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    Les Olympiades
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 juillet 2023
    J'attendais totalement autre chose qu'un film sur des couples. Il ne passe rien à part les longues discussions entre garçons et filles qui viennent et qui repartent.
    Le noir et blanc est totalement prétentieux.
    Vraiment passable et je vois que je ne suis pas fan de ce style décontracté un peu chic pompeux.
    Guiciné
    Guiciné

    166 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2021
    Rien de déshonorant pour ce film qui ne m'a pas emporté, mais qui au bout d'un certain temps m'a ennuyé et désintéressé .
    Pourtant les acteurs sont bons, mais peut-être que le sujet ne m'a pas convaincu pour que j'y trouve un quelconque intérêt.
    Dommage.
    eldarkstone
    eldarkstone

    229 abonnés 2 092 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2023
    Malgré de très belles images et bons acteurs, Jacques Audiard déçoit, il nous offre un bien maigre et fade triptyque amoureux. lent, chiant ... rien à voir avec ses chefs-d'œuvre habituels ..
    Sébastien B.
    Sébastien B.

    18 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2023
    Dans un beau noir et blanc, Jacques Audiard (auteur du sublime « Un Prophète » et du magnifique « Frères Sisters ») propose de scruter la modernité des comportements amoureux d’une certaine jeunesse urbaine. Porté par une mise en scène soignée et une interprétation très convaincante (Noémie Merlant est décidément une des plus grandes actrices françaises), le film ne parvient pas toujours à rester sur un chemin narratif emballant (la faute sans doute à sa volonté d’agglomérer trois récits indépendants adaptés de nouvelles d’Adrian Tomine). Reste qu’avec la fougue d’un jeune cinéaste (voire d’un premier film) Audiard soigne une réalisation de qualité offrant de belles scènes voluptueuses et intimistes. La musique parfaite de Rone et quelques bonnes trouvailles scénaristiques (l’apparition d’Amber Sweet par exemple) finissent de rendre cette chronique agréable. Intéressant et émouvant par moments, amusant et troublant parfois, mal ficelé et un peu ennuyeux quelques fois, si cet opus ne finira pas sur le podium de la filmographie d’Audiard, il porte tout de même un joli dossard dans le cinéma d’auteur national.
    Vinz1
    Vinz1

    186 abonnés 2 447 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2022
    Le dernier film de Jacques Audiard nous immerge dans le treizième arrondissement de Paris, chez une classe moyenne représentant finalement une bonne partie des spectateurs. Du coup, cela nous change des métrages mettant en scène des bobos, des riches des beaux quartiers ou encore des jeunes issus de banlieues malfamées venant à la capitale afin de fréquenter un autre milieu que le leur. De fait, on peut s’identifier davantage à ces personnages, chacun avec ses déboires professionnels, familiaux ou sentimentaux. C’est ainsi ce à quoi font face nos trois principaux protagonistes, Camille, Emilie ou Nora, partageant tous un malaise social et se servant du sexe comme d’un exutoire illusoire afin de combler un vide affectif manifeste. Que l’on soit à la recherche de reconnaissance dans son travail, dans sa famille ou dans sa vie amoureuse, on est tous confrontés aux mêmes problèmes et aux mêmes doutes. Ayant fait confiance à Céline Sciamma pour son scénario, Jacques Audiard filme alors remarquablement ces trentenaires aux préoccupations universelles et ce en noir et blanc, peut-être pour marquer une distance avec cette tranche d’âge dont il ne fait plus partie. Quoi qu’il en soit, le réalisateur semble sortir de sa zone de confort, n’ayant pas peur de montrer des corps nus, de présenter des dialogues un peu plus crus, ainsi que des moyens de communication modernes comme les réseaux sociaux. N’empêche, il capte très bien les troubles de ces jeunes adultes, que ce soit dans leur intimité ou en groupe et campés par des acteurs exceptionnels de naturel et crevant tous l’écran. Un long-métrage différent dans sa filmographie mais finalement optimiste quant à l’avenir de cette génération tout simplement en quête du bonheur. Un très beau film.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    186 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2021
    Tout comme « Julie (en 12 chapitres) » sorti à la même époque, « Les Olympiades » traite de thèmes chers aux jeunes adultes de notre temps : les nouvelles relations amoureuses guidées par l’instantanéité de Tinder où chacun positionne son curseur personnel, selon ses envies et priorités, sur la matrice à deux axes ‘nombre de rencontres’ & ‘profondeur des relations’. Jacques Audiard, comme toujours, apporte à ce film beaucoup d’audace et un traitement original. Néanmoins, l’histoire m’a moins touché que celles de ses précédents films. Mais ce qui caractérise le plus ce film, c’est la qualité de son casting : de très belles découvertes !
    Arielli
    Arielli

