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Les choix de pauline
131 abonnés
248 critiques
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4,5
Publiée le 19 novembre 2021
Excellent film que j'ai failli ne pas aller voir tant la bande annonce me semblait annoncer un film glauque et artificiell alors qu'il s'agit d'un film lumineux, humain , romantique malgré la crudité rafraîchissante. Les acteurs sont brillants. Noémie merlant est décidément une pépite merveilleuse, ses partenaires aussi. A voir
Un(e) jeune trentenaire en 2020, ça se cherche au taf, ça se cherche un appart et ça se cherche en amour en baisant avec différents partenaires. Alors qu'un jeune trentenaire en 1990... ben c'était pareil sauf qu'il n'avait pas de portable, ni d'accès au net et à ses services très chauds en ligne et qu'on l'aurait filmé en couleurs (pas forcément saisi la plus value du n/b ici). Pas déplaisant, pas très inspiré non plus, loin d'être le meilleur Audiard. Accessoirement, en cette période "mee too", je reste perplexe face au traitement très inégal des actrices à l'écran, toutes candidates au passage obligatoire du nu frontal et de celui de l'acteur principal qui a toujours le temps d'enfiler un calebard ou de recouvrir pudiquement d'un drap son anatomie intime après l'acte sexuel...
Bon par où commencer ? Ah oui y’a trop de scènes de sexe, tellement présentes que ça en devient gênant par moment.
Mais à part ca, je savais que j’allais être déçue car Jacques Audiard fait du Jacques Audiard. Comme dans tous ses films, celui-ci n’échappe pas à la règle : il nous laisse sur notre fin. Le film démarre avec profondeur, émotion pour se terminer avec superficialitéet légèreté, comme s’il était bâclé. Tout comme dans ces précédents films notamment « Dheepan » ou « De rouille et d’os » on est subjugué par une réalisation puissante dès le début mais pouffff après 1h de film plus rien, voire même l’ennui s’installe et une fin toujours aussi idéalisée.
Pour en venir au sujet traité, je trouve intéressant, surtout en cette période de mettre en lumière un certain côté obscur de la vie étudiante et de la précarité. Sujet qui est assez bien amené, mais on aurait voulu que le coté dramatique soit poussé jusqu’au bout et non pas embellit…
Le + : la bande son magnifique signée RONE, qui vient sublimer le film. D’ailleurs c’est une marque de fabrique d’Audiard, on n’oubliera pas la BO de « De rouille et d’Os » juste magnifique !
Tout est parfait dans Les Olympiades, le scenario, les personnages, la réalisation, les acteurs. Et ils sont beaux. Un film superbe qui parle avec justesse des relations amoureuses chez les jeunes en 2021.
une approche des relations sociales de la jeunesse ou internet joue un rôle majeur voir central et réducteur et ou les relations entre individus sont réduites au charnel et à la jouissance immédiate. Film intéressant mais ou les scènes érotiques trop nombreuses n'amènent rien au propos de l'auteur. Une note positive quand même à la fin du film ou enfin le personnage principal dit "je t'aime". Enfermer les jeunes dans ce schéma parait un peu réducteur.
Fluidité du récit, comédiens de qualité, sujets dans l'air du temps (nuisance des réseaux sociaux, éloignement des personnes âgées dépendantes, difficultés à s'engager sentimentalement), "Les Olympiades" est un film moderne que l'on suit sans s'ennuyer mais de façon un peu détachée. Sans constituer une oeuvre majeure de la filmographie d'Audiard, ce long-métrage mérite d'être vu, ne serait-ce que pour la virtuosité de son montage.
Drôle de film. Dans un quartier du 13ième arrondissement de Paris dénommé "Les Olympiades", Audiard filme l'errance amoureuse de 3 jeunes trentenaires. Hésitation, désarroi, pudeur, confusion entre sexe et amour.... C'est esthétiquement magnifique et le casting se met à nu (au sens premier du terme) pour nous convaincre. Mais la vacuité des vies décrites finit par déteindre sur l'intérêt du spectacteur. Le vide finit par ennuyer.
Jusqu'à ce film, j'ai adoré tous les films de Jacques Audiard. J'aurais du rester sur l'impression laissée par la bande annonce. Mais comme c'était Jacques Audiard, j'y suis allée quand même. j"aurais dû m'abstenir.
Il y'a beaucoup de poésie dans la complexité des relations, qu'elles soient sexuelles ou amoureuses, dans la difficulté de savoir ce que l'on cherche et de trouver le ou la partenaire qui cherche la même chose. Très belles images dans des quartiers parisiens qui ne sont pourtant pas les plus beaux.
ce film traite des liens entre quatre personnes entre 25, 35 ans. Entre galères de petits boulots, changement de job, ou de ville, les liens entre ces personnages sont évidemment sentimentaux...à moins d'être purement sexuels? Entre dialogue directs et parfois crus, des scenes natures et nus, Jacques Audiard nous partage 4 courtes tranches de vie . Tourné en noir et blanc, cela procure une certaine ambiance au film. Le film tire son nom du quartier des Olympiades (Paris13ie) où il a été tourné.
