Un film sur la révolution, culturelle en Chine dans les années 30...Le monde ouvrier contre un système dominateur et capitaliste à tendance pro-occidentale... Malgré une certaine lenteur, car le film délivre de l'action musclée au compte-gouttes....Il se suit bien car Zhang Yimou le réalisteur livre un travail d'orfèvre à la caméra evac des images magnifiques. Ma nature asiatique, car je suis métis, me prédispose à visionner le film qui devient très intéressant dans ce jeu de dupe du chat et de la souris...Durant petite demi-heure, sont présentés et installés les protagonistes ....La tension augmente crscendo jusqu'au plan final où se révèle la vérité.... Pour bien accrocher à ce film il faut aimer la culture asiatique d'autant que là elle plonge dans les années 30's très bien reconstituées....
"Cliff Walkers" est un thriller d'espionnage se déroulant dans l'État du Mandchoukouo contrôlé alors par les Japonais. Quatre agents du parti communiste chinois font leur retour après avoir été formés en Russie. Ils sont là pour mener à bien une opération secrète connue sous le nom d'Utrennya qui est mise en péril après que l'un de leurs camarades a cédé sous la torture et révélé leurs plans. On assiste ainsi à un jeu du chat et de la souris qui manque de tension et de fluidité pour être vraiment plaisant. Ce n'est pas un mauvais, mais je n'ai pas été scotché sur mon siège en regardant le film. C'est très stylé, c'est vraiment propre sur le plan visuel avec une bonne reproduction d'époque, mais l'histoire n'est pas plus captivante que ça. À part la scène dans le train où il y a un peu de tension, le reste du temps c'est beaucoup trop attentiste. Bref, un film solide techniquement, mais avec une histoire qui ne m'a pas plus emballé que ça.
Le film a de nombreux points communs avec le tout récent "La Brigade de Shandong" (2023) forcément. On devine un cahier des charges plus ou moins imposés par des institutions officielles communistes, à savoir sur le fond insister sur le courage des héros communistes, occulter les nationalistes, montrer uniquement les atrocités des japonais, sur la forme rester moderne en reprenant notamment des paramètres issus des westerns spaghettis avec les costumes, les revolvers et même la musique. Le début du film reste particulièrement compliqué et flou, rien ne nous permet réellement et rapidement de savoir qui est qui, il faut un certain temps avant de déceler les différentes parties ce qui reste un peu frustrant. Les méandres du scénario se font très brumeux même si on finit par tout démêler à la fin. Sinon, le film est rythmé, les acteurs solides, les tensions palpables, des scènes d'action très efficaces, la reconstitution historique est un peu figée, on s'étonne du côté "urbain" avec entre autre une effervescence routière plutôt inattendue. La propagande communiste est aussi omniprésente, lourde et poussive ce qui reste problématique quand on veut reprendre un pan d'Histoire où les Nationalistes se battaient. Site : Selenie.fr
Pour la première fois, Zhang Yimou s’attaque au cinéma d’espionnage. Académique mais rigoureux dans son écriture qui reprend tous les éléments du genre, "Les espions de l’aube" propose son lot de rebondissements, de séquences tendues, de fusillades. Filmé sous une neige constante qui recouvre les décors comme les faux-semblants, c’est un film, à l’instar de tous les autres du cinéaste, classieux et esthétisé.
Film d'espionnage conventionnel qui ressemble en tous points aux mêmes films européens et américains. Les actrices et acteurs sont bons, c'est correct, mais ça ne révolutionne pas le genre.
Thriller d'espionnage basé sur une série (XuanYa/Cliff) et n'oubliant presque aucune des ficelles du genre, ... traitrises, délations, messages codés, poison, torture, ... Sans manquer de rythme et d'action.
Si le récit manque parfois d'une certaine clarté dans son déroulement - malgré la présentation en plusieurs actes - et peut perdre occasionnellement, le film reste agréable à suivre. La tension et le suspens sont correctement dispensés, le cadre historique (et hivernal) ajoute à l'intérêt. Voiture anciennes, trench-coats, chapeaux et costumes seyants, décors épurés mais convaincants finissent d'immerger dans les années 30 et ses affrontements politiques ... Un hommage à Chaplin et son interprétation de la danse des petits pains de Roscoe Arbuckle complète le tableau.
Le casting est réussi, peu surjouent, mais les personnages manquent de profondeur. La lourde surenchère traditionnelle du cinéma asiatique est presque absente ici, avec bonheur. L'action (évasions, poursuites, fusillades) n'est pas toujours crédible, faute peut être à une certaine maladresse d'angles et distances de filmage. La musique convient bien aux scènes.
Quelques retournements de situation amènent finalement à une conclusion un peu brusque et inattendue.
Le film - pas assez provoquant, ou émouvant - est quoi qu'il en soit assez immersif pour faire passer un bon moment.
D’abord pré-titré Impasse pour son titre anglais, et filmé en mandarin, le film n'est jusqu'ici (semble-t-il) pas adapté en français, ni pour son doublage et/ou ses sous-titres.
Excellent thriller d'espionnage prenant place en Chine occupée par le Japon (1930). Il est très bien rythmé avec pas mal de scènes d'action et de stress. L'histoire est très simple à suivre, les quelques moments de mystères sont assez vite expliqués (directement ou non).
Beaucoup critique le côté propagandiste alors que pour le coup, il est inexistant en dehors d'une petite phrase post-générique de fin.