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    Les Olympiades
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    Caton le Censeur
    Caton le Censeur

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 novembre 2021
    Un film évoquant un quartier que l'on connaît bien, ne peut être qu'attendu avec impatience!
    Hélas la déception est au rendez-vous. Des dialogues aussi creux n'ajoutent pas à la crédibilité, .
    Pourquoi toutes ces scènes de sexe à répétition? Espérons qu'elles ne susciteront pas de clichés fallacieux à l'encontre des femmes asiatiques.
    Camille, enseignant, rencontre un ancien élève sur un chantier. Réflexion de Camille : Quel est l'intérêt d'enseigner à des jeunes qui finiront comme ouvrier du bâtiment? S'agit-il d'un second degré de la part de M. Audiard ? Ou bien croit-il vraiment qu'il vaut mieux se perdre dans en faculté, plutôt que de devenir ouvrier? Ce genre de poncif reflète bien l'état d'esprit de ces intellectuels... Là, je suis sorti de la salle...
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    764 abonnés 1 516 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2021
    Fils du célèbre Michel Audiard, Jacques Audiard nous fait partager une tranche de vie de 3 femmes et 1 homme dans le 13ème arrondissement de Paris, quartier des Olympiades.
    Les sentiments entre eux naissent et fanent au gré du vent et du temps, c'est l'occasion pour ces jeunes adultes de prendre conscience que les chemins du coeur sont parfois sinueux et parsemés d'émotions contradictoires et surprenantes.
    Adapté de la série de BD "Les Intrus", le réalisateur a choisi le noir et blanc pour nous conter cette petite fable sentimentale et sensuelle entre ces 4 parisiens.
    Même si j'ai plutôt apprécié la légèreté, la fraîcheur et l'insouciance de l'oeuvre, et même si j'ai également beaucoup aimé le sex-appeal de l'actrice Noémie Merlant, mon sentiment final reste mitigé face à ce film manquant un peu de profondeur et de caractère, proposant de plus un scénario un peu décousu.
    Sympathique dans l'ensemble, mais aussi vite oublié qu'une amourette de printemps.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Leandre H
    Leandre H

    7 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2021
    Le noir et blanc est ici tout sauf un luxe, c'est nécessaire à la géométrisation des espaces et des formes. Il sublime ce quartier graphique qu'est le 13e et c'est une des meilleures idées de cette comédie romantique contemporaine, que je ne peux m'empêcher de comparer au beau Julie (en 12 chapitres) de Joachim Trier sorti il y a un mois. Ils réussissent tous deux un portrait d'une jeunesse désenchantée au XXIe siècle, avec réalisme et sans pudeur.

    Je parle de réalisme car les personnages sont ici aux prises avec les réseaux sociaux, apps de rencontre et sites porno pour trouver leur place dans un monde ou règne une conception de l'amour qui se veux détaché et sans lendemain. On y rencontre la merveilleuse Lucie Zhang (Emilie), qui campe un personnage sans grande ambition profesionnelle, mais avec un caractère flamboyant; Makita Samba (Camille) qui devient un prof de lettres désabusé qui papillonne d'une femme à une autre, et Noémie Merlant (Nora), une trentenaire en réorientation, victime d'une modernité qui lui a échappé, aux antipodes de Emilie. Des parcours variés et intéressants pour un tel film.

    Mais le scénario reste un brin artificiel, tissant des liens entre ces trajectoires qui ne paraissent pas vraiment naturels parfois. Peut-être que le film aurait gagnée à être plus concis également, des scènes n'étant pas forcément utiles à la narration. Les scènes de sexe sont chorégraphiées et deviennent presque abstraites tant le noir et blanc dissout les couleurs pour n'en révéler que les contrastes : on sent de l'alchimie entre les acteurs, ça fonctionne. La BO de Rone, une enivrante électro, est également très prenante.

    Voilà un film plus léger qui dresse avec énergie un beau portrait du désir contemporain. Mention spéciale à la révélation Lucie Zhang !
    Henri Martin
    Henri Martin

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2021
    Belle énergie. Du VRAI cinéma !
    Esthétique, BO de ouf, personnages attachants, aucune vulgarité, N&B lumineux, tous les acteurs sont au top.
    Film ciselé en 3 parties qui s'interpénètrent...
    Découverte aussi de Paris13.
    Film qu'on n'oublie pas en sortant de la salle!
    Didier M.
    Didier M.

