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    Les Olympiades
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    OSC4R _
    OSC4R _

    76 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    C’est clairement le meilleur film de Jacques Audiard, et de loin.

    Étonnamment, malgré deux acteurs principaux médiocre, le film est captivant d’un bout à l’autre (inversement à Regarde les hommes tomber).

    Noémie Merlant est exceptionnelle et j’ai beaucoup aimé l’arc narratif de son personnage.

    Je pensais pas être autant séduit par le film.
    William Dardeau
    William Dardeau

    33 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 janvier 2022
    On a connu Jacques Audiard plus inspiré. Cette bluette dans le quartier des Olympiades à Paris ne présente pas grand intérêt. Le choix du noir et blanc ne m'a pas convaincu; bien au contraire l'idée est plutôt prétentieuse. Plus gênant: les scénaristes ne semblent pas avoir connaissance des tensions entre communautés dans ce quartier, qui à elles seules auraient pu jusifier le film. Malheureusement, ici tout le monde il beau, tout le monde il est gentil, et l'urgence du sujet n'apparaît pas clairement. Dommage pour les acteurs, qui font de leur mieux. A noter tout de même que Noémie Merland (si juste dans La jeune fille en feu) n'est absolument pas à sa place en étudiante attardée. Parfois on a du mal à comprendre ce qui motive les réalisateurs !
    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 novembre 2021
    Bien que le film ne soit pas totalement raté, on peut se demander ce qu'Audiard est allé faire dans cette galère, si éloignée de son univers habituel.

    Le cinéaste n'est d'abord pas très à l'aise avec les scènes et sentiments intimes. Il avoue d'ailleurs dans une interview avoir embauché une "conseillère d'intimité" pour l'aider à tourner les scènes de sexe, qu'il ne sait pas comment filmer. Cela se sent : Les Olympiades "sonne" comme un premier film, maladroit et candide.

    Deuxième point faible du film : l'hétérogénéité des récits, qui ne se raccordent que très superficiellement entre eux, laissant dans le script final de nombreuses scories scénaristiques (l'épisode de la grand-mère par exemple, insipide au possible). On peut certainement y voir la conséquence de la genèse du film, tiré de trois histoires différentes de l'auteur Adrian Tomine, et du travail de trois scénaristes différents (Audiard lui-même, Léa Mysius, Céline Sciamma).

    Le résultat est donc brinquebalant, non dépourvu de qualités (jolie photographie, mise en scène soignée, portrait original d'un quartier de Paris rarement montré au cinéma), mais globalement plutôt fastidieux dans sa volonté d'embrasser tous les thèmes dans l'air du temps. Le film de jeune adulte à Cannes cette année, c'était décidément Julie en 12 chapitres !
    Ricco92
    Ricco92

    230 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2021
    Il ne faut jamais se baser sur des aprioris. Les Olympiades : Paris 13ème en est un parfait exemple. Alors qu’il semblait à priori correspondre au film d’auteur de bobos parisiens qui gangrène le cinéma français depuis une trentaine d’années, le long-métrage de Jacques Audiard réussit à charmer du début à la fin. Il arrive à rendre tout ses personnages attachants même quand ils ont des aspects qui pourraient être agaçants (Emilie peut être, par exemple, considérée par certains aspects comme étant assez égoïste et enfant-gâtée) grâce à une direction d’acteurs faisant ressortir le meilleur d’eux-mêmes. En effet, que ce soit une comédienne reconnue comme Noémie Merlant ou de nouveaux visages comme Lucie Zhang, Makita Bamba, Jehnny Beth, Océane Caïraty ou Camille Léon-Fucien, tous offrent des prestations d’un naturel désarmant et donnant l’envie de les suivre encore plus longtemps (on ne voit pas passer l’heure quarante-cinq que dure le film et on pourrait même avoir envie de la voir prolongée sur un format de série télévisée). Les Olympiades : Paris 13ème est donc une excellente surprise qui prouve que l’année 2021 est définitivement un très bon crû du cinéma français.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 novembre 2021
    Jacques, j’ai envie de te dire : n’aies pas peur de ton ombre, n’aies pas peur de passer à côté de « l’époque », fais les films qui sont devant toi, en toi, pas des machins « modernes », « branchés », soit disant dans l’air du temps et qui ne donnent qu’une sorte de grande pub Dior léchée et gênante.
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 838 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2021
    Jacques Audiard situe ici son film dans le 13ème arrondissement de Paris et plus particulièrement dans le quartier des Olympiades. On peut y suivre les jeux de séduction et autres ébats sexuels de quatre trentenaires. La réussite de ce long-métrage tient à la qualité des acteurs, n'hésitant pas à se mettre à nu dans tous les sens du terme. De cette jeunesse, le réalisateur réussit à faire transpirer une fraîcheur et surtout le désir d'aimer et d'être aimé. Makita Samba est la révélation de ce film avec son aura imposante. Peut-être que le film aurait gagné à se recentrer sur l'essentiel sans vouloir aborder trop de sujets , mais le résultat final est emballant quand même.
    Ciné-13
    Ciné-13