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Le voilà enfin le film qui parle du discours amoureux au temps des réseaux sociaux et des applis de rencontre !!!
    Et il n'est pas réalisé par un jeune cinéaste ou un gay, mais par un cinéaste à la carrière déjà bien installée : c'est bien simple, j'ai l'impression que Jacques Audiard signe là son premier film.
    Tout sonne juste, parle avec pertinence de la fameuse "adulescence" et c'est constamment drôle. Les personnages sont à la fois ancrés dans leurs certitudes et constamment versatiles.
    Le noir et blanc est sublime et la musique de Rone transforme l'ensemble en un magnifique trip !
    A voir absolument... et pas seulement par les trentenaires !
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 372 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2021
    UN film plutot étonnant sur les comportements amoureux des "jeunes" entre 25 et 35 ans...Je le dis tout de go, le film est à réserver à un public averti, disons au dessus de 16 ans...En effet cette "étude" sur la jeunesse comporte beaucoup d'allusions et de scènes explicites, voire crues....Mais l'époque veut cela et le film cible bien son époque, où le sexe passe aussi par internet.et l'image..;On peut dire que d'un point de vue didactique c'est très réussi voire très pertinent...On se demande même en sortant de la séance, qu'est ce que l'amour ???.....Un sujet complexe de toute évidence, et peut être plus pour une jeunesse délurée....Reste un film magnifiquement interprété, mis en scène et dans un noir et blanc irréprochable..Paris fait peur en noir et blanc quand les rapports humains sont méprisés, la scène d'amphi où passe la video érotique est glaçante, on pense au suicide possible de la jeune femme.....En fait c'est un film choc qui devrait forcer le spectateur à "réajuster ses valeurs"...Objectif réussi de la part d'Audiard, qui montre ici tout son talent voir et observer notre société....Je déconseille aux gens sensibles, et c'est dommage....
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2021
    Depuis « Regarde les hommes tomber », nous étions en droit de nous demander si le nom du célèbre réalisateur et dialoguiste, Michel, s’isolerait sur une étagère, avec le seul souvenir de son héritage, souvent aérien, parfois vulgaire. Jacques Audiard a prouvé par bien des manières, qu’il avait une fibre littéraire, qu’il met au profit de ses long-métrages. Il semble en vouloir de plus en plus et ce plus justifie la diversité des genres qu’il touche, en réaction au précédent. Lui, qui a décortiqué les motifs de cinéma américain pour se les réapproprier, comme chez Scorsese avec « Le Prophète » ou le western dans « Dheepan » et « Les Frères Sisters », il rebondit avec un délice, qui suscite autant de curiosité. Lorsqu’il annonce l’adaptation libre de certaines nouvelles d’Adrian Tomine et qu’il concentrerait son attention sur le 13ème arrondissement de Paris, c’est sans doute pour repartir sur de nouvelles bases.