    8 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Les gens, leurs bons et mauvais côtés, leurs rencontres, une dalle, des galeries, des tours d'habitations, le sexe puis l'amour. Jusque là rien d'original.
    Sauf que là on a d'excellents acteurs, très bien dirigés, une magnifique photo quasi exclusivement noir et blanc et une musique parfaitement adaptée aux lieux et aux personnages.
    Des films comme ça j'en redemande.
    Ann Ponthieu
    Ann Ponthieu

    4 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2021
    Le traitement noir et blanc est bienvenu car la couleur aurait ajouté au côté vulgaire et commun de l'intrigue. Les acteurs sont très bons et peu de longueur pour ce bon film, actuel.
    DENIS DUPUY
    DENIS DUPUY

    7 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2021
    Du super Audiard !! Des personnages magnifiques et un film vivifiant malgré les crises et les galères qu'ils peuvent vivre . Ils sont beaux et vivants. Et la musique de Rone enrobe ce bijou. Merci
    Jerome Barbe Fontaine
    Jerome Barbe Fontaine

    19 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Virtuosité d'Audiard qu'on retrouve ici dans des portraits de personnages qui evoluent en figures baroques : en tournoyant autour de leur desir.
    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 702 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2021
    Après un petit détour par les USA avec "Les Frères Sisters", Jacques Audiard revient en France, et plus précisément dans le 13e arrondissement parisien, à travers ce récit de rencontres, de relations et d'identités.

    Appuyé par un scénario co-écrit par Céline Sciamma et l'interprétation de son trio principal - Lucie Zhang, Makita Samba et Noémie Merlant - la mise en scène d'Audiard, vêtue d'un noir et blanc à l'allure parfois onirique, vient nous conter l'histoire de trois protagonistes, tantôt colocataires, tantôt collègues de travail, tentant de remplir la solitude qui est la leur par le sexe.

    Dans une grande ville où l'on se croise sans vraiment se toucher, chacun d'eux va réaliser que la vérité de ce qu'ils sont et de ce qu'ils ressentent au fond d'eux (mais qu'ils n'expriment que trop rarement) peut se retrouver dans le regard, le reflet de l'autre.

    Film dans l'air du temps, "Les Olympiades" capte la jeunesse actuelle, sa perte de repères et de sentiments ainsi que ses relations parfois volatiles, parfois intenses, parfois virtuelles, parfois réelles.
    Drame romantique aux touches humoristiques, une œuvre parlant de frustration, d'acceptation et d'amour tout simplement.

    Un film bien réalisé, bien écrit, bien interprété, et accompagné d'une très bonne BO. Et un film que j'aurai voulu aimer davantage.
    Arielli
    Arielli

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Le voilà enfin le film qui parle du discours amoureux au temps des réseaux sociaux et des applis de rencontre !!!
    Et il n'est pas réalisé par un jeune cinéaste ou un gay, mais par un cinéaste à la carrière déjà bien installée : c'est bien simple, j'ai l'impression que Jacques Audiard signe là son premier film.
    Tout sonne juste, parle avec pertinence de la fameuse "adulescence" et c'est constamment drôle. Les personnages sont à la fois ancrés dans leurs certitudes et constamment versatiles.
    Le noir et blanc est sublime et la musique de Rone transforme l'ensemble en un magnifique trip !
    A voir absolument... et pas seulement par les trentenaires !
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 mai 2022
    Quelle déception que ce film ! J'ai vu l'ensemble de la filmographie de Jacques Audiard, réalisateur de talent, souvent intéressant, auréolé d'une palme d'or et dont "un prophète " qui obtint le grand prix du jury à Cannes est le sommet de la filmographie. Bref quelqu'un de sérieux et de sympathique.

    Aussi c'est avec surprise que j'aie découvert " les olympiades ", qui à mes yeux n'est pas un bon film. Il distille un ennui qui m'a taraudé pendant toute la projection.

    Je serais incapable de formuler l'étendue de ma stupéfaction face à l'indigence du scénario et des dialogues.