    124 abonnés 1 084 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2022
    Ce qui accroche dès le départ c'est la grande beauté formelle. Mais le contenu contient un portrait pertinent de la vie décomplexée des trentenaires parisiens d'aujourd'hui. Film choral qui enchevêtre cinq intimités...
    Noémie est troublante. J'aurais aimé que cela dure plus longtemps.
    AZZZO
    AZZZO

    306 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2022
    Indéniablement, "Les Olympiades" est un film plaisant, bien rythmé, bien interprété, avec la formidable bande-son de Rone. Pour autant, ce film confirme que Jacques Audiard a renoncé au cinéma, au vrai, celui qui happe le spectateur et lui fait oublier la caméra. Oublié l'extraordinaire "Un prophète". Depuis plusieurs années, l'artiste installé, multi-récompensé, téléramaïsé, se complait dans un cinéma qui privilégie l'esthétique, la forme au détriment du fond. Le noir et blanc, les ombres et lumières, les ralentis et les contre-plongées ne servent pas le récit, leur seul rôle est de rappeler combien Audiard est un grand réalisateur. Pour preuve, ce thème de la quête amoureuse, entre frivolité sexuelle et désir d'amour, a également été traité par Abdellatif Kéchiche dans "Mektoub my love" ; la différence est saisissante : quand l'un montre sa caméra à tout bout de champ, l'autre se fait oublier, laisse parler ses personnages, et donne un réalisme à son récit dont on est bien loin chez Audiard. Quel dommage que son égo soit aussi important que son talent.
    Sylvain M.
    Sylvain M.

    12 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2021
    Vraiment génial. Captivant, très beau, très bien joué, riche ... On se régale. Paris sous l'œil d'Audiard est magnifique.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    De nos jours, dans le quartier des Olympiades, à Paris 13ème, quatre jeunes gens se croisent, se séduisent, s’aiment, se quittent, se retrouvent….
    Emilie (Lucie Zhang) cherche à s’émanciper d’une famille chinoise étouffante. Son diplôme de Sciences po en poche elle s’est installée dans l’appartement de sa grand-mère, internée en EHPAD, et a trouvé un emploi sous-qualifiée de télévendeuse.
    Camille (Makita Samba) a répondu à l’annonce passée par Emilie pour devenir son colocataire. Professeur de français dans un lycée du quartier, il prépare mollement l’agrégation. Il séduit instantanément Emilie qui couche avec lui et en tombe amoureuse ; mais il refuse de s’engager dans cette relation.
    Nora (Noémie Merlant) est une jeune provinciale récemment arrivée à Paris pour y reprendre des études de droit après une première expérience professionnelle dans l’immobilier. Ses camarades de fac croient reconnaître en elle Amber Sweet (Jehnny Beth), une star du porno. Elle quitte la fac et rencontre Camille qui, pendant l’année de césure que l’Education nationale lui a accordée pour préparer l’agrégation, a repris l’agence immobilière d’un cousin.

    Jacques Audiard est peut-être l’un des plus grands réalisateurs français – certains disent même mondiaux – contemporains. Palme d’or en 2015 pour "Dheepan", il a eu trois fois le César du meilleur réalisateur pour "De battre mon cœur s’est arrêté", "Un prophète" et "Les Frères Sister". Le film que j’ai préféré de lui est peut-être "De rouille et d’os", l’adaptation d’une série de nouvelles de l’écrivain canadien Craig Davidson. J’en ai retrouvé la structure dans "Les Olympiades" qui adapte trois nouvelles graphiques du bédéiste américain Adrian Tomine.

    Avec une extrême fluidité, Jacques Audiard et ses co-scénaristes Céline Sciamma et Léa Mysius entrelacent trois récits. Le résultat est beaucoup plus réussi que "The French Dispatch", construit sur un principe similaire mais où les trois histoires racontées n’avaient entre elles aucun rapport.

    Cette fluidité dans le récit est la première qualité des "Olympiades". Mais c’est loin d’être la seule.

