L’interprétation sans faille des principaux acteurs (dont l’étoile montante Noémie Merlant) garantit un grand réalisme dans l’expression des sentiments. Mais, il faut bien le reconnaître, l’ensemble ronronne et ne parvient jamais vraiment à décoller en raison d’un manque de consistance. Bref, une chronique attachante malgré son absence de caractère.
Joli film mais il est dommage qu'il y ait 3 histoires ce qui ne permet pas un approfondissement de chacune. L'histoire de Noémie Merlant est très belle. Le personnage masculin est cependant basique et la nudité féminine gratuite problématique.
Bonne réalisation de Jacques Audiard qui est radicalement éloignée de son précédent film "les frères sisters". La couleur laisse place au noir et blanc. L'action laisse place à la valse des sentiments, aux chamboulements amoureux et à des histoires sentimentales contemporaines. Bien filmé, olympiades offre très belles interprétations de jeunes acteurs peu connu.
Les Olympiades est la chronique moderne d'une jeunesse parisienne qui se cherche, tant sur le plan sentimental, social que professionnel, et qui se perd dans le "bruit" de la capitale. Le choix du Noir et Blanc et la bande son qui accompagne le film ajoutent une poésie certaine au film.
Film de ce début de XXIème siècle, il montre la jeunesse actuelle, sans repères, ayant peur des sentiments engageants et préférant des relations virtuelles ou sans durée. Très bonne distribution et le noir et blanc convient bien à ce film. Peut-être un brin trop long.
C'est un film qu'on pourrait vouloir détester avec scènes de vie parisienne avec des personnages qui s'écoutent parfois parler. Et pourtant je me suis laissée charmer par chacun des personnages de cette trilogie. Ils sont présentés avec tant de beauté, de douceur et de vérité qu'on finit par vraiment s'attacher à leurs sentiments. Une comédie romantique du 21e siècle qui essaye de montrer les différentes facettes de la sexualité et de l'amour à l'heure de la technologie, c'est un peu caricatural sur les bords mais réussi.
Un film traitant de la complexité des relations intimes, de la sexualité et des nouveaux moyens de communication qui en découlent. Les images en noir et blanc subliment les scènes, les acteurs sont touchants.
Bon par où commencer ? Ah oui y’a trop de scènes de sexe, tellement présentes que ça en devient gênant par moment.
Mais à part ca, je savais que j’allais être déçue car Jacques Audiard fait du Jacques Audiard. Comme dans tous ses films, celui-ci n’échappe pas à la règle : il nous laisse sur notre fin. Le film démarre avec profondeur, émotion pour se terminer avec superficialitéet légèreté, comme s’il était bâclé. Tout comme dans ces précédents films notamment « Dheepan » ou « De rouille et d’os » on est subjugué par une réalisation puissante dès le début mais pouffff après 1h de film plus rien, voire même l’ennui s’installe et une fin toujours aussi idéalisée.
Pour en venir au sujet traité, je trouve intéressant, surtout en cette période de mettre en lumière un certain côté obscur de la vie étudiante et de la précarité. Sujet qui est assez bien amené, mais on aurait voulu que le coté dramatique soit poussé jusqu’au bout et non pas embellit…
Le + : la bande son magnifique signée RONE, qui vient sublimer le film. D’ailleurs c’est une marque de fabrique d’Audiard, on n’oubliera pas la BO de « De rouille et d’Os » juste magnifique !
On ne peut s'empêcher de penser que J.Audiard a voulu se racheter une virginité, il le revendique d'ailleurs : il considère Les Olympiades comme un "premier" film. Exit donc T. Bidegain et N.Debré, bonjour Céline Sciamma et Lea Mysius, ce qui permet de cocher deux cases d'un coup et d'envisager la suite sans procès d'intention. Le film oscille entre la chronique sentimentale urbaine et le revenge-porn (la partie la plus discutable, assez improbable et truffée d'invraisemblances). Reste que malgré ses maladresses assumées (genre: je suis frais...) et ses tics de mise en scène, le film révèle ou confirme une sacrée brochette d'acteurs, avec une mention particulière à Lucie Zhang qui devrait continuer à faire parler d'elle.
Belle photo. Musique superbe bien que pas assez exploitée (écouter la bande son de Rone entièrement). Acteurs et actrices d’une justesse impeccable. Reste l’histoire (les histoires) pas folles, toujours un peu dans l’extrême et trop orientées dans la recherche du cul.
Le traitement noir et blanc est bienvenu car la couleur aurait ajouté au côté vulgaire et commun de l'intrigue. Les acteurs sont très bons et peu de longueur pour ce bon film, actuel.
Et la Palme d'or du ptit film bobo gauchiste Parigot ennuyeux de l'année revient à... Bon, c'est sympa deux minutes, mais tu nous as habitué à mieux mon cher Audiard junior. Remets-toi sérieusement sur de vrais projets à la Un Prophète ou Deephan, mais arrête ce genre de films. Tout n'est pas à jeter ceci-dit, cependant, je me souviens exactement de ce que j'ai dit en sortant de la salle (cette critique est rédigée plusieurs mois après le visonnage en salle du film). Ma compagne me demandant ce que j'en ai pensé, moi de répondre "ce film ne m'a absolument rien fait ressentir, ni en mal ni en bien" et je peux vous assurer que c'est assez rare pour être souligné.
je l'ai vu hier soir et je n'arrive pas à avoir un avis tranché ... comme beaucoup de commentaires j'ai aimé ses qualité en photo l'utilisation du noir et blanc le jeux des acteurs et leur beauté insolente inhérente à leur âge la qualité des dialogues le réalisme de la vie des quartiers parisiens tel que le 13eme avec ses spécificités et un érotisme glacial et déprimé parce que vécu dans une société qui l'est tout autant mais il faut avouer que filmer l'érotisme et la sexualité en général est une performence si difficile à réussir sans tomber dans le vulgaire et à coordonner parfaitement avec un scénario aussi danse et riche que celui des sentiments intimes et profonds que ceux de ces personnages décrits sublimement par ces acteurs dans ce films mené chirurgicalement par les dialogues et la main de fer de Jacques Audiar ... PS : par moments j'ai retrouvé l'ambiance du film Malcom et Marie et la série Euphoria ( Netflix ) , en résumé je ne peux pas dire si j'ai aimé ou pas ( et les avis dans la salle étaient très partagé mais aucun n'étais indifférents ! ) mais je peux dire que j'ai été très perturbé et déstabilisé par une foule de sentiments et d'émotion que procuré ce film , à la fois révolté et amoureux remplis de violence et de colère en même temps que d'une tendre naïve volupté - plaisir ! j'aime le cinéma qui me dérange et qui me met une claque qui qui parfois me révolte mais qui parlent vraiment à la réalité des choses qui se passent dans mon âme et dans ma vie ( j'ai eue le même ressenti avec le film : Titane ) et si je vais au cinéma pour ne pas réfléchir et me distraire je vais voir un block buster ... sommes nous devenus " masochistes " ???
Les plans d'ensemble au début du film sont très beaux. D'autres plans dans ce film sont également d'une superbe beauté et on retrouve un magnifique maniement de la caméra.