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Margauxcornetto
13 abonnés
67 critiques
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1,0
Publiée le 17 novembre 2021
Habituellement très admirative du travaille de Jacques Audiard je dois dire que ce film fut une de mes plus grandes déceptions cinematographiques. Effectivement, cette histoire bateau n'apporte rien artistiquement selon moi appart un ennui flamboyant. Pourtant, j'avais hâte de voir ce film et que fut mon desespoir lorsque j'ai découvert le film. Éventuellement la mise en scène et le jeu des acteurs sont à applaudir. Mais l'histoire ? Le scénario ? Ou sont ils ? Je n'ai également pas compris ce choix du noir et blanc !? Peut être pour combler l'abscence d'autres éléments manquants je ne sais pas. Toutes mes excuses pour cette critique étant donné que j'admire habituellement le travail de Monsieur Audiard mais là demeure en moi une sensation de non accomplie pour cette œuvre, une certaine tristesse de ne pas avoir été charmée par ce film français.
scénario misérabiliste. cinéma voyeur sans réflexion, ni analyse. caricature de la nouvelle vague. bref on s'ennuie et on n'y croit pas un seul instant. un film dont on aurait pu se passer.
Allez les bobos trentenaires c'est pour vous et c'est chiant ....l'un des plus mauvais jacques Audiard tout en convention woke; un docu d'étude de la Femis....
Un film évoquant un quartier que l'on connaît bien, ne peut être qu'attendu avec impatience! Hélas la déception est au rendez-vous. Des dialogues aussi creux n'ajoutent pas à la crédibilité, . Pourquoi toutes ces scènes de sexe à répétition? Espérons qu'elles ne susciteront pas de clichés fallacieux à l'encontre des femmes asiatiques. Camille, enseignant, rencontre un ancien élève sur un chantier. Réflexion de Camille : Quel est l'intérêt d'enseigner à des jeunes qui finiront comme ouvrier du bâtiment? S'agit-il d'un second degré de la part de M. Audiard ? Ou bien croit-il vraiment qu'il vaut mieux se perdre dans en faculté, plutôt que de devenir ouvrier? Ce genre de poncif reflète bien l'état d'esprit de ces intellectuels... Là, je suis sorti de la salle...
Dans "Les Olympiades", Jacques Audiard propose une étude intéressante sur la façon dont les nouveaux moyens de communication ont modifié les rapports intimes entre les êtres, qu’ils soient réellement de type amoureux ou pas. Ce propos est complété par une très belle photographie en noir et blanc tirant partie du charme d’un quartier de Paris qu’on connait peu et qui n’a rien d’haussmannien.
Je m’étonnerai toujours et je finis par m’en méfier aussi de ces réalisateurs qui trouvent que ça fait chic de tourner de nos jours en noir et blanc. Et ça apporte quoi ? Rien. Mais quand en sus le réalisateur porte un nom et est reconnu, que son film est en compétition au Festival de Cannes, c’est l’assurance d’une couverture médiatique de bon aloi. Mais pour le spectateur lambda et surtout le cinéphile averti visé comme cœur de cible parmi le public, il y a quoi ? Oh, un petit vestige du style et du genre cinématographique d’Eric Rohmer. Deux femmes qui virevoltent tour à tour ou simultanément autour d’un même homme, à moins que ce ne soit le contraire. C’était la marque des scénarios d’Eric Rohmer qui adorait ça mais il en faisait autre chose, faisant intervenir davantage un hasard déstabilisant et jouant de la morale, y mettant et décrivant de la complexité dans les relations. Rien de tout ça ici. Elles sont sympathiques ces deux femmes, intelligentes, mignonnes, charmantes. Plein les yeux. Leur nudité servie et resservie sur un plateau pour dessert ! C’est quelque peu gênant car trop c’est trop. Surtout que pour le reste, le scénario est somme toute assez vide de rebonds, de réflexions, de retournements de situation. Il y en a, sinon à quoi bon, mais assez peu et surtout sans entrain, sans rythme, de manière assez plate. On risque de ne conserver en mémoire que ces scènes de nu intégral. Ce n’est pas la plus jolie image de la complexité avec laquelle se créent les relations amoureuses et ça interroge sur le sens du propos.
Voilà l'un des vrais chef-d'oeuvres de la décennie qui commence. "Les Olympiades" est à la fois une fresque sociale du 13e arrondissement de Paris en même temps qu'une succession de tableaux intimes où le sexe, la séduction et l'humour prennent une place centrale. Le jeu, les musiques, le scénario, les lumières, les cadrages, tout y est ; au point qu'on a l'impression de vivre une véritable leçon de 7e art.
