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    Les Choses humaines
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    monique h.
    monique h.

    49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2021
    ce film retrace le tracé judiciaire d' un viol
    on voit la vie des 2 jeunes gens avec la vie dans un milieu familial très différent , un religieux et l' autre dans les médias et plus friqué
    par contre c' est là aussi qu' on voit la vie différente des 2 jeunes , lui fête festive où on se fait des défis avec l' alcool et la drogue lors de ces soirées et où l' amour n' est que la finalité de la soirée , les filles ne sont pas plus consentantes mais alcoolisées elles ne se rendent pas compte de ce qu' elles font
    lui alexandre ne se rend pas compte de ce qu' il fait et à la fin au tribunal il s' excuse
    on voit aussi le poids sur ses 2 vies de jeune qui démarrent difficilement dans la sociéte
    un très beau film
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2021
    Alexandre (Ben Attal, le fils de Charlotte Gainsbourg et de Yvan Attal, dont on passera la quasi-totalité du film à se demander s'il ressemble plus à son père ou à sa mère) a vingt-deux ans. Bachelier surdoué, polytechnicien à dix-huit ans, élève à Stanford, c'est un "héritier" bourdieusien qui a grandi dans le seizième arrondissement. Son père, Jean Farel (Pierre Arditi) est un séducteur compulsif et un célèbre animateur de télévision qui, malgré l'âge et la baisse de ses audiences, refuse de décrocher. Sa mère, Claire (Charlotte Gainsbourg), est une féministe engagée. Elle a quitté Jean pour refaire sa vie avec Adam (Mathieu Kassovitz), un professeur de lettres. Claire et Adam élèvent ensemble Mila (Suzanne Jouannet), la fille aînée d'Adam, encore mineure.
    Le soir du retour d'Alexandre des Etats-Unis, Claire, Adam, Alexandre et Mila dînent ensemble. Encouragés par leurs parents respectifs, les deux jeunes gens finissent la soirée ensemble chez des amis en proche banlieue.
    Le lendemain matin, la police investit brutalement le domicile d'Alexandre et le place en garde à vue. Mila vient de déposer plainte et de l'accuser de viol. Alexandre nie les faits. La vie de Mila vient d'être brisée ; celle d'Alexandre va l'être.

    En 2019, déjà auréolée du succès de ses précédents romans ("L'Invention de nos vies", "L'Insouciance"), Karine Tuil publie "Les Choses humaines". Son livre emporte le prix Interallié et le prix Goncourt des jeunes lycéens. Sa lecture à l'époque m'avait laissé un sentiment mitigé. J'en avais aimé la modernité, le rythme, sa capacité à embrasser des thèmes ultra-contemporains et en faire autant de dilemmes moraux ; mais j'avais trouvé ses personnages parfois trop artificiels, ses enjeux trop lourds et son ton manquant d'élégance, de légèreté et de modestie. Et j'avais craint que le film qu'allait en tirer Yvan Attal (un acteur qu'on connaît bien et qui a déjà réalisé une demie-douzaine de films) partage les mêmes tares.

    Je me trompais. Yvan Attal et sa co-scénariste Yaël Langmann délestent "Les Choses humaines" des intrigues secondaires qui le lestaient au risque de le faire chavirer. Ils se concentrent sur son sujet : le procès d'un viol à l'ère #MeToo.

    Dns ces situations là, on dit souvent : c'est parole contre parole. La parole de l'accusé : "je ne l'ai pas touchée" contre la parole de la victime : "il m'a violée". Le propos ici est plus subtil, plus ambigu. La matérialité des faits n'est contestée ni par l'accusé ni par la victime : il y a bien eu relation sexuelle. La question est celle du consentement. Mila était-elle consentante ? Elle clame que non. Brillamment défendu par son avocat (Benjamin Lavernhe), Alexandre se défend en disant qu'il était persuadé du contraire, que rien dans le comportement de Mila n'indiquait qu'elle ne le fût pas, qu'elle l'a suivi de son propre gré, qu'aucune violence n'a été exercé sur elle, qu'à aucun moment elle n'a, en parole ou en action, exprimé son refus, que son silence et sa gêne pouvaient légitimement être mis sur le compte de son jeune âge et de son inexpérience.

