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    Les Choses humaines
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    circusstar
    circusstar

    140 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2022
    Très bon film. Très bon acteurs. Très bon suspens. Il est difficile de prendre parti, on est partagé, déchiré. Beaucoup d'émotion.
    CinemaxGhinozzi
    CinemaxGhinozzi

    14 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    Yvan Attal revient avec un drâme poignant. Le réalisateur joue avec les limites de la justice et avec nos limites, il réussit à faire planer le doute non pas autour de la vérité, mais de son interprétation. J'ai beaucoup aimé les deux premières parties où on découvrait les points de vue d'Alexandre et de Mila. Ovoit deux récits selon lesquelles ils sont tout deux des victimes. Ce qui est fou avec la construction du film c'est qu'elle est vraisemblante à celle de Le Dernier Duel de Ridely Scott sorti à peine deux mois plus tôt, et qui évoque les mêmes thèmes, ceux du viol et du consentement, l'un à notre époque actuelle et l'autre à la fin du Moyen-Âge. Je regrette qu'on passe trop de temps au procés, il y a certes quelques flashbacks pour alléger mais c'est trop peu même si Benjamin Lavernhe nous épate par son jeu théâtral puissant. Le mix entre acteurs célèbres et jeunes acteurs fonctionnent également bien, Mathieu Kassovitz, Charlotte Gainsbourg et Pierre Arditi sont toujours aussi bons tandis que Ben Attal, Suzanne Jouannet et Camille Razat ont vraiment du potentiel. Ce film est aussi une critique "originale" de la justice, Attal va la pousser dans ses retranchements : on connait ce qui s'est passé, mais juridiquement la justice ne peut trancher, dire si c'est légal, car tout est une question de ressenti, d'interprétation. Le comportement dépressif de Mila durant le procès traduit aussi ces années que mettent ces procés à se réaliser. Le fait que la justice ne puisse répondre et mette autant de temps à répondre sur une question aussi importante que le viol interpelle.
    Yvan Attal nous prouve encore une fois son talent derrière la caméra avec une oeuvre profonde qui délivre un vrai message, dommage que Ridley Scott soit passé juste devant et que le procés prenne la moitié de la durée du fillm.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2022
    Yvan Attal est de retour derrière la caméra et il délaisse pour la première fois la comédie ou les films légers pour se diriger vers un sujet on ne peut plus sérieux. Après le beau succès de « Le Brio » et le bide de « Mon chien stupide » ou de « Do not disturb », le voilà donc s’essayer au drame pur et dur sur un sujet délicat et très sociétal, en l’occurrence celui du viol. Et, plus largement, il autopsie ici la notion de consentement et la fameuse zone grise qui entoure de nombreuses affaires de ce genre, rendant le travail de la justice parfois acrobatique voire impossible. « Les Choses humaines » est l’adaptation d’un roman auquel le scénario du film semble faire honneur. Le découpage choisi par Attal, certainement similaire à celui de son pendant littéraire, est attendu mais logique. On voit la partie dévolue à Alexandre (l’accusé), puis celle concernant Mila (la victime) et enfin la partie judiciaire au tribunal vient clôturer ce film en trois actes. Cette dernière est peut-être un peu trop étirée, mais elle semble au final nécessaire pour comprendre tous les tenants et les aboutissants de cette affaire (qui peut en représenter tant d’autres) et entendre ainsi toutes les parties, tous les points de vue. Le spectateur se retrouve ainsi en position de juré, ce que le film ne fera en revanche pas. En effet, pas de jugement de la part de ce long-métrage laissant donc le public se faire son propre avis et choisir son propre verdict. Ainsi, on peut dire que le film - et Attal - restent plutôt neutres dans leur façon de présenter cette affaire et que tout est question de perception. On n’a pas vraiment affaire à un viol barbare, plus à une agression sexuelle à géométrie variable qui pourrait avoir été mal interprétée.



