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    Les Olympiades
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    Christoblog
    Christoblog

    751 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 novembre 2021
    Bien que le film ne soit pas totalement raté, on peut se demander ce qu'Audiard est allé faire dans cette galère, si éloignée de son univers habituel.

    Le cinéaste n'est d'abord pas très à l'aise avec les scènes et sentiments intimes. Il avoue d'ailleurs dans une interview avoir embauché une "conseillère d'intimité" pour l'aider à tourner les scènes de sexe, qu'il ne sait pas comment filmer. Cela se sent : Les Olympiades "sonne" comme un premier film, maladroit et candide.

    Deuxième point faible du film : l'hétérogénéité des récits, qui ne se raccordent que très superficiellement entre eux, laissant dans le script final de nombreuses scories scénaristiques (l'épisode de la grand-mère par exemple, insipide au possible). On peut certainement y voir la conséquence de la genèse du film, tiré de trois histoires différentes de l'auteur Adrian Tomine, et du travail de trois scénaristes différents (Audiard lui-même, Léa Mysius, Céline Sciamma).

    Le résultat est donc brinquebalant, non dépourvu de qualités (jolie photographie, mise en scène soignée, portrait original d'un quartier de Paris rarement montré au cinéma), mais globalement plutôt fastidieux dans sa volonté d'embrasser tous les thèmes dans l'air du temps. Le film de jeune adulte à Cannes cette année, c'était décidément Julie en 12 chapitres !
    mat niro
    mat niro

    308 abonnés 1 734 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2021
    Jacques Audiard situe ici son film dans le 13ème arrondissement de Paris et plus particulièrement dans le quartier des Olympiades. On peut y suivre les jeux de séduction et autres ébats sexuels de quatre trentenaires. La réussite de ce long-métrage tient à la qualité des acteurs, n'hésitant pas à se mettre à nu dans tous les sens du terme. De cette jeunesse, le réalisateur réussit à faire transpirer une fraîcheur et surtout le désir d'aimer et d'être aimé. Makita Samba est la révélation de ce film avec son aura imposante. Peut-être que le film aurait gagné à se recentrer sur l'essentiel sans vouloir aborder trop de sujets , mais le résultat final est emballant quand même.
    Ciné-13
    Ciné-13

    94 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2022
    Ce qui accroche dès le départ c'est la grande beauté formelle. Mais le contenu contient un portrait pertinent de la vie décomplexée des trentenaires parisiens d'aujourd'hui. Film choral qui enchevêtre cinq intimités...
    Noémie est troublante. J'aurais aimé que cela dure plus longtemps.
    louis louis
    louis louis

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 novembre 2021
    Jacques, j’ai envie de te dire : n’aies pas peur de ton ombre, n’aies pas peur de passer à côté de « l’époque », fais les films qui sont devant toi, en toi, pas des machins « modernes », « branchés », soit disant dans l’air du temps et qui ne donnent qu’une sorte de grande pub Dior léchée et gênante.
    ffred
    ffred

    1 523 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    Depuis Regarde les hommes tomber en 1994 Jacques Audiard est devenu un réalisateur incontournable du cinéma français. Changeant de genre constamment, souvent avec une belle réussite (mais pas aimé Un prophète et Les frères Sister). La bande-annonce de celui-ci, à la fois ne me disait, et à la fois était un peu intrigante. Les personnages m’ont un peu agacé au début mais assez vite j’ai été pris par le récit. Le scénario, adapté de romans graphiques américains, reste malgré tout assez en surface mais il règne une certaine atmosphère, une certaine fraicheur, une mélancolie aussi, quelque chose de l’air du temps qui semble un peu suspendu. Le noir et blanc (somptueux) y est peut être pour quelque chose. La mise en scène est fluide, le montage serré, la musique (de Rone césarisé pour La nuit venue) envoutante. Le casting presque totalement inconnu (à part Noémie Merlant, très bien) s’en sort parfaitement aussi. Lucie Zhang, Makita samba et Jehnny Beth sont de belles découvertes. Une nouvelle fois encore différent sur la forme comme sur le fond, ce nouveau Audiard, même si on atteint pas les sommets de De battre mon cœur s’est arrêté ou De rouille et d’os, est un bon cru, et au final une bonne surprise.
    Yves G.
    Yves G.