    La première demi heure m'a scotché. Proche de la nullité, je me demande encore où j'ai pu trouver la force de rester jusqu'à la fin de la projection. Un exploit qui prit le chemin d'un calvaire !

    Si les acteurs ne sont pas à la hauteur, la réalisation et la photographie tiennent la route. Mais quel résultat d'ensemble ! Il est vraisemblable que l'idée principale du scénario, consistait à nous montrer ( à insister ?) l'existence (ou le souhait), de parvenir à une sorte d'oecumenisme entre des cultures d'origine différentes au sein de la société française.

    Au final semble vouloir nous dire le réalisateur et sa scénariste, qui pensent peut-être avoir inventé le fil à couper le beurre, par delà les races, les origines, la vie et ses problèmes sont en gros les mêmes pour tout le monde.

    Je ne sais pas si vous allez me croire, mais ça fait bien longtemps que j'étais au courant ! Ce que j'ai vu surtout, ce ne fut pas l'Olympe mais une purge.

    Voilà un film que je ne recommande pas ( surtout pas). Quand je pense que des spectateurs vont débourser jusqu'à 13 euros pour voir traiter une philosophie de bazar ou au ras des pâquerettes ( c'est au choix) .

    La cerise sur le gâteau, c'est lorsque j'ai lu après être sorti de la projection, que le réalisateur et la scénariste avaient pensé à "ma nuit chez Maud" de Rohmer en écrivant ce film.

    Je situe Rohmer très haut dans mon Panthéon personnel et surtout "ma nuit chez Maud" qui est un de ses meilleurs films. "Les olympiades" est en vérité ( et en étant gentil) à dix catégories en dessous de "ma nuit chez Maud".

    Ceci dit au vu des critiques, mon avis est largement minoritaire : une majorité de spectateurs semble avoir apprécié "les Olympiades ", alors si le coeur vous en dit, faites vous votre propre idée, mais vous l'aurez compris pas sur mes conseils.

    Et moi je vais visionner de nouveau " ma nuit chez Maud" afin notamment d'admirer la beauté et le charisme de Francoise Fabian qui laisse à elle seule le casting entier des "olympiades " faire banquette.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Sublime film d’un cinéaste majeur de notre siècle ! Jacques Audiard montre ici que loin des aventures singulières, il sait aussi interroger le quotidien des âmes et des coeurs. Il nous fait partager comme nul autre la confusion des sentiments qui est le lot de toute jeunesse et que la relation libérée au sexe vécue aujourd’hui ne fait que déplacer, sans rien résoudre à nos difficultés. Les caractères sont finement ciselés, les ambiguïtés superbement éclairées, les traumatismes et les faux-semblants mis à nus. Les scènes sont d’une absolue fluidité, le montage et les plans de coupe d’une grande virtuosité, les acteurs impeccables. Audiard nous donne une leçon de cinéma et nous amène à jeter aussi un regard lucide sur la difficulté de cette quête à la fois moderne et éternelle du bonheur intime.
    Guy B.
    Guy B.

    6 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Bon, si vous allez le voir, vous me raconterez la fin .. Je suis sorti au bout d'une heure, vu la platitude ressentie autour de l'histoire .. Certes, j'ai été pris au début par la très belle photo noir & blanc, par le très joli minois vibrant de Lucie Zhang, par cette jeunesse qui ère entre sexe, sentiments et réseaux plus ou moins sociaux, entre études, colocs et petits boulots ... ok - c'est bien joué et très sympa - mais est-ce suffisant pour faire un film ? Un film de Jacques Audiard ? La densité du film tient je crois malheureusement uniquement dans l'idée et la bande annonce. A vous de voir (ou pas).
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    De nos jours, dans le quartier des Olympiades, à Paris 13ème, quatre jeunes gens se croisent, se séduisent, s’aiment, se quittent, se retrouvent….
    Emilie (Lucie Zhang) cherche à s’émanciper d’une famille chinoise étouffante. Son diplôme de Sciences po en poche elle s’est installée dans l’appartement de sa grand-mère, internée en EHPAD, et a trouvé un emploi sous-qualifiée de télévendeuse.
    Camille (Makita Samba) a répondu à l’annonce passée par Emilie pour devenir son colocataire. Professeur de français dans un lycée du quartier, il prépare mollement l’agrégation. Il séduit instantanément Emilie qui couche avec lui et en tombe amoureuse ; mais il refuse de s’engager dans cette relation.
    Nora (Noémie Merlant) est une jeune provinciale récemment arrivée à Paris pour y reprendre des études de droit après une première expérience professionnelle dans l’immobilier. Ses camarades de fac croient reconnaître en elle Amber Sweet (Jehnny Beth), une star du porno. Elle quitte la fac et rencontre Camille qui, pendant l’année de césure que l’Education nationale lui a accordée pour préparer l’agrégation, a repris l’agence immobilière d’un cousin.

