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Mélany T
31 abonnés
560 critiques
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3,0
Publiée le 29 mars 2022
Joli film mais il est dommage qu'il y ait 3 histoires ce qui ne permet pas un approfondissement de chacune. L'histoire de Noémie Merlant est très belle. Le personnage masculin est cependant basique et la nudité féminine gratuite problématique.
Aaah les jeux de l'Amour... On croit être comme ci ou comme ça... On pense qu'on aime comme ça... On croit aussi qu'on ne peut pas aimer parce que c'est un choix, parce que ça nous va bien finalement... On pense ne plus pouvoir être aimé... Mais les rencontres et les expériences auxquelles on n'aurait pas songé vont venir bousculer cet équilibre qui semblait être acquis et laisser place à un nouveau jeu de l'Amour.
Ce qui accroche dès le départ c'est la grande beauté formelle. Mais le contenu contient un portrait pertinent de la vie décomplexée des trentenaires parisiens d'aujourd'hui. Film choral qui enchevêtre cinq intimités... Noémie est troublante. J'aurais aimé que cela dure plus longtemps.
La greffe Audiard-Sciamma ne prend pas : la vie sexuelle et amoureuse de ces 4 parisiens, n'a que peu d'intérêt, sans aller jusqu'à l'ennui. Seul le charme de Lucie Zhang opère. Lumière et N&B superbes.
audiard pond un film a la kechiche. Sympa et touchant, au debut mal maitrise, mais vers le 1er tiers, il deploie une grande maitrise de la direction d acteurs et des qualites esthetiques indeniables.
Bonne réalisation de Jacques Audiard qui est radicalement éloignée de son précédent film "les frères sisters". La couleur laisse place au noir et blanc. L'action laisse place à la valse des sentiments, aux chamboulements amoureux et à des histoires sentimentales contemporaines. Bien filmé, olympiades offre très belles interprétations de jeunes acteurs peu connu.
J'ai vraiment trouvé ce film pas terrible en faite... Le noir et blanc me plait moyen dans ce genre de film 2021-2022. Je n'ai pas compris le concept du film non plus... On voit des jeunes, du sexe mais encore... Vraiment pas terrible pour ma part j'ai quand meme mis 2/5 pour le rôle que joue Lucie Zang
Autant les personnages d'Émilie et Camille et leur alchimie rayonnent, portés par deux acteurs impeccables qui font preuve d'une complicité évidente, sur des dialogues ciselés. Autant Nora plombe totalement le récit : la plupart de ses apparitions tombent à l'eau, et l'intérêt pour le personnage faiblit au fil des minutes, l'interprétation antipathique de Noémie Merlant n'aidant pas. Le scénario est globalement trop disparate et ne reflète pas la précision narrative que l'on retrouve d'habitude chez Audiard, le film ressemble d'ailleurs plus à une oeuvre de Sciamma. Pour ce qui est de la forme, comme toujours, photo et direction sont irréprochables.
Magnifique film d'amour, le cinéma Français comme je l'aime filmé avec toute la maestria "d'Audiard", une photo sublime, des acteurs attachants qui jouent justes, des moments de vie partagés, des non-dits qui changent tout, des regards, des apprentissages, des tâtonnements, des regrets et des sentiments à fleur de peau, il y a de la poésie derrière le gris des villes... Bref superbe moment de cinéma. ❤
scénario misérabiliste. cinéma voyeur sans réflexion, ni analyse. caricature de la nouvelle vague. bref on s'ennuie et on n'y croit pas un seul instant. un film dont on aurait pu se passer.
Ce film est ABSOLUMENT magnifique. Le noir et blanc choisi par Audiard convient parfaitement à cette histoire. Si vous l'avez raté au cinéma ne le ratez pas sur vos écrans !