    C’est ce qui fait le charme du film pour certains et qui pourrait en offusquer d’autres mais, dans ce type de cas, c’est plutôt louable surtout que tout est parfaitement bien exposé. On sent le désir du script d’être le plus impartial possible de manière à ce que le spectateur ait tous les outils nécessaires à sa disposition pour juger et surtout comprendre la complexité de ce genre d’affaires. Toute la distribution est impeccable et les deux premières parties prennent le temps de bien présenter chaque protagoniste, ses idées, ses convictions et son rapport au sexe de manière fine et adéquate. On est même un peu dans le doute à savoir quel personnage va être accusé de viol si on ne connaît pas le synopsis. Les deux heures et demie de projection passent rapidement et le métier de ces acteurs bien dirigés fait le reste. Quant à la représentation de ladite scène, Attal a le bon goût de ne pas la montrer de manière frontale mais d’alterner de petits moments qui amènent vers celle-ci entrecoupés avec le procès. Un choix tout à fait opportun formellement et qui dessert parfaitement le dessein du film. Bravo à Benjamin Laverhne dont la plaidoirie pleine de sens emportera notre vote plutôt que celle de Judith Chemla, pompeuse et bien trop hargneuse pour être sincère. « Les Choses humaines » est donc une œuvre riche et maîtrisée qui vaut aussi beaucoup pour toutes les questions qu’elle pose et les débats nécessaires qu’elle provoquera à l’heure de #metoo et d’un renversement des valeurs parfois trop excessif et instrumentalisé.



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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    Adapté d’un roman de Karine Tuil, reconnue pour ses livres sur les contradictions des individus, “Les choses humaines” est un long-métrage sous haute tension. Claire et Jean s’aiment et leurs enfants issus de précédentes unions vont faire connaissance. Alexandre emmène alors Mila à une soirée pour faire connaissance. Mais la soirée arrosée va mal tourner… Mila accuse Alexandre de viol et un long procès va tenter de déterminer la véracité des faits. Dans “Les choses humaines”, il n’est pas nécessairement question de savoir qui à tort ou raison, mais de comprendre les répercussions de cette affaire. Sans trop en dire, le film donne tout autant la parole à la victime, à l’accusé et à la famille de ces derniers. Tourné en famille par Yvan Attal avec sa femme Charlotte Gainsbourg et son fils Ben Attal, “Les choses humaines” est un thriller poignant et déstabilisant. A l’heure d’un mouvement qui accuse parfois sans réfléchir aux conséquences, l'œuvre témoigne d’une grande réflexion en offrant un champ de plaidoiries aux deux parties. Ambigüe et douloureux, voici un film dont on ne sort pas indemne.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Raphaël L
    Raphaël L

    18 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 janvier 2022
    J'ai vraiment pas aimé ce film qui surjoue l'ambiguïté de la zone grise. Les deux premiers chapitres sont gâchés soit par le jeu d'acteur ridicule du fils, soit par l'artificialité des situations.
    Certains verront dans les scènes du procès un coup de force alors que cette interminable séquence joue avec les personnages comme avec des marionnettes au service d'un discours même plus un minimum enveloppé dans un récit réaliste...
    vidalger
    vidalger

