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rvrichou
103 abonnés
436 critiques
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1,0
Publiée le 7 décembre 2021
En entrant dans la salle je ne savais pas de quoi parlait le film. En sortant de la salle je ne savais pas davantage de quoi parlait le film. Dommage pour Noemie Merland après le chef d œuvre que fut le "portrait de la jeune fille en feu". Cette actrice a un talent fou et Audiard lui offre du gris alors qu elle est capable de jouer toute la palette des émotions les plus hautes en couleurs et tout en nuances subtiles.
Quelle déception que ce film ! J'ai vu l'ensemble de la filmographie de Jacques Audiard, réalisateur de talent, souvent intéressant, auréolé d'une palme d'or et dont "un prophète " qui obtint le grand prix du jury à Cannes est le sommet de la filmographie. Bref quelqu'un de sérieux et de sympathique.
Aussi c'est avec surprise que j'aie découvert " les olympiades ", qui à mes yeux n'est pas un bon film. Il distille un ennui qui m'a taraudé pendant toute la projection.
Je serais incapable de formuler l'étendue de ma stupéfaction face à l'indigence du scénario et des dialogues.
La première demi heure m'a scotché. Proche de la nullité, je me demande encore où j'ai pu trouver la force de rester jusqu'à la fin de la projection. Un exploit qui prit le chemin d'un calvaire !
Si les acteurs ne sont pas à la hauteur, la réalisation et la photographie tiennent la route. Mais quel résultat d'ensemble ! Il est vraisemblable que l'idée principale du scénario, consistait à nous montrer ( à insister ?) l'existence (ou le souhait), de parvenir à une sorte d'oecumenisme entre des cultures d'origine différentes au sein de la société française.
Au final semble vouloir nous dire le réalisateur et sa scénariste, qui pensent peut-être avoir inventé le fil à couper le beurre, par delà les races, les origines, la vie et ses problèmes sont en gros les mêmes pour tout le monde.
Je ne sais pas si vous allez me croire, mais ça fait bien longtemps que j'étais au courant ! Ce que j'ai vu surtout, ce ne fut pas l'Olympe mais une purge.
Voilà un film que je ne recommande pas ( surtout pas). Quand je pense que des spectateurs vont débourser jusqu'à 13 euros pour voir traiter une philosophie de bazar ou au ras des pâquerettes ( c'est au choix) .
La cerise sur le gâteau, c'est lorsque j'ai lu après être sorti de la projection, que le réalisateur et la scénariste avaient pensé à "ma nuit chez Maud" de Rohmer en écrivant ce film.
Je situe Rohmer très haut dans mon Panthéon personnel et surtout "ma nuit chez Maud" qui est un de ses meilleurs films. "Les olympiades" est en vérité ( et en étant gentil) à dix catégories en dessous de "ma nuit chez Maud".
Ceci dit au vu des critiques, mon avis est largement minoritaire : une majorité de spectateurs semble avoir apprécié "les Olympiades ", alors si le coeur vous en dit, faites vous votre propre idée, mais vous l'aurez compris pas sur mes conseils.
Et moi je vais visionner de nouveau " ma nuit chez Maud" afin notamment d'admirer la beauté et le charisme de Francoise Fabian qui laisse à elle seule le casting entier des "olympiades " faire banquette.
Bon, si vous allez le voir, vous me raconterez la fin .. Je suis sorti au bout d'une heure, vu la platitude ressentie autour de l'histoire .. Certes, j'ai été pris au début par la très belle photo noir & blanc, par le très joli minois vibrant de Lucie Zhang, par cette jeunesse qui ère entre sexe, sentiments et réseaux plus ou moins sociaux, entre études, colocs et petits boulots ... ok - c'est bien joué et très sympa - mais est-ce suffisant pour faire un film ? Un film de Jacques Audiard ? La densité du film tient je crois malheureusement uniquement dans l'idée et la bande annonce. A vous de voir (ou pas).
Habituellement très admirative du travaille de Jacques Audiard je dois dire que ce film fut une de mes plus grandes déceptions cinematographiques. Effectivement, cette histoire bateau n'apporte rien artistiquement selon moi appart un ennui flamboyant. Pourtant, j'avais hâte de voir ce film et que fut mon desespoir lorsque j'ai découvert le film. Éventuellement la mise en scène et le jeu des acteurs sont à applaudir. Mais l'histoire ? Le scénario ? Ou sont ils ? Je n'ai également pas compris ce choix du noir et blanc !? Peut être pour combler l'abscence d'autres éléments manquants je ne sais pas. Toutes mes excuses pour cette critique étant donné que j'admire habituellement le travail de Monsieur Audiard mais là demeure en moi une sensation de non accomplie pour cette œuvre, une certaine tristesse de ne pas avoir été charmée par ce film français.
scénario misérabiliste. cinéma voyeur sans réflexion, ni analyse. caricature de la nouvelle vague. bref on s'ennuie et on n'y croit pas un seul instant. un film dont on aurait pu se passer.
Un film évoquant un quartier que l'on connaît bien, ne peut être qu'attendu avec impatience! Hélas la déception est au rendez-vous. Des dialogues aussi creux n'ajoutent pas à la crédibilité, . Pourquoi toutes ces scènes de sexe à répétition? Espérons qu'elles ne susciteront pas de clichés fallacieux à l'encontre des femmes asiatiques. Camille, enseignant, rencontre un ancien élève sur un chantier. Réflexion de Camille : Quel est l'intérêt d'enseigner à des jeunes qui finiront comme ouvrier du bâtiment? S'agit-il d'un second degré de la part de M. Audiard ? Ou bien croit-il vraiment qu'il vaut mieux se perdre dans en faculté, plutôt que de devenir ouvrier? Ce genre de poncif reflète bien l'état d'esprit de ces intellectuels... Là, je suis sorti de la salle...
Somptueux noir et blanc, vraiment ? Esthétisme des sentiments contemporains ? Je ne suis pas sûr qu'on aie regardé le même film. Noir et blanc banal-ah les tours du 13eme filmées contre le ciel, bravo.. Sentiments contemporains ? Disons plutôt la vision d'un vieux (de mon âge) qui sous couvert de morale, montre d'esthétique scènes de culs plan plan, avec des fantasmé bien masculins, noir sur blanche, et je te colle la Nana contre un mur et elle jouit, par derrière c encore mieux... Nul et non avenu. Au revoir Audiard, je t'aimais bien avant...
Un tout petit film à peu près sans intérêt. Des trentenaires d'autant plus inconsistants qu'ils sont supposés appartenir à la catégorie des brillants intellos. Ce film aurait pu s'intituler Le vide à 30 ans. Et contrairement à ce qu'on peut lire ici ou là, le noir et blanc d'Audiard est tout le contraire de somptueux. Ajoutez-y une musique d'ascenseur, et l'ensemble fait penser à une resucéee poussive d'un film Nouvelle vague.
Jacques, j’ai envie de te dire : n’aies pas peur de ton ombre, n’aies pas peur de passer à côté de « l’époque », fais les films qui sont devant toi, en toi, pas des machins « modernes », « branchés », soit disant dans l’air du temps et qui ne donnent qu’une sorte de grande pub Dior léchée et gênante.