    1 317 abonnés 3 316 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    De nos jours, dans le quartier des Olympiades, à Paris 13ème, quatre jeunes gens se croisent, se séduisent, s’aiment, se quittent, se retrouvent….
    Emilie (Lucie Zhang) cherche à s’émanciper d’une famille chinoise étouffante. Son diplôme de Sciences po en poche elle s’est installée dans l’appartement de sa grand-mère, internée en EHPAD, et a trouvé un emploi sous-qualifiée de télévendeuse.
    Camille (Makita Samba) a répondu à l’annonce passée par Emilie pour devenir son colocataire. Professeur de français dans un lycée du quartier, il prépare mollement l’agrégation. Il séduit instantanément Emilie qui couche avec lui et en tombe amoureuse ; mais il refuse de s’engager dans cette relation.
    Nora (Noémie Merlant) est une jeune provinciale récemment arrivée à Paris pour y reprendre des études de droit après une première expérience professionnelle dans l’immobilier. Ses camarades de fac croient reconnaître en elle Amber Sweet (Jehnny Beth), une star du porno. Elle quitte la fac et rencontre Camille qui, pendant l’année de césure que l’Education nationale lui a accordée pour préparer l’agrégation, a repris l’agence immobilière d’un cousin.

    Jacques Audiard est peut-être l’un des plus grands réalisateurs français – certains disent même mondiaux – contemporains. Palme d’or en 2015 pour "Dheepan", il a eu trois fois le César du meilleur réalisateur pour "De battre mon cœur s’est arrêté", "Un prophète" et "Les Frères Sister". Le film que j’ai préféré de lui est peut-être "De rouille et d’os", l’adaptation d’une série de nouvelles de l’écrivain canadien Craig Davidson. J’en ai retrouvé la structure dans "Les Olympiades" qui adapte trois nouvelles graphiques du bédéiste américain Adrian Tomine.

    Avec une extrême fluidité, Jacques Audiard et ses co-scénaristes Céline Sciamma et Léa Mysius entrelacent trois récits. Le résultat est beaucoup plus réussi que "The French Dispatch", construit sur un principe similaire mais où les trois histoires racontées n’avaient entre elles aucun rapport.

    Cette fluidité dans le récit est la première qualité des "Olympiades". Mais c’est loin d’être la seule.

    Le film est d’une étonnante fraîcheur. D’autant plus étonnante que le réalisateur qui le signe a près de soixante-dix ans. Cette fraîcheur, il la doit à ses trois interprètes principaux. On connaissait déjà Noémie Merlant, notamment mais pas seulement pour son rôle dans "Portrait de la jeune fille en feu". On la reverra bientôt dans "A Good Man" dans le rôle d’une mère transgenre (sic) sous la direction de Marie-Castille Mention-Schaar. Lucie Zhang est la révélation du film. Âgée de vingt ans à peine, elle incarne Emilie et toutes les contradictions des jeunes femmes d’aujourd’hui : le désir de rompre avec sa famille et un profond attachement à sa grand-mère en fin de vie, les difficultés à trouver un métier qui satisfasse ses aspirations et un logement qui corresponde à son budget, une liberté sexuelle qui ne va pas toujours de pair avec les attachements du cœur.
    Makita Samba enfin. Un acteur follement sexy, à la grâce féline, qui m’a rappelé John David Washington (le héros de "Tenet") et André Holland (celui de la série "The Eddy"). J’ai adoré l’intonation de sa voix. Et j’ai aimé que le personnage qu’il interprète ne se définisse pas par la couleur de sa peau et aurait pu tout aussi bien, sans changer une ligne au script, être interprété par un Blanc.