    326 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2022
    Yvan Attal réalise la double performance de réussir un film en adaptant une œuvre littéraire de qualité sans la trahir et en abordant ce qui est devenu un sujet de société sans s'attirer les foudres des parties en cause.
    Ce film porte sur la "zone grise" du consentement sur une activité sexuelle entre deux individus. Y-a-t-il viol ou malentendu, vengeance du partenaire ? En partant de ce qu'on pourrait appeler un cas d'école, le scénario nous invite à nous interroger sur la culpabilité éventuelle d'un brillant étudiant appartenant à un milieu privilégié. Yvan Attal ne craint pas de faire appel à l'intelligence du spectateur, ne nous perd pas dans des explications fumeuses, ne nous noie pas dans des dialogues philosophiques. Et c'est très bien. Interprétation impeccable avec mention spéciale pour le jeune Attal.
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    54 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 janvier 2022
    Le livre de Karine Thuil était frais dans ma mémoire. Trop frais peut être. L’adaptation cinématographique qu’en propose Attal ne m’a pas apporté grand chose. C’est très appliqué, presque scolaire : un film-dossier sur le consentement, idéal en prélude d’un débat télé. Plutôt laborieux. La première partie est extrêmement décevante car très simpliste : les personnages des parents notamment (Gainsbourg et Arditi) sont réduits à leur seule réaction face à l’accusation de viol portée contre leur fils Alexandre. Plus rien ou presque sur sur l’engagement féminisme de la mère (une seule scène expédiée en quelques plans passe partout) , ni sur la personnalité toxique et sulfureuse du père et son pouvoir immense au sein des médias
    Puis arrive le procès. On est là dans un cinéma certes classique mais plutôt réussi , les acteurs occupent le terrain brillamment ( surtout Benjamin Lavernhe et Judith Chema excellents en avocats et Laëtitia Eido très intense, dans un personnage plus complexe que les premiers rôles) Seules les interventions à la barre des parents pose problème , tant sur la forme que sur le fond. Charlotte Gainsbourg très mal à l aise et insignifiante durant tout le film,, totalement absente au personnage et à elle même. Arditi plus en forme mais dans une vision très réductrice par rapport au personnage du roman, et dont la déposition à la barre est totalement grotesque et irréaliste. Le reste du casting fait le boulot : Kassovitz , Audrey Dana. En revanche Ben Attal dans le rôle principal d’Alexandre, dont le jeu reste durant tout le film sur la même note, peine à convaincre. Dommage, car il est face a une Suzanne Jouannet très émouvante , cela déséquilibre le film alors que précisément le but d’Attal était de nous présenter les faits (le viol) de manière objective, sans parti pris.
    Au final ce film me fait le même effet que celui d’Ozon (Tout s’est bien passé) : un sujet de société, un casting rutilant, un cinéaste aguerri, et au final une question : qu’a t il bien voulu nous raconter ? C’est tellement appliqué.et neutre .. on est en droit d’attendre, de la part d’un cinéaste confirmé, d’avoir un point de vue sur l’histoire qu’il nous conte.. A moins que ce ne soit le gros plan final sur le visage de la jeune fille abusée ? C’est un peu faible …
    HomoLibris
    HomoLibris

    31 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 janvier 2022
    spoiler: Au cours d'une soirée alcoolisée, deux jeunes gens ont un rapport sexuel. Lui dit qu'elle était consentante, elle qu'il l'a violée.

    Lui, noceur égocentrique, consommateur d'alcool et autres drogues, hautain, plein de morgue, friqué, fils de bonne famille, est habitué à ce que rien ne lui résiste, assuré qu'il est de son charme et de son attractivité ; elle, sous des airs sûr-de-soi, cache la fragilité psy d'une fille un peu paumée, récemment larguée par un homme marié qui ne veut pas quitter sa femme pour elle, coincée entre son désir de vivre et le strict carcan religieux familial, écrasée par la pression intense exercée par sa mère, et fragilisée par la désertion de son père du foyer familial.
    Il n'entend pas "non", elle ne sait pas le dire ! Mais a-t-elle voulu le dire ?
    C'est là la grande question, la délicate question… La vérité dépend parfois du point de vue, surtout en matière de choses humaines (qui ne sera jamais une science) ! Le viol est dans la quasi majorité un acte violent et volontaire (de la part de l'agresseur), cet acte est abordé ici (maladroitement) sur un plan plus marginal : celui du consentement, de son expression et de sa perception. Si la victime ne dit pas non, est-elle pour autant consentante ? (Il n'en reste pas moins qu'il serait dangereux que d'aucuns puissent penser qu'une affaire de viol se résume à une telle interprétation … Ce n'est ici qu'une hypothèse d'école !)
    Le problème est que le réalisateur ne fabrique pas son film pour permettre au spectateur de réfléchir à la question, mais il biaise son propos pour que nous prenions parti pour l'un ou l'autre des protagonistes. Et finalement, lui-même ne reste pas muet puisqu'il nous donne son avis dans l'énoncé du verdict, ce qui est la grande faute de ce film.
    Je n'ai pas lu le livre mais au moins ce film m'aura donné envie de le faire, livre qui parait-il (merci EZZZO) prend le temps d'aborder avec intelligence la question de la culpabilité et de la perception des faits. Cette question nécessite effectivement de faire l'effort de réfléchir.
    Voilà pour le fond.
    Quant à la forme. Beaucoup de longueurs, des personnages secondaires caricaturaux, des propos pas toujours maîtrisés, dialogues médiocres. Je n'ai pas trouvé les acteurs aussi éblouissants que le laissent supposer quelques critiques de spectateurs (à l'exception de Benjamin Lavernhe, vu récemment dans l'excellent "Délicieux").
    Yethi D.
    Yethi D.