Jacques Audiard revisite la carte du tendre, et filme la jeunesse version 2020 à travers 3 personnages et des récits qui font penser à des nouvelles. Montage fluide, images soignées avec un très beau noir et blanc pour des histoires de sexe et/ ou de sentiments. Les scènes de sexe y sont filmés sans fausse pudeur, ni voyeurisme. Une génération désenchantée qui fuit les attaches mais recherche les plaisirs. La frénésie du quotidien parisien est bien rendue est les 3 comédiens sont confondants de naturel, avec peut-etre mention au personnage de Lucie Zhang, particulièrement bien écrit. Un film à la fois dur et tendre, avec un final particulièrement beau
C’est peu dire que l’on n’attendait pas Jacques Audiard avec une œuvre comme celle-ci. Habitué des drames intenses voire des tragédies (les sublimes « Sur mes lèvres » ou « De rouille et d’os »), il nous avait néanmoins surpris il y a trois ans avec son très beau western naturaliste « Les frères Sisters ». Et le voilà, sélectionné à Cannes cette année, avec une chronique en noir et blanc sur la jeunesse d’aujourd’hui. Et dire qu’elle est sacrément en accord avec son temps serait un euphémisme. Il croque les jeunes (la tranche qui couvre la fin de vingtaine et le début de trentaine) avec une acuité et une objectivité qui confinent à la perfection. « Les Olympiades », sous ses allures superficielles, ausculte cette catégorie d’âge avec beaucoup de perspicacité, de simplicité et de sincérité.
Son noir et blanc donne un certain cachet au film même s’il faut avouer que cela n’apporte pas de réelle valeur ajoutée au long-métrage. Petite facétie ostentatoire sans réelle utilité donc mais qui le rend plus singulier. Audiard choisit également de filmer un quartier de Paris rarement montré au cinéma, en l’occurrence le XIIIème arrondissement, et il magnifie son côté anodin en en faisant presque un personnage à part entière. Toujours sur l’aspect formel, la bande originale est un plaisir pour les oreilles, une sorte d’electro chill que ne renierait pas Air ou Worakls et lui donne un aspect évanescent du meilleur effet. Et si on peut encenser une autre chose, c’est bien le naturel incroyable du quatuor de jeunes acteurs que le cinéaste a enrôlé. Si Noémie Merlant est de plus en plus présente et impressionnante dans le paysage cinématographique français (le flamboyant « Portrait de la jeune fille en feu » mais aussi sa composition impressionnante de transgenre dans « A good man »), les trois autres jeunes acteurs, quasiment inconnus, forment avec elle un ensemble de casting empli de fraîcheur.
« Les Olympiades » fait presque Nouvelle Vague réactualisée et le film n’a pas son pareil pour nous parler des choses simples et à priori insignifiantes de la vie comme les faisaient les artistes de cette mouvance phare du cinéma français d’antan. Et toutes ces petites choses de fond comme formelles le rendent finalement bien plus rare et original qu’il n’y paraît. Ici on nous parle de l’insatisfaction amoureuse, des barrières sexuelles abolies, de la puissance et la bêtise des réseaux sociaux mais aussi des hésitations professionnelles. De la vie courante en somme. Un peu comme le récent film norvégien « Julie (en 12 chapitres) », cette œuvre en forme de récréation légère pour Audiard développe beaucoup de charme avec humilité et sincérité en dépit de ses quelques affects et prises de risques formelles. Un joli moment en apesanteur qui fait du bien et dont on ressort avec le sourire. Qu’Audiard continue à s’essayer à d’autres genres (pourquoi pas le film d’horreur à la Ari Aster), il ne cesse de nous surprendre.
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Dans Les Olympiades, Jacques Audiard pose sa caméra dans le quartier du même nom à Paris, et nous embarque avec ses co-scénaristes Léa Mysius et Céline Sciamma dans la vie sentimentale et sexuelle de plusieurs trentenaires, superbement incarnés par Lucie Zhang, Makita Samba, Noémie Merlant et Jehnny Beth. Et il nous offre une œuvre qu’on pourrait prendre pour un premier film : s’il bénéficie d’une énergie certaine, on sent le cinéaste parfois un peu dépassé par son sujet, dont on peine à trouver un sens. Même le quartier des Olympiades, qui vaut quelques plans superbes, n’est pas exploré à son plein potentiel. C’est un peu dommage même si c’est globalement plaisant.
Audiard, passé maître dans la sublimation de l'image, d'un esthétisme porté aux nues, arrive pourtant toujours à émouvoir le plus blasé des publics. Une référence. Malgré la qualité de ses interprètes, "Les Olympiades" pêche par sa carence scénaristique. Les premières minutes sont amusantes, puis peu à peu l'histoire file vers un parfum entêtant d'eau de rose.