    Dans un registre qui n’était pas le sien jusqu’alors, et qui n’est pas sans rappeler la "Nouvelle Vague" et l’oeuvre de Rohmer, Audiard dissèque les émois amoureux des vingtenaires d’aujourd’hui. Il parle de sexe et n’hésite pas à le montrer – les scènes très crues auraient peut-être justifié une interdiction aux moins de douze ans. Il parle surtout d’amour avec un romantisme étonnant. Il se clôt par deux scènes portées par la grâce, dont le souvenir m’accompagnera longtemps.
    Willard_S
    Willard_S

    19 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2021
    Un film qui paraît plutôt léger au regard du reste de la filmographie d'Audiard. C'est frais, actuel, bien filmé et remarquablement mis en musique par Rone. On a plaisir à partager la vie de ces personnages pendant deux heures. Noémie Merland est magnétique et ne faillit pas à son statut d'étoile montante du cinéma français.
    Sylvain M.
    Sylvain M.

    10 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2021
    Vraiment génial. Captivant, très beau, très bien joué, riche ... On se régale. Paris sous l'œil d'Audiard est magnifique.
    Damien
    Damien

    147 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2021
    Jacques Audiard se renouvelle avec cette comédie sentimentale inégale dans le scénario et la symbolique de ce quartier parisien mais trop talentueuse et attachante pour passer à côté: l'interprétation de Lucie Zhang, Makita Samba, Noémie Merlant et Jehnny Beth, des dialogues vifs, un superbe noir et blanc et la musique électro de Rone.
    Isabel I.
    Isabel I.

    31 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    La bande annonce  pourrait desservir le film car les images  présentées sont surtout centrées sur les scènes les plus  érotiques du film alors qu'il est bien plus que cela ; limite cela aurait pu me décourager d'y aller si ce n'est le nom de  Jacques Audiard au commande et l'intensité immédiate du noir et blanc qui m'a séduite. Bref sans être particulièrement prude,  oui j'ai hésité.
    Cette  bande annonce est  pourtant en même temps sincère et trompeuse tout comme le sont Emilie, Camille, Nora et  Amber.
    Oui ça cause beaucoup de sexe et ça le montre aussi ( assez joliment d'ailleurs : sensualité sans pornographie ) oui le sexe est définitivement le fil conducteur de ces histoires, de ces personnages un peu paumés qui se croisent. Le vrai thème du film est bien autre chose.
    Le sexe est une thérapie. Il est omniprésent pour  mieux masquer les sentiments, les fragilités de chacun,  donner l'impression qu' on maîtrise tout : ses relations,  ses amours  et en particulier sa vie ; enfin s'en donner l'illusion... car la vulnérabilité des personnages se ressent très fortement  malgré leur désinvolture, leur dénis.
    Le thème  c'est cet isolement affectif dans la ville , être si seuls, perdus et anonymes avoir peur de trop donner, avoir peur d'être blessé.
    Donner plus d'importance au corps pour se protéger le cœur.
    Anthony W
    Anthony W

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 novembre 2021
    Seul le noir et blanc et la B.O de Rone tentent de sauver ce film dans lequel les rapports humains ont l'air plus faux que nature. Affligeant de niaiserie.
    Boby 53
    Boby 53

    10 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Oui ce film est revigorant: ses 3 acteurs principaux nous emballent, marivaudage du XIXeme dans un Paris du 13eme...Un Paris surprenant filmé en noir & blanc, loin des sempiternelles images Hausmaniennes. On y échange paroles, désirs, assouvissements, fantasmes...Reste une image Rhomerienne de l'ensemble, qui nous ravit, nous réconforte. Tout n'est pas perdu pour ces 3 jeunes trentenaires, et c'est ce qui clôt le film. Soit.
    Achim ERNEST
    Achim ERNEST