    14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2021
    Brillant dans l'interprétation, les dialogues, l'intrigue et la façon de filmer qui nous rend acteurs (jurés?). Le jeux d'acteurs est remarquable et juste.
    La vérité à connaitre et la limite à imposer pour un acte inadmissible est assez tenue et dérangeante. Cela nous pousse à nous questionner sur la maitrise des mouvements issus des réseaux sociaux et leurs nuisances voire leurs incohérences.
    Difficile de trouver le sommeil pour ma part dans les heures qui suivirent ...
    Elo Dratler
    Elo Dratler

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2021
    Une vraie claque. Tout le monde dit la vérité, parce que la vérité est subjective, elle ne reflète que l'état de nos perceptions. Alors la coutume se mut en habitude sexuelle, le cru et vulgaire en érotisme et le viol en 20 minutes d'arrogance...Ben Attal joue merveilleusement comme tous les acteurs, du début aux plaidoiries finales, ce film donne à réfléchir sur l'impact de nos éducations et sur le rôle de la justice qui n'est pas le lieu de la morale..Déroutant.Courrez voir ce film
    Christine L.
    Christine L.

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2021
    Excellent film tant par son scénario magistralement interprété et très finement et justement traité sur un sujet difficile sans pathos mais extrêmement bien développé de deux horizons différents et du point de vue masculin et féminin…
    Je suis épatée qu’un homme puisse avoir conçu ce scénario….
    Allez y vite car il va malheureusement disparaître des écrans…
    Cordelia
    Cordelia

    5 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 décembre 2021
    Film qui développe à partir d'un fait divers très actuel, une réflexion intéressante sur la notion de consentement en évitant les partis pris. Charlotte Gainsbourg et Pierre Arditi ne sont absolument pas crédibles au tribunal et certaines tirades paraissent fort mal jouées (est-ce volontaire ?) mais tout cela n'a finalement pour but que de servir la didactique de la démonstration. Bonne base pour faire réfléchir des jeunes sur la responsabilité de chacun. Pas étonnant que l'ouvrage dont est tiré le film ait été leur prix Goncourt.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 décembre 2021
    Comment expliquer le sentiment de malaise ressenti à la sortie du visionnage de ce film ? Certes, le sujet est grave et très actuel, le viol et son traitement judiciaire au travers d’une affaire évoquée de façon plutôt réaliste, même si la scène du viol lui-même n’est pas montrée à l’écran, ce qui au demeurant n’aurait rien apporté. Elle est en revanche évoquée dans ses moindres détails, particulièrement dans la partie principale du film, le déroulé du procès en assises, 30 mois après les faits.

    Comme très souvent dans ce genre d’affaire, la grande question, quand la matérialité des faits est reconnue, est de savoir si la relation était ou non consentie. Au travers de la manière dont Yvan Attal nous présente, dans la première partie du film, les protagonistes et leurs familles, en écoutant les arguments échangés lors du procès par l’accusation et la défense, par la victime et par l’auteur présumé, on se croît finalement bien informé et en mesure d’avoir un avis argumenté et juste sur le jugement à venir. Et le fait même de se focaliser longuement sur le procès, par nature contradictoire, veut nous inciter à croire que la narration cinématographique était la plus objective qui soit.