    Cela se ressent sur son équipe remaniée, en co-écriture, notamment du script, avec Céline Sciamma (Naissance des pieuvres, Tomboy, Portrait de la jeune fille en feu, Petite Maman) et Léa Mysius (Ava). Ce besoin d’un regarde neuf, change le ton de ce nouveau récit, empreint de mœurs, d’amitié et de désirs chez les trentenaires d’aujourd’hui, à l’ère du numérique. Ce sera le film le moins crasseux de la filmographie du cinéaste et pourtant, il la noirceur y tient une place singulière. L’esthétique frappe, dans un noir et blanc qui redécore un quartier que l’on voit finalement peu sur les écrans de ces dernières années. Le symbolisme des lieux donne le cachet à un certain brassage culturel et social, dont ils ne seront finalement pas le sujet. Ce n’est donc pas le titre ni le lieu indiqué qui permettront d’évaluer la pertinence de cette œuvre, mais bien ses personnages, dépassés et déterminés à embrasser cet amour, qu’ils envient tout autant qu’ils le redoutent.

    C’est ici qu’Audiard se sent chez lui, c’est ici qu’il sublime ses âmes errantes, en correspondance et en attente d’un élan. L’appel du compositeur Rone ne fait que réconforter cette ambiance électrisante, révélant Lucie Zhang, dans le rôle d’une Émilie égocentrique et sans cesse étourdie par ses sentiments. Camille (Makita Samba) est un électron libre dans ses relations éphémère. Nora (Noémie Merlant) redécouvre la jeunesse et les tendresses d’une caresse. Amber Sweet (Jehnny Beth) fait tomber la caméra et un masque artificiel. Autant de portraits oniriques au premier abord, mais qui flirtent avec l’éternelle mélancolie et solitude qui s’emparent de ces personnes, à l’issue d’une dépendance sensorielle et humaine. C’est en cela que le cinéma d’Audiard se bonifie, mais il faudra un peu plus de temps avant d’atteindre la maturité souhaitée. Le cru de certains dialogues surexpose des intentions, que l’on aurait pu aborder avec plus de subtilités, sachant un virilisme sabordé et un regard féminin indéniablement renouvelé.

    Le réalisateur pourrait amplement se satisfaire d’un style qui lui convienne, au nom de sa cinéphilie, mais également au nom de ses sentiments. Pourtant, il ne s’arrête pas à une influence d’Eric Rohmer (Ma nuit chez Maud), ou d’un détour chez Woody Allen et tant d’autres, pour se démarquer une nouvelle fois. Le changement, c’est le mot d’ordre qu’exploite Audiard, avec une adresse chaleureuse. Et quand bien même, il se contente de frôler sa cible, il y aura toujours du bon à en tirer. Si « Les Olympiades » ne trouve pas unanimement son public, ce dernier pourrait se laisser piéger dans de futurs projets, qui auront muri, dans une fournaise de frustrations et de désirs.
    Math719
    Math719

    190 abonnés 710 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2021
    Deux histoires qui s'entremêlent, le récit de cette nouvelle génération qui commence quelque chose sans finir complètement. Qui consomme sexuellement avec passion sans lendemain, ni se poser la question à quoi sa mène; et le sexe est beaucoup présent. J'ai du mal à savoir si j'ai aimer ou plutôt mal à savoir si j'ai aimer le travail d'Audiard, je reste perplexe mais j'avoue qu'il y a du beau dans le noir et blanc, et la beauté du film est sans doute le montrer au grand jour la beauté et la stupidité de cette jeunesse qui ne sait pas ce qu'elle veut !
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Parti pour regarder de loin comment vivent les jeunes d’aujourd’hui, je me suis intéressé petit à petit à leurs histoires commencées dans le genre : « je baise d’abord et après je vois ».
    Les marivaudages entre prof s’éloignant de sa classe et télé conseillère se jouent en colocation dans un Paris des barres d’immeubles d’un 13° arrondissement.
    Sous le noir et blanc dépaysant, la violence des rapports par écrans interposés passe à la complicité, et la désinvolture s’efface derrière les attachements ancestraux.
    Le réalisateur est bien servi par des acteurs nouveaux Noémie Merlant, Lucie Zhang, Makita Samba qui dynamisent cette comédie croisant comme souvent désirs et sentiments.
    https://blog-de-guy.blogspot.com/2021/03/les-freres-sisters-jacques-audiard.html
    En ce qui concerne leur sélection à Cannes, on aurait pu dire : « l’important est de participer ».
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2021
    Il faut voir le film jusqu'au bout pour en apprécier tout le sel, car il souffre de quelques faiblesses de scénario ou de longueurs/langueurs qui en font douter de la qualité en cours de projection, malgré la haute appréciation qu'on peut avoir de son réalisateur. Je n'en dis pas plus mais on doit reconnaître que les trois acteurs principaux sont vraiment excellents. Et que le noir et blanc sied bien à sa réalisation, sans apporter de fioritures ni nuire à sa qualité plastique (l'urbanisme des lieux est intéressant mais plus pour sa géométrie que pour sa couleur, pour ceux qui les connaissent). Entre un Rohmer plus cru dans le texte et les corps et un marivaudage classique à la sauce "tinder" ou "adopte un mec", le récit d'une jeunesse désabusée (on aborde tous les thèmes d'aujourd'hui sauf le réchauffement climatique, bizarrement...) qui se résigne à un bonheur individuel minimal et presque conventionnel.
    xando
    xando