    L'interprétation des faits est tellement subjective, leurs perceptions par l'accusé et par la victime, aussi contradictoires soient-elles, sont si légitimes l'une que l'autre, qu'on regrette presque que le film ne se termine pas à l'issue des plaidoiries, laissant le spectateur imaginer le sens du verdict. Un spectateur, une spectatrice qui se sent interpellé.e dans ce qu'il a de plus intime : sa sexualité et la part d'ombre qu'elle recèle - ou pas.

    Tout est résumé dans trois mots que Mila affirme avoir entendus et qu'Alexandre ne nie pas avoir prononcés : "Suce-moi, salope !". L'injonction, choquante, crue, intolérable, est-elle l'expression d'un machisme démodé, d'un patriarcat séculaire, conscient ou inconscient, qui trouve sa jouissance dans la domination et l'humiliation des femmes ? Ou est-il légitime entre deux adultes consentants qui vivent librement leur sexualité et leurs fantasmes ? Ceux et celles qui s'en offusquent sont-ils des hypocrites, des culs-serrés ou des chiennes de garde ? Ceux qui ne s'en offusquent pas sont-ils des pervers qui s'ignorent ou des traîtresses à leurs sœurs ?
    Joseph W
    Joseph W

    17 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2021
    Bon voilà, pas envie de noter ce film sur le résultat d'un procès que je partage pas, contrairement à pas mal d'autres critiques. Film d'un scénario intéressant qui met le doigt (sans jeu de mot) sur pas mal de complexité des choses mais bon, j'espère que ça aidera des femmes à porter plainte.
    Topazine23
    Topazine23

    41 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 décembre 2021
    Un film poignant, puissant, sur le thème du viol.
    Les inconditionnels de Charlotte GAINSBOURG, sublime, apprécieront, la prestation des acteurs se révélant à la hauteur. Outre les quelques longueurs, l'ensemble ne devrait pas vous laisser indifférent car Yvan ATTAL, à défaut "d'un film-détente", vous propose ici "un Parole contre Parole" méticuleusement disséqué...
    benoitG80
    benoitG80

    3 429 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2021
    « Les Chose humaines » a de quoi bouleverser et interpeller le spectateur par ces nombreux aspects très réalistes, intelligents et de fait passionnants !
    Si chaque famille, chaque membre est d’emblée bien campé et décrit en tant que situation de départ, le film prend assurément toute sa force et sa vraie dimension avec le procès lui-même !
    C’est alors là que se révèlent vraiment tous ces personnages, car chacun le fait à sa manière de façon magistrale, comme si l’on était plongé dans un documentaire en bonne et due forme !
    Les scènes du procès lui-même sont en effet celles où les acteurs se donnent à fond et sont ainsi les plus persuasifs, les plus intéressants, les plus émouvants dans leurs propres tiraillements, leurs propres raisonnements, leurs propres « valeurs » en fonction de qui ils interprètent, voire même de qui ils sont vraiment…
    De même que les plaidoiries des avocats resteront également en mémoire de par leur qualité d’écriture et de construction logique, et par la force avec laquelle elles sont présentées au sein de ce tribunal oppressant.
    Le spectateur est ainsi partie prenante de ce procès auquel il assiste médusé et interpellé par l’écart entre ces deux familles où la différence de niveau social a ici toute son importance !
    Suffisance, mépris, assurance des uns face à la soumission, au silence des autres.
    Et pourtant, toute la complexité de cette affaire révèle celles des personnages eux-mêmes, et surtout celle de la victime (Suzanne Jouannet) face à celle de l’accusé (Ben Attal) !
    À travers cette affaire, on aborde ainsi une lecture extrêmement délicate des comportements humains, des « choses humaines », du ressenti des uns et des autres…
    Ce drame judiciaire a donc de quoi nous passionner par les multiples enjeux qu’il nous propose, sans compter les excellentes prestations des acteurs qui cette fois se surpassent tous pour magnifier ce film à un niveau qu’il méritait vraiment !
    Bravo vraiment pour ce film de Yvan Attal, vraiment épatant et pertinent dans sa démarche…
    petitbandit
    petitbandit

    94 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2021
    Un bon film judiciaire dans l'air du temps sur le consentement ou non d'une femme lors de rapport sexuel. Ici, dans un milieu très privilégié, un jeune homme est accusé d'avoir abusé une jeune femme, ce dernier niant farouchement tandis qu'elle, terrifiée et meurtrie tend à prouver le contraire. La trame est efficace, le déroulement de l'enquête aussi, les acteurs jouent très juste également. La mise est scène est costaud et les dialogues d'une rare justesse. Encore quelques petites erreurs pourtant facile à éviter (un avocat n'intervient jamais dans une audition par ex) mais on a affaire quand même à du très bon cinéma...
    David O.
    David O.

