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ffred
1 726 abonnés
4 021 critiques
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4,0
Publiée le 12 novembre 2021
Depuis Regarde les hommes tomber en 1994 Jacques Audiard est devenu un réalisateur incontournable du cinéma français. Changeant de genre constamment, souvent avec une belle réussite (mais pas aimé Un prophète et Les frères Sister). La bande-annonce de celui-ci, à la fois ne me disait, et à la fois était un peu intrigante. Les personnages m’ont un peu agacé au début mais assez vite j’ai été pris par le récit. Le scénario, adapté de romans graphiques américains, reste malgré tout assez en surface mais il règne une certaine atmosphère, une certaine fraicheur, une mélancolie aussi, quelque chose de l’air du temps qui semble un peu suspendu. Le noir et blanc (somptueux) y est peut être pour quelque chose. La mise en scène est fluide, le montage serré, la musique (de Rone césarisé pour La nuit venue) envoutante. Le casting presque totalement inconnu (à part Noémie Merlant, très bien) s’en sort parfaitement aussi. Lucie Zhang, Makita samba et Jehnny Beth sont de belles découvertes. Une nouvelle fois encore différent sur la forme comme sur le fond, ce nouveau Audiard, même si on atteint pas les sommets de De battre mon cœur s’est arrêté ou De rouille et d’os, est un bon cru, et au final une bonne surprise.
Les acteurs sont bien , l'image noir et blanc belle. Passé ces deux bon points , ces histoires d'amour après leur mise en action assez réussies deviennent très quelconque et fait vraiment tomber l’intérêt de ce film.
Décidément, j'ai l'impression d'être toujours déçu ses derniers temps ... c'est dommage car il y a du potentiel mais le film ne tient pas ses promesses selon moi. Les acteurs sont bons dans l'ensemble, de ce côté là rien à redire. J'ai bien aimé aussi la BO et la photographie mais pour le reste, il faut l'avouer, Jacques Audiard est passé à côté de quelque chose. Trop de choses irréalistes et mal faites, ce qui est paradoxal vu le sujet abordé. Et puis ça traîne en longueur, c'est répétitif, on s'ennuie, tout est cousu de fil blanc quasiment dès le départ ... Tout n'est pas à mettre à la poubelle mais on pouvait clairement s'attendre à mieux surtout de la part d'un réalisateur de cette envergure. Je ne sais pas si c'est le cinéma français ou le cinéma de manière générale qui a baissé ses dernières années mais je trouve ça réellement frustrant. Voilà voilà, maintenant c'est à vous. 11/20.
" Les Olympiades" de Jacques Audiard, présenté cette année au festival de Cannes est une comédie romantique envoutante . En effet le réalisateur qui nous a habitué à des histoires plutôt virile revient dans cette attachante histoire avec des acteurs épatants (Lucie Zhang,Makita Samba,Noémie Merlant et Jehnny Beth) avec des séquences sensuelle, drôle, mélancolique, hypnotisante qui sonne juste , un coup de cœur.
Film mineur dans la filmo d'Audiard qui nous a qd même réalisé qques-uns des meilleurs films des années 2000. Ca se regarde assez facilement, mise en scène léchée, rien à dire, mais rien de véritablement émouvant non plus. Je n'ai jamais été spécialement touché par ces personnages qu'on regarde d'un œil extérieur, en se moquant un peu de ce qui peut bien leur arriver (et qui est somme toute très banal).
Ce film révèle un quartier autant que de très bons acteurs. Un cinéma contemporain qui capte bien l'atmosphère urbain des Olympiades. L'image en N&B appuie le registre singulier de ce long métrage avec un Paris loin des clichés de cartes postales et renforce l'intemporalité que pourrait avoir toute autre ville mondiale avec des situations similaires. J'ai apprécié les dialogues, les histoires des protagonistes empétrés dans leurs obsessions et leurs envies à la découverte des autres et surtout de soi, et où le sexe, souvent cru est quasi omniprésent sans être obscène. Du bon et beau cinéma dont Jacques Audiard ne peut être que fier ou tout simplement content.
Un tout petit film à peu près sans intérêt. Des trentenaires d'autant plus inconsistants qu'ils sont supposés appartenir à la catégorie des brillants intellos. Ce film aurait pu s'intituler Le vide à 30 ans. Et contrairement à ce qu'on peut lire ici ou là, le noir et blanc d'Audiard est tout le contraire de somptueux. Ajoutez-y une musique d'ascenseur, et l'ensemble fait penser à une resucéee poussive d'un film Nouvelle vague.
Ce qui à la bande-annonce laissait s'attendre à une suite de clichés devient miraculeux tant les personnages sont fouillés et les acteurs crèvent l'écran. C'est Audiard, quand même ! Personnages complètement déconnectés de la réalité (cf le petit prof méprisant les métiers manuels, fille incapable d'affronter la maladie de sa grand-mère...), tant ils se mettent d'intermédiaires entre eux (interprète, écran, déguisements et même le sexe). Victimes complaisantes du capitalisme de l'interface, des plates-formes et de la sous-traitance.