    17 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2021
    Les Olympiades m'a entièrement conquis. Un film à la fois drôle, charnel et très émouvant. Un grand film politique, une fable sociale, une comédie romantique voluptueuse, une ode à la diversité, le film est tout ca à la fois. Le noir et blanc est absolument magnifique et la musique de Rone enivrante. Mon film préféré de Jacques Audiard.
    Michel C.
    Michel C.

    278 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2021
    Envie d'appeler la réalisation de Jacques Audiard, "Fresque" tant par le retour dans le temps, également par le focus géographique dans le quartier latin, enfin par des tranches de vie, de ces 3 personnages principaux, cash ! pour faire court ! J'ai adoré les scènes à la fois nostalgiques, marquées, et toutes celles plus osées, surfant sur les techniques nouvelles de rencontres, adoptées depuis comme les smartphones. Le tour en noir et blanc, excellent choix ! Bien entendu le sexe en fil rouge, la réalisation ne se contente pas de filmer, les scènes respirent et illustrent des sentiments jeunes, sincères et parfois ambiguës. 3 acteurs formidables, Lucie Zhang (Emilie) pleine de ressources et de malice, Makita Samba (Camille) intellectuel, posé, calme, ainsi et pas la moindre Noémie Merlant (Nora) éclatante d'ambition et de justesse. Sans doute un palmarès qui va s'étoffer très vite ! Associé à une musique top, ce film est magique, et approche la perfection..!!**
    Roger D
    Roger D

    80 abonnés 894 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2021
    "Les Olympiades" l'histoire de Emilie, Nora et Camille. Rencontrent entre sentiments/passion/ amants / amie / amour ou chaque rencontre déclenche son lot d'évènements...
    Alors si vous n'avez pas vu le bande annonces, le titre n'évoquent aucunement le côté sportif (quoique vu les certaines scènes cela s'en rapproche!^^) mais juste le lieu de rencontre d'un quartier de Paris. Ensuite l'histoire de ces trois personnages qui sont un peu perdu et qui profitent de la vie comme ils peuvent, avec leur lot d'espoir et d'illusions qui les emmènent à faire des choix qui ne n'avaient même pas penser. C'est cash, cela montre la nouvelle réalité de la vie ou on est capable de briser l'autre, de se briser soi même mais avec cette capacité à tout de même avancer, d'espérer mieux ou autrement. La façon d'emmener la rencontre des trois est pas mal faite...certains diront le destin, d'autres la coïncidence...c'est bien joué, sans fioriture ni trop d'exagération et les duos fonctionnent super bien.
    Le fait que ce soit tourné en noir et blanc donne ce petit plus je trouve dans ce genre de film. Ce qui est sur c'est que sans le ciné je n'aurais jamais vu ce film chez moi 😉
    NOTE : 7/10
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