    4 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2021
    Qui croire? Qu'est-ce que la parole, le consentement, les relations entre adultes? Consentant ou pas, là est toute la question. Un film non-manichéen sur la justice, l'époque, les origines sociales, la résilience. Très prenant.
    Ollivier Legrand
    Ollivier Legrand

    3 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2021
    Excellent film sur un sujet d actualité. Tout est bien, le jeu des acteurs et le film en 4 parties l introduction, l histoire vue par lui puis par elle et le procès. Le sujet du viol et du consentement des protagonistes, et des incertitudes de la justice, ainsi que la vision de chacun en fonction de son milieu social, culturel, religieux ........ Tout cela tourné et joué avec maestria.
    Colizou
    Colizou

    16 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2021
    Jusque là les films d’yvan Attal que j’avais vu, bien que plaisants à regarder, ne me démontraient, il est vrai, une spéciale finesse, que je soupçonais néanmoins au réalisateur . Son nouveau film qui s’inspire du livre (que je n’ai pas encore lu) du même nom, dessine un tournant certain dans sa carrièrre. Le film interpelle par toutes les questions qu’il permet au spectateur de se poser. Le thème du consentement (ou du non-consentement) qui devrait définir si il y eu viol (qui ne rime finalement pas, du moins obligatoirement avec violence physique) ou pas, se pose ici de façon qui à envisager la le viol dans toute sa complexité. Ce qui m’interpelle à l’heure actuelle (avec “me too” etc) et que le film touche du doigt, notamment avec le témoignage d’une jeune fille pendant le procès, c’est que, nous-même, les femmes, nous devons aussi changer de prisme. Ce n’est décidemment pas un combat entre femmes contre les hommes mais une evolution vers un dialogue explicite qui doit opérer afin que les choses changent! Ce film réalisé par Yvan Attal, un homme, doit aussi permettre aux femmes (qui ont trop souvent été et sont encore éduquées dans une sorte de solicitude face aux soit-disants besoins d’un homme qui bande) de penser leurs désirs.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2021
    Un jeune homme est accusé d’avoir violé une jeune femme. Qui est ce jeune homme et qui est cette jeune femme ? Est-il coupable ou est-il innocent ? Est-elle victime ou uniquement dans un désir de vengeance, comme l’affirme l’accusé ? Les deux jeunes protagonistes et leurs proches vont voir leur vie, leurs convictions et leurs certitudes voler en éclat mais… N’y a-t-il qu’une seule vérité ?

    C’est une réalisation d’Yvan Attal qui aime nous dépeindre la société comme avec l’excellent Le Brio en 2018 avec Camélia Jordana et Daniel Auteuil. Cette fois, il va adapter le roman Les Choses humaines de Karine Tuil, récompensé du prix Interallié et du prix Goncourt des lycéens en 2019. Le scénario a été écrit avec Yaël Langmann ayant aussi fait celui de Le Brio. Le film a été présenté à la Mostra de Venise.

    Encore une fois, Yvan Attal me conquière avec cet excellent drame.



    L’histoire va être vraiment chaude d’actualité. En effet, on se projette dans un procès entre un homme et une femme l’accusant de viol. Forcément, dans une société où la parole de la femme s’est libérée pour dénoncer les abus de certains hommes, ce drame resonne. Cela se ressent d’autant plus par sa construction qui ne prend aucun parti pris et joue sur la neutralité. À une époque où l’émotionnel prend souvent le pas sur tout, c’est une prise de risque osé en n’ayant pas peur de se mettre à dos l’opinons publique. C’est à travers la construction que ce partage de point de vue va se faire. Dans un premier temps, nous allons voir les événements du point de vue d'Alexandre qui est accusé. On voit le profil de ce jeune étudiant insouciant. Puis dans un second temps, ça sera des brides de cette fameuse nuit des yeux de Mila. Elle est tout le contraire de lui en étant réservée. Enfin, c’est les plaidoiries qui viendront clore Les Choses humaines.