Comme d'habitude Audiard nous pond un nouveau chef-d'œuvre, notamment sous une forme nouvelle que l'on peut qualifier de simple par rapport à tout ce qu'il a fait précédemment, et ce n'est aucun cas négatif. Aussi la 1ere fois qu'il met un pied non pas tant dans la comédie que sur les relations sociales, notamment amoureuses et professionnelles de jeunes trentenaires, et parisiens c'est important de le noter car cela diffère forcément de ce que ces derniers appellent la province. Beaucoup plus léger que ces scénarios dramatiques habituels, juste un peu moins de trouvailles cinématographiques qu'à son habitude et la musique electro de Rone colle juste parfaitement au film. Bref un régal, que l'on aime Audiard ou pas
Très déçu par ce film que j'attendais avec impatience. Je l'ai trouvé niais, réduisant les relations humaines à des clichés qui perdent ce qui fait l'intérêt de ce genre de récits. Il y a beaucoup de choses, sûrement trop pour pouvoir en tirer quelque chose d'intéressant. Les images sont belles, la musique entraînante mais ça n'a pas suffit. La fin donne vraiment envie de sortir vite de la salle.
Les Olympiades est un nouveau Audiard qui respire la fraîcheur et un vent de jeunesse. Complètement singulier vis-à-vis du reste de sa filmo, on y suit la vie de 4 jeunes trentenaires au sein du 13e arrondissement de Paris. Camille (Makita Samba) est prof de français, désireux de ne pas s'engager dans des relations de couple et de travailler dans l'immobilier. Emilie (Lucie Zhang) est asociale, a fait sciences po mais se retrouve à travailler en centre d'appels. Nora (Noémie Merlant) débarque de Bordeaux pour faire du droit, et va faire la rencontre d'une cam-girl du nom de Amber Sweet (Jenny Beth). Tout ce beau monde (le casting est absolument parfait) va se croiser, s'aimer, se décevoir, et tenter de trouver leur identité.
Un postulat dont la finalité n'aura rien de surprenant, et on regrettera que le scénario ne comporte pas + d'enjeux dramatiques supplémentaires. Néanmoins, le film (écrit par Céline Sciamma et Léa Mysius) parvient avec authenticité et douceur à prendre le pouls d'une génération multi-culturelle, diplômée, et de la middle-class, qui se cherche autant humainement qu'intimement et professionnellement. L'apport des 2 cinéastes féminins se ressent par la sensibilité de l'écriture, faisant une peinture authentique d'une génération perdue à l'heure de l'instantanéité des relations.
A ce titre, l'enjeu principal des Les Olympiades est de suivre le cheminement de ces âmes solitaires, qui se mentent tous à eux-mêmes. S'enchaînent donc plusieurs scènes de marivaudage tantôt mordantes (oui le film est drôle), sensuelles ou planantes, afin de retranscrire le spleen existentiel des divers protagonistes. On se plait à les suivre tenter de construire quelque chose, au rythme de la BO de Rone (très bonne) oscillant entre sonorités électroniques et atmosphériques.
D'entrée de jeu Audiard, aidé de son chef op' Paul Guilhaume, filment les Olympiades, Montsouris ou Tolbiac dans un somptueux noir et blanc rappelant forcément le Manhattan de Woody Allen. Visuellement c'est évidemment de toute beauté, enchaînant plan aériens voluptueux ou perspectives d'un 13e arrondissement moderne, loin de l'architecture Haussmannienne toujours associée à la capitale. La volonté d'un décorum multi-culturel également, qui se poursuit avec le choix de casting. On esquisse par endroits la volonté de traiter des problématiques familiales (tous distants avec leur famille et qui vont là-aussi essayer de renouer le lien) même si le tout reste plus au second plan (comme la perspective de carrière, qui n'est pas tant la finalité du récit non plus). 2-3 scories, pour une belle chronique à la fabrication et à l'interprétation tout simplement exemplaire
Fils du célèbre Michel Audiard, Jacques Audiard nous fait partager une tranche de vie de 3 femmes et 1 homme dans le 13ème arrondissement de Paris, quartier des Olympiades. Les sentiments entre eux naissent et fanent au gré du vent et du temps, c'est l'occasion pour ces jeunes adultes de prendre conscience que les chemins du coeur sont parfois sinueux et parsemés d'émotions contradictoires et surprenantes. Adapté de la série de BD "Les Intrus", le réalisateur a choisi le noir et blanc pour nous conter cette petite fable sentimentale et sensuelle entre ces 4 parisiens. Même si j'ai plutôt apprécié la légèreté, la fraîcheur et l'insouciance de l'oeuvre, et même si j'ai également beaucoup aimé le sex-appeal de l'actrice Noémie Merlant, mon sentiment final reste mitigé face à ce film manquant un peu de profondeur et de caractère, proposant de plus un scénario un peu décousu. Sympathique dans l'ensemble, mais aussi vite oublié qu'une amourette de printemps. Site CINEMADOURG.free.fr
Excellent film que j'ai failli ne pas aller voir tant la bande annonce me semblait annoncer un film glauque et artificiell alors qu'il s'agit d'un film lumineux, humain , romantique malgré la crudité rafraîchissante. Les acteurs sont brillants. Noémie merlant est décidément une pépite merveilleuse, ses partenaires aussi. A voir
Beau chassé croisé témoin de nos modernités urbaines. Les acteurs sont très attachants et sensuels. Mais ce n'est pas nécessairement d'une folle inventivité