    38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2021
    Du grand Jacques Audiard qui renouvel légèrement son style, en gardant les fondamentaux de son cinéma, plaira aux fans de ce réalisateur et aussi aux simples cinéphiles. La BO composé par Rone est très justement adapté au scénario et superbement entraînante dans ces romances parisiennes. L'attribution du César de la meilleure musique ne serait pas une surprise.
    Néanmoins ce n'est pas les romances parisienne clichés tant attendue par les Américains, mais bien le Paris des trentenaires de notre époque. Drôle, émouvant et libre.
    Petit pari pour le César de la meilleure espoir féminin, car Lucy Zhang est vraiment géniale de talent.
    Jacques Audiard nous refait le coup de Tahar Rahim, mais au féminin, en découvrant cette perle de performance théâtrale. Bravo.
    Leandre H
    Leandre H

    7 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2021
    Le noir et blanc est ici tout sauf un luxe, c'est nécessaire à la géométrisation des espaces et des formes. Il sublime ce quartier graphique qu'est le 13e et c'est une des meilleures idées de cette comédie romantique contemporaine, que je ne peux m'empêcher de comparer au beau Julie (en 12 chapitres) de Joachim Trier sorti il y a un mois. Ils réussissent tous deux un portrait d'une jeunesse désenchantée au XXIe siècle, avec réalisme et sans pudeur.

    Je parle de réalisme car les personnages sont ici aux prises avec les réseaux sociaux, apps de rencontre et sites porno pour trouver leur place dans un monde ou règne une conception de l'amour qui se veux détaché et sans lendemain. On y rencontre la merveilleuse Lucie Zhang (Emilie), qui campe un personnage sans grande ambition profesionnelle, mais avec un caractère flamboyant; Makita Samba (Camille) qui devient un prof de lettres désabusé qui papillonne d'une femme à une autre, et Noémie Merlant (Nora), une trentenaire en réorientation, victime d'une modernité qui lui a échappé, aux antipodes de Emilie. Des parcours variés et intéressants pour un tel film.

    Mais le scénario reste un brin artificiel, tissant des liens entre ces trajectoires qui ne paraissent pas vraiment naturels parfois. Peut-être que le film aurait gagnée à être plus concis également, des scènes n'étant pas forcément utiles à la narration. Les scènes de sexe sont chorégraphiées et deviennent presque abstraites tant le noir et blanc dissout les couleurs pour n'en révéler que les contrastes : on sent de l'alchimie entre les acteurs, ça fonctionne. La BO de Rone, une enivrante électro, est également très prenante.

    Voilà un film plus léger qui dresse avec énergie un beau portrait du désir contemporain. Mention spéciale à la révélation Lucie Zhang !
    FaRem
    FaRem

    7 555 abonnés 8 903 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2022
    Camille et ses drôles de dames. Après son western "Les frères Sisters" que je n'ai pas spécialement aimé, Jacques Audiard nous propose un triangle amoureux adapté de trois nouvelles. Je ne connais absolument pas les œuvres d'origine d'Adrian Tomine, mais le scénario écrit à plusieurs mains avec notamment Céline Sciamma est d'une grande fluidité. Trois portraits de personnes qui vont se croiser, s'apprécier ou même s'aimer à un moment donné. Les échanges entre eux sont nombreux, mais ils sont également un point central de leur propre histoire. Émilie, Camille et Nora existent également par eux-mêmes et pas uniquement à travers ces relations. On découvre une Émilie sûre d'elle, mais en même temps fragile même si on met du temps à la percer à jour, un Camille très charmeur et intelligent qui aime se battre pour ce qu'il veut, et une Nora qui manque cruellement de confiance en elle. Ces beaux personnages parfaitement écrits et incarnés sont la force du film. J'ai apprécié l'histoire, mais ces trois acteurs lui donnent une âme et une certaine grâce. Les trois sont bons, mais la petite nouvelle Lucie Zhang est une véritable révélation. C'est beau, prenant, sensuel, subtil et attendrissant. Bref, un très bon film.
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