    Jacques Audiard est peut-être l’un des plus grands réalisateurs français – certains disent même mondiaux – contemporains. Palme d’or en 2015 pour "Dheepan", il a eu trois fois le César du meilleur réalisateur pour "De battre mon cœur s’est arrêté", "Un prophète" et "Les Frères Sister". Le film que j’ai préféré de lui est peut-être "De rouille et d’os", l’adaptation d’une série de nouvelles de l’écrivain canadien Craig Davidson. J’en ai retrouvé la structure dans "Les Olympiades" qui adapte trois nouvelles graphiques du bédéiste américain Adrian Tomine.

    Avec une extrême fluidité, Jacques Audiard et ses co-scénaristes Céline Sciamma et Léa Mysius entrelacent trois récits. Le résultat est beaucoup plus réussi que "The French Dispatch", construit sur un principe similaire mais où les trois histoires racontées n’avaient entre elles aucun rapport.

    Cette fluidité dans le récit est la première qualité des "Olympiades". Mais c’est loin d’être la seule.

    Le film est d’une étonnante fraîcheur. D’autant plus étonnante que le réalisateur qui le signe a près de soixante-dix ans. Cette fraîcheur, il la doit à ses trois interprètes principaux. On connaissait déjà Noémie Merlant, notamment mais pas seulement pour son rôle dans "Portrait de la jeune fille en feu". On la reverra bientôt dans "A Good Man" dans le rôle d’une mère transgenre (sic) sous la direction de Marie-Castille Mention-Schaar. Lucie Zhang est la révélation du film. Âgée de vingt ans à peine, elle incarne Emilie et toutes les contradictions des jeunes femmes d’aujourd’hui : le désir de rompre avec sa famille et un profond attachement à sa grand-mère en fin de vie, les difficultés à trouver un métier qui satisfasse ses aspirations et un logement qui corresponde à son budget, une liberté sexuelle qui ne va pas toujours de pair avec les attachements du cœur.
    Makita Samba enfin. Un acteur follement sexy, à la grâce féline, qui m’a rappelé John David Washington (le héros de "Tenet") et André Holland (celui de la série "The Eddy"). J’ai adoré l’intonation de sa voix. Et j’ai aimé que le personnage qu’il interprète ne se définisse pas par la couleur de sa peau et aurait pu tout aussi bien, sans changer une ligne au script, être interprété par un Blanc.

    Dans un registre qui n’était pas le sien jusqu’alors, et qui n’est pas sans rappeler la "Nouvelle Vague" et l’oeuvre de Rohmer, Audiard dissèque les émois amoureux des vingtenaires d’aujourd’hui. Il parle de sexe et n’hésite pas à le montrer – les scènes très crues auraient peut-être justifié une interdiction aux moins de douze ans. Il parle surtout d’amour avec un romantisme étonnant. Il se clôt par deux scènes portées par la grâce, dont le souvenir m’accompagnera longtemps.
    Boby 53
    Boby 53

    14 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Oui ce film est revigorant: ses 3 acteurs principaux nous emballent, marivaudage du XIXeme dans un Paris du 13eme...Un Paris surprenant filmé en noir & blanc, loin des sempiternelles images Hausmaniennes. On y échange paroles, désirs, assouvissements, fantasmes...Reste une image Rhomerienne de l'ensemble, qui nous ravit, nous réconforte. Tout n'est pas perdu pour ces 3 jeunes trentenaires, et c'est ce qui clôt le film. Soit.
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