    Le film est d’une étonnante fraîcheur. D’autant plus étonnante que le réalisateur qui le signe a près de soixante-dix ans. Cette fraîcheur, il la doit à ses trois interprètes principaux. On connaissait déjà Noémie Merlant, notamment mais pas seulement pour son rôle dans "Portrait de la jeune fille en feu". On la reverra bientôt dans "A Good Man" dans le rôle d’une mère transgenre (sic) sous la direction de Marie-Castille Mention-Schaar. Lucie Zhang est la révélation du film. Âgée de vingt ans à peine, elle incarne Emilie et toutes les contradictions des jeunes femmes d’aujourd’hui : le désir de rompre avec sa famille et un profond attachement à sa grand-mère en fin de vie, les difficultés à trouver un métier qui satisfasse ses aspirations et un logement qui corresponde à son budget, une liberté sexuelle qui ne va pas toujours de pair avec les attachements du cœur.
    Makita Samba enfin. Un acteur follement sexy, à la grâce féline, qui m’a rappelé John David Washington (le héros de "Tenet") et André Holland (celui de la série "The Eddy"). J’ai adoré l’intonation de sa voix. Et j’ai aimé que le personnage qu’il interprète ne se définisse pas par la couleur de sa peau et aurait pu tout aussi bien, sans changer une ligne au script, être interprété par un Blanc.

    Dans un registre qui n’était pas le sien jusqu’alors, et qui n’est pas sans rappeler la "Nouvelle Vague" et l’oeuvre de Rohmer, Audiard dissèque les émois amoureux des vingtenaires d’aujourd’hui. Il parle de sexe et n’hésite pas à le montrer – les scènes très crues auraient peut-être justifié une interdiction aux moins de douze ans. Il parle surtout d’amour avec un romantisme étonnant. Il se clôt par deux scènes portées par la grâce, dont le souvenir m’accompagnera longtemps.
    Boby 53
    Boby 53

    17 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Oui ce film est revigorant: ses 3 acteurs principaux nous emballent, marivaudage du XIXeme dans un Paris du 13eme...Un Paris surprenant filmé en noir & blanc, loin des sempiternelles images Hausmaniennes. On y échange paroles, désirs, assouvissements, fantasmes...Reste une image Rhomerienne de l'ensemble, qui nous ravit, nous réconforte. Tout n'est pas perdu pour ces 3 jeunes trentenaires, et c'est ce qui clôt le film. Soit.
    Willard_S
    Willard_S

    27 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2021
    Un film qui paraît plutôt léger au regard du reste de la filmographie d'Audiard. C'est frais, actuel, bien filmé et remarquablement mis en musique par Rone. On a plaisir à partager la vie de ces personnages pendant deux heures. Noémie Merland est magnétique et ne faillit pas à son statut d'étoile montante du cinéma français.
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    164 abonnés 453 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2021
    Jacques Audiard se renouvelle avec cette comédie sentimentale inégale dans le scénario et la symbolique de ce quartier parisien mais trop talentueuse et attachante pour passer à côté: l'interprétation de Lucie Zhang, Makita Samba, Noémie Merlant et Jehnny Beth, des dialogues vifs, un superbe noir et blanc et la musique électro de Rone.
    Isabel I.
    Isabel I.

    40 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    La bande annonce  pourrait desservir le film car les images  présentées sont surtout centrées sur les scènes les plus  érotiques du film alors qu'il est bien plus que cela ; limite cela aurait pu me décourager d'y aller si ce n'est le nom de  Jacques Audiard au commande et l'intensité immédiate du noir et blanc qui m'a séduite. Bref sans être particulièrement prude,  oui j'ai hésité.
    Cette  bande annonce est  pourtant en même temps sincère et trompeuse tout comme le sont Emilie, Camille, Nora et  Amber.
    Oui ça cause beaucoup de sexe et ça le montre aussi ( assez joliment d'ailleurs : sensualité sans pornographie ) oui le sexe est définitivement le fil conducteur de ces histoires, de ces personnages un peu paumés qui se croisent. Le vrai thème du film est bien autre chose.
    Le sexe est une thérapie. Il est omniprésent pour  mieux masquer les sentiments, les fragilités de chacun,  donner l'impression qu' on maîtrise tout : ses relations,  ses amours  et en particulier sa vie ; enfin s'en donner l'illusion... car la vulnérabilité des personnages se ressent très fortement  malgré leur désinvolture, leur dénis.
    Le thème  c'est cet isolement affectif dans la ville , être si seuls, perdus et anonymes avoir peur de trop donner, avoir peur d'être blessé.
    Donner plus d'importance au corps pour se protéger le cœur.
    Anthony W
    Anthony W

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 novembre 2021
    Seul le noir et blanc et la B.O de Rone tentent de sauver ce film dans lequel les rapports humains ont l'air plus faux que nature. Affligeant de niaiserie.
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