Rien de déshonorant pour ce film qui ne m'a pas emporté, mais qui au bout d'un certain temps m'a ennuyé et désintéressé . Pourtant les acteurs sont bons, mais peut-être que le sujet ne m'a pas convaincu pour que j'y trouve un quelconque intérêt. Dommage.
Excellent film de Jacques Audiard. J'ai passé un très bon moment. Le choix du noir et blanc permet de sublimer un quartier du 13ème emblématique, et tous les endroits sont bien identifiables et utilisés. Filmer la jeunesse d'aujourd'hui, à la fois extravertie et introvertie, pleine d'assurance et pleine de doutes, et assumant de plus en plus une liberté sexuelle accrue. Le tout avec une façon de filmer les corps avec beaucoup de beauté, sans que cela paraisse ni érotique ni vulgaire, mais authentique et naturel. J'ai aussi énormément adoré le très bon équilibre trouvé entre amour et humour durant tout le film. Le rythme et le montage astucieux pour basculer entre chaque personnages et relations est vraiment bien maîtrisé et incroyablement fluide. Le tout aidé par une très bonne musique d'une BO signé Rone qui est entêtante et dynamique. Le casting est fabuleux. Autant il n'est pas étonnant de voir exceller de nouveau Noémie Merlant (qui décidément a vu une année 2020 et 2021 prolifique, ne serait-ce que par sa présence dans les films marquants de sortie post-covid) autant la découverte de Lucie Zhang, Makita Samba et Jehnny Beth est vraiment positif et prometteur ! À la fois charismatiques, envoûtants et drôles, leurs personnages ont été travaillé par chacun avec sérieux et rigueur et cela se voit à l'écran. Une vraie alchimie se dégage. Et les personnages sont vraiment bien écrits et caractérisés, avec une personnalité propre à chacun vraiment agréable et bien retranscrite dans le jeu et l'image. Je n'ai pas vu le temps passé. C'était super.
Ai vu le dernier film de Jacques Audiard, « Les Olympiades ». Dans un écrin noir et blanc somptueux, trois joyaux extraordinaires de vérité et d’intensité, Lucie Zhang, Makita Samba (dont c’est pour tous les deux les premiers pas devant une caméra) et Noémie Merlant brillent de leur immense talent. Le scénario et les dialogues ciselés, très écrits, souvent drôles et parfois touchants, du metteur en scène, Céline Sciamma et Léa Mysius sont inspirés par le roman graphique d’Adrian Tamine. La mise en scène étudiée et discrète est un vrai travail d’orfèvre comme souvent avec Audiard. La caméra du réalisateur épouse le velouté des peaux des comédiens avec sensualité, et le rocailleux du béton des tours du XIIIème arrondissement de Paris avec respect. La musique tonique de Rone habille de sons électroniques ce récit sur la jeunesse actuelle qui ne va pas bien du tout et qui se perd dans cet avenir à l’horizon bouché par des probèmatiques aussi massives que les immeubles titanesques et impersonnels de ce quartier parisien. Emilie, Camille et Nora ont fait des études, sont cultivés mais sont totalement désabusés n’arrivant pas à s’intégrer dans la société. Une petite trentaine et déjà plus aucun rêve, revenus de tout, ils vivent au jour le jour enfermés dans leurs vies et leur quartier sans beaucoup d’humanité derrière leurs écrans tactiles et ceux tout aussi exhibitionnistes que sont les vitres de leurs appartements sans âme. Le film en 3 parties inégales, commence très fort avec le couple Emilie et Camille qui sont co-locataires dans une tour emblématique des « Olympiades » dans le quartier asiatique de Paris sud. Puis nous découvrons Nora, agent immobilière qui reprend ses études à la Fac de Tobiac et qui se fait rapidement harceler sur les réseaux sociaux. La troisième partie verra le trio se rencontrer. Ce film d’une grande douceur formelle dépeint avec précision la violence et le cynisme de notre début de siècle où il est plus accessible de baiser avec le premier venu que de s’adresser la parole, où il est plus facile de communiquer avec des faux amis inconnus sur les réseaux sociaux que de faire connaissance dans sa propre cité, où l’on réalise en pleine jeunesse que l’on est déjà enfermé dans un système et condamné à un métier pourtant choisi, qui nous a déçu et qui ne répond plus à son idéal au bout de quelques mois de pratique, où il est plus « courageux » de payer un quidam pour aller visiter sa grand-mère atteinte d’Alzheimer qui de toutes les façons ne vous reconnaitra pas… Alors, je dois reconnaitre qu’Audiard n’évite pas quelques maniérismes, quelques invraisemblances et une fin à laquelle personne ne peut croire, mais le magnétisme des comédiens, la précision et le rythme de leur jeu, la beauté de la photographie de Paul Guillaume, nous font pardonner les quelques défauts. Ce long métrage nous vaut un des plus beaux coups de foudre du cinéma français. Il y a 25 ans Kassovitz signait un drame en noir et blanc dans une cité de la banlieue parisienne sur une jeunesse exclue et cela s’appelait « La haine ». Audiard signe ici une très belle comédie romantique de même facture qui pourrait s’intituler « Aime » mais ce beau film minéral et animal s’appelle « Les Olympiades"