Prenant de bout en bout, bien que rien de ce qui est montré ne soit ni follement palpitant ni très original. Une formidable leçon de mise en scène, et c'est déjà beaucoup.
Somptueux noir et blanc, vraiment ? Esthétisme des sentiments contemporains ? Je ne suis pas sûr qu'on aie regardé le même film. Noir et blanc banal-ah les tours du 13eme filmées contre le ciel, bravo.. Sentiments contemporains ? Disons plutôt la vision d'un vieux (de mon âge) qui sous couvert de morale, montre d'esthétique scènes de culs plan plan, avec des fantasmé bien masculins, noir sur blanche, et je te colle la Nana contre un mur et elle jouit, par derrière c encore mieux... Nul et non avenu. Au revoir Audiard, je t'aimais bien avant...
Un film fort intéressant mêlant 3 protagonistes aux destins croisés. La mise en scène se révèle être intéressante, le jeu des 3 acteurs aussi. L'histoire est assez classique dans l'absolu. C'est un bon film à regarder.
Jacques Audiard revient avec « Les Olympiades » un film qui se veut frais et moderne, d’autant plus avec la patte de Rone du coté de la bande son, le résultat ne peut que être prometteur. Et il l’est. Simplicité et authenticité sont les maitres mots pour cette romance des temps modernes, qui prône la diversité, la jeunesse et la découverte du corps. L’ambiance dans le 13ème arrondissement de Paris nous prend tout de suite, les personnages sont vite attachant avec une vraie profondeur qu’il rayonne tout du long. Le noir et blanc apporte quelque chose d’intemporelle pour une histoire qui se veut très contemporaine. Donc oui, c’est du très bon Jacques Audiard, sans fioritures, qui va a l’essentiel au travers de belles histoires et séquences.
Un(e) jeune trentenaire en 2020, ça se cherche au taf, ça se cherche un appart et ça se cherche en amour en baisant avec différents partenaires. Alors qu'un jeune trentenaire en 1990... ben c'était pareil sauf qu'il n'avait pas de portable, ni d'accès au net et à ses services très chauds en ligne et qu'on l'aurait filmé en couleurs (pas forcément saisi la plus value du n/b ici). Pas déplaisant, pas très inspiré non plus, loin d'être le meilleur Audiard. Accessoirement, en cette période "mee too", je reste perplexe face au traitement très inégal des actrices à l'écran, toutes candidates au passage obligatoire du nu frontal et de celui de l'acteur principal qui a toujours le temps d'enfiler un calebard ou de recouvrir pudiquement d'un drap son anatomie intime après l'acte sexuel...
Peu de choses à retenir de ce navet, de la vulgarité, de la nudité outrancière, du sexe grossier et quasi porno, Noémie Merlant qui consent à tourner des cènes humiliantes à souhait, un scénario qui ne peut qu'exister dans un imaginaire qui n'existe pas... Bref, Audiard nous gratifie d'un des plus mauvais films de ces 20 dernières années.
Je reviens assez déçu de la projection des « Olympiades »,le dernier film de Jacques Audiard. Est-ce que j’anticipais trop ce film en y projetant des émotions qu’il ne m’a pas offertes ? Rien à dire sur la photographie, l’usage du noir et blanc, tout est maîtrisé. Les acteurs jouent plutôt bien, sauf des poses un peu trop théâtrales à mon goût. Non, le soucis c’est la saveur très artificielle du film qui au plus dramatique propose une version « HLM 2021 » des Liaisons Dangereuses, et qui jamais ne m’a convaincu - on aurait dit un reportage photo noir et blanc de "M, le Magazine du Monde" - si tant est que l’intention de Jacques Audiard soit de nous faire pénétrer dans la vie intime de la génération des 20/30 ans. Circonstance atténuante pour ma critique, je connais bien cette génération que je fréquente et je ne la trouve absolument pas représentée dans son énergie positive et la complexité de ses sentiments. Audiard nous présente ici un trio de jeunes urbains qui ne galèrent pas vraiment, qui ne couchent pas vraiment qui n’ont pas d’idéologie…. on s’ennuyait ferme avec ma complice de salle obscure au bout de 30 minutes. Soit il voulait nous dire quelque chose en dépeignant ces trois personnages, mais alors je me demande bien quoi ???? Soit la jeunesse d’aujourd’ hui est symbolisée par ces 3 profils et il est complètement à côté de la plaque.