    Or, il n’en est rien, Yvan Attal nous manipule, plus exactement il manipule notre conscience en faisant semblant de faire de nous des juges impartiaux, alors que nous sommes seulement les témoins de ce que Attal a voulu nous montrer des protagonistes et de leur caractère. Avant le procès, le spectateur ne peut savoir où est la vérité, ni même ce que l’on sait véritablement des points de vue des uns et des autres. C’est ainsi que l’on apprendra uniquement au moment du procès que l’accusé a reconnu l’existence d’une relation sexuelle complète, alors qu’il la niait au début de sa garde à vue, seul épisode porté à la connaissance du spectateur avant la longue séquence du procès. D’incidence en incidence, la conviction du spectateur va ainsi progressivement se porter du côté de l’accusation et nous convaincre que c’est bien la victime qui a dit vrai, l’accusé étant étant un fils de grands bourgeois finalement assez désagréables. Certains des propos et des attitudes du père et de la mère de l’accusé, admirablement interprétés par Pierre Arditi et Charlotte Gainsbourg, sont à la limite de la caricature, Attal chargeant ainsi inutilement ma barque afin d’emporter la conviction du spectateur du côté qu’il a choisi dès le début. La dernière scène est à ce propos très éloquente : on apprend en voix off le verdict du procès, verdict très clément pour l’accusé, une part de doute étant demeurée chez les jurés. Et Attal nous montre alors, dans un flash back surprenant, les deux protagonistes sortant l’un après l’autre de l’endroit sordide où le viol a eu lieu, l’accusé calme et satisfait de lui-même, la victime ravagée et le visage défait. Nul doute à ce moment qu’il n’y a jamais eu de consentement. Le jury s’est trompé et Attal se tire une balle dans le pied en nous révélant que tout au long du film il nous a lui-même trompé en avançant caché. Ce n’est jamais agréable de sentir qu’on a été ainsi manipulé et mené en bateau pendant 2 heures, d’où le sentiment de malaise évoqué en sortant de ce film.
    fcaponord
    fcaponord

    13 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 décembre 2021
    :red voilà une histoire passionnant et un film captivant par d'excellents acteurs et une mise en scène savamment alambiquée qui démontre à travers le drame du viol toute l'ambivalence humaine par sles 2 jeunes protagonistes, chacun avec sa vérité devant le tribunal, en réalité, je doute qu'un avocat d'office s'investisse autant pour défendre un petit bourge et enfant gâté du 16eme, mais là n'est pas le propos LOL
    :red Ce film sait sortir des chemins battus, aucune réelle conclusion n'en sort mais une totale liberté d'interprétation du spectateur que les témoignages des parties et plaidoyers de la victime comme de la défense et du procureur ne saurait laisser insensible, à voir absolument ! :red
    Hélène S.
    Hélène S.

    7 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2021
    Je n'ai pas (encore) lu le livre de Karine Tuil, je ne peux pas donc juger de l'adaptation par rapport à cette 1ère oeuvre mais le film m'a plu et je pense que tout le monde devrait aller le voir.. même si chacun y trouvera son compte et risque d'être conforté dans ses préjugés et visions du monde puisque le principe du film n'est pas de prendre parti.. en tant que victime de viol, je n'ai pu que me reconnaître à 100% dans Mila et j'ai du mal à comprendre les commentaires qui trouvent l'agresseur particulièrement attachant ou ce qui s'est passé comme acceptable ? Je ne pensais pas que le phénomène de sidération était si difficile à appréhender mais bien sûr quand on ne l'a pas vécu, c'est autre chose.. Quoi qu'il en soit, le traitement du sujet est intéressant, les acteurs tous impeccables, un beau casting et un film prenant (malheureusement bien trop proche de la réalité.. mais c'est pour ça aussi qu'il est intéressant à voir par tout le monde)
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