    Le procès va donc prendre une place importante dans ce film. Il va rythmer notre perception des choses, coupable ou innocent. Le point-clé est qu’on verra l’avant, l’après mais pas la scène en elle-même. On se sentira donc comme le jury à devoir “juger” des faits sans pouvoir savoir exactement si notre interprétation est le reflet de la vérité. J’aime cette optique car elle est réaliste. En effet, lors d’une affaire, à moins d’avoir des traces flagrantes de violences, tout se base sur le consentement et savoir s’il était défini ou non. Les deux parties vont donc se confronter et on va devoir discerner la vérité du mensonge. Un exercice périlleux.





    Tout cela est possible grâce au jeu exceptionnel de Ben Attal, le fils du réalisateur Yvan Attal, et de Suzanne Jouannet. Ces deux acteurs en devenir livrent une prestation parfaite. En effet, il fallait vraiment qu’ils vivent leur personnage afin que rien ne transparaisse. Leurs parents aussi joue de la meilleure des façons pour montrer ce clivage entre une situation vécue de deux façons différentes. Il faut dire que le choix est fort judicieux dans le casting. Charlotte Gainsbourg, la mère de Ben Attal dans la vraie vie, fait parfaitement la mère de d’Alexandre dans le film. Elle est coincée entre ses convictions féministes, et l’accusation contre son fils. Elle sera appuyée par un Pierre Arditi montrant son côté trouble face à cette situation. De l’autre côté, les parents joués par les brillants Mathieu Kassovitz et Audrey Dana, n’auront pas autant de présence mais leur apport reste important.



    L’impact de Les Choses humaines est très fort surtout grâce à son final et les plaidoiries des avocats. Chacun va tenter de nous convaincre de la vision correcte à adopter. L’avocate de Mila va axer sa défense sur #Metoo et le fait que les hommes ne doivent plus être impunis. Quant à celui d’Alexandre, joué par le toujours très bon Benjamin Lavernhe, ça sera sur la confrontation entre morale et légalité. En effet, selon lui, le comportement d’Alexandre n’était pas moral mais cela ne suffit pas à le condamner car il y aurait quand même eu consentement. Ce film nous fait donc réfléchir sur la notion du consentement. Déjà par sa perception entre la personne qui le donne et celle qui la reçoit, ensuite, par les actes qui précédent et suivent. Le fait justement de ne pas montrer la scène est pour axer la réflexion sur cela. Au fond, ne sachant pas où est la vérité, on se contentera de se faire notre opinion selon ce qui est présenté. Finalement, cela permet de lancer le débat sur des thèmes sociétaux importants.
    Céline S.
    Céline S.

    5 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2021
    Film très intéressant. Une invitation à la réflexion. Très bien joué.
    Pour ceux qui s'intéressent à la psychologie et à la sociologie, allez y vous aimerez !!!!
    Valerie N
    Valerie N

    14 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2021
    sujet qui questionne quand chacun a sa vérité. la 2eme partie du film sur le procès est très bien. entendre les arguments de chaque intervenants nous fait nous interroger. par contre le début est un peu long.
    Marie Clever
    Marie Clever

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juillet 2022
    Superbe adaptation, très fidèle au livre. Les acteurs sont justes, convaincants.
    Très réussi dans son ensemble.
    lionelb30
    lionelb30

    446 abonnés 2 606 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2021
    Pas grand chose a redire , sauf sur la longueur de film ou certains comédiens un peu moins biens que d'autres ( certains excellent ). La scène de plaidoirie , filmée en longueur restera comme un must du genre.
    tupper
    tupper

    135 abonnés 1 387 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2021
    “Les choses humaines” nous délivre cette histoire de viol de différents points de vue avant de nous placer dans la peau des jurés. Et contrairement à la plupart des thrillers policier qui mènent petit à petit vers la vérité, on est ici plongé dans un doute de plus en plus grand. Pas le doute sur ce qui s’est passé mais sur ce que l’on doit en penser. La démonstration qu’en matière de justice et de relation humaine la vérité absolue n’existe pas et qu’elle est toujours question de contexte rendant l’exercice du jugement extrêmement difficile, angoissant et troublant.
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