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Votre avis sur El Agua ?
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Je me suis laissée envoûter par ce film tout en contraste : fraîcheur et radicalité, luminosité et désespoir, beauté des amoureux et laideur des lieux, modernité du traitement et remugles de fable ancestrale. La réalisatrice laisse libre cours à cette dérive plutôt bien maîtrisée, très bien filmée et interprétée, à la limite du fantastique, parfois documentaire, parfois sans rythme et pris de paresse comme ces jeunes gens pétris de désirs et d’ennui. Une petite pépite sale et poétique, baroque et fiévreuse. Un peu frustrée par une fin trop attendue.
Le récit d’émancipation d’une ado oppressée par le poids d’une malédiction locale, à l’atmosphère intrigante mais rapidement lassante tant il se passe rien ! 1,75
selenie
Le récit se base sur des légendes autour de ces fameuses crues dans une région reculée voire sinistrée de l'Espagne. Cette histoire est entrecoupée et parsemée d'interlude en face caméra subjective avec des femmes de la région, témoins qui apportent du crédit à la légende. Ces parties apportent une crédibilité très docu-fiction à ces croyances. Par contre si le film parle des crues, on s'étonne que rien ne vient étoffer ou expliquer la présence de carcasses d'animaux morts dans cette rivière. Pollution ?! On n'en saura rien. Si la région semble presque tiers-mondiste la cinéaste ne semble pas vouloir y ajouter de la beauté ne serait-ce que par les paysages, clairement ce film n'appelle pas à visiter cette région. Le film est lancinant, à l'image de ces vacances d'été où les jeunes n'ont pas grand chose à faire, peu aider par des adultes tout aussi apathiques. Seul nous maintient en éveil cette crue qui doit arriver, cette légende qui doit forcément se confirmer avec l'eau qui va entrer en elle (laquelle ?!). C'est assez envoûtant pourtant, la cinéaste arrive à instaurer ce petit suspense sur la vraisemblance ou non de cette légende, est-ce que Ana va être cette nouvelle fille de l'eau ?! Un film intéressant, le côté onirique et/ou fantastique restant sans doute un peu trop sous-exploité.
Site : Selenie.fr
Site : Selenie.fr
Ana vit seule avec sa mère mais peut compter sur sa bande de copines pour se divertir en cet été étouffant. Toutes rêvent de quitter ce petit village espagnol, mais Ana va tomber sous le charme de José, un jeune homme au passé trouble. "El Agua" mélange différents thèmes, l'amour dans un premier temps, mais aussi des croyances mystiques et surtout la hantise des crues dont la région est régulièrement victime. Il y a beaucoup de non-dits dans ce film comme la malédiction qui frappe les femmes de la famille de notre héroïne. L'ensemble est assez troublant, voire désarmant, et malheureusement on reste un peu sur sa faim. De bonnes intentions de départ pour un résultat moyen.
Film déprimant de bout en bout. On n'a pas du tout envie d'aller dans ce village qui meurt d'ennui, où les filles ne pensent qu'à partir, baser et fumer. Certes, les 2 héros sont attachants, et quelques scènes qui relèvent du documentaire intéressantes, mais cela ne relève pas pour moi le niveau général du film, qui se voudrait fantastique et qui ne l'est pas.
El agua nous plonge au cœur d’un été dans un petit village d’Espagne. Une bande de jeunes passe le temps, et flâne. Le temps idéal pour faire des rencontres… Ana et José entament une histoire jusqu’à l’arrivée d’une tempête. C’est très joli. Les images sont belles, les comédiens convainquant, le scénario efficace.
Super génial ! (Prononcer [soupair rhénial] à l’espagnole). Que des jolies images et aussi une jolie histoire d’amour (pas entre le gars et la fille on l’aime pas trop lui) mais entre les femmes et l’eau. La fille du film c’est l’eau du fleuve qui inonde la ville mais vivi par exemple c’est l’eau de l’océan avec du vent et du soleil, salo c’est l’eau du robinet périmée dans une bouteille, moi jsuis l’eau qui dilue la soupe en poudre, hanna c’est l’eau de la tisane, malou c’est l’eau des égouts, salomé c’est l’eau des pinceaux.... à bien méditer. Le garçon porte un élastique aà son poignet MAIS IL EST : CHAUVE. Que pasa cabron ?! J’ai appris 2 choses en espagnol : "chupitos" pour "shots" et "a la mierda todos" pour "on les emmerde tous"
Cinememories
“De tous les éléments les plus indomptables, l’eau, résolument vitale pour l’Homme comme outil ou pour subsister, nous cache encore bien des mystères. Pour son premier long-métrage, Elena López Riera s’empare des légendes urbaines de son village natal, qui sommeillent dans la rivière, pour en faire une chronique sur l’adolescence, celle des premiers amours et des premiers tourments.“
“El Agua libère la parole féminine et suggère fatalement qu’une émancipation dépend des liens que l’on tisse. Ces ficelles seront pour la plupart du temps trop visibles pour nous, mais tout ce qui compte au fond, c’est un peu de foi et d’amour, un peu de documentaire et de fiction. En somme, tout cela réunit, c’est la définition d’un rêve éveillé et le résultat est suffisamment envoûtant pour qu’on ne boive pas la tasse.”
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
“El Agua libère la parole féminine et suggère fatalement qu’une émancipation dépend des liens que l’on tisse. Ces ficelles seront pour la plupart du temps trop visibles pour nous, mais tout ce qui compte au fond, c’est un peu de foi et d’amour, un peu de documentaire et de fiction. En somme, tout cela réunit, c’est la définition d’un rêve éveillé et le résultat est suffisamment envoûtant pour qu’on ne boive pas la tasse.”
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Yves G.
Les adolescents meublent l’ennui d’un été étouffant dans un petit village du sud-est de l’Espagne. Ils traînent, boivent, fument, dansent… Une idylle se noue entre Ana, dont la mère tient le bar du village, et José, qui a longtemps vécu à l’étranger, dont le père est le propriétaire d’un champ de citronniers.
Une vieille rumeur court : la rivière qui traverse le village peut tomber amoureuse d’une jeune fille, déborder de son lit et l’entrainer avec elle.
La jeune réalisatrice Elena Lopez est allée tourner dans son village natal, à mi-chemin d’Alicante et de Murcie, un film de fiction à la forte teneur ethnographique. On y voit, comme dans un documentaire, plusieurs habitantes raconter face caméra la légende qu’elles se transmettent de génération en génération.
Cette légende fantastique constitue l’arrière-plan de ce film dont le sujet sinon serait banalement classique : il s’agit de raconter, comme on l’a déjà fait mille fois, les premières amours d’un groupe d’adolescents (peut-être parce que le film se déroule en Espagne et que les sonorités me l’ont rappelé, j’ai pensé au long documentaire de Jonás Trueba "Qui à part nous ?").
Pendant tout le film, l’orage couve. Il se déchaînera dans son tout dernier quart d’heure. Pour le montrer, la réalisatrice utilisera des images tournées, parfois à partir d’un simple téléphone portable, pendant l’ouragan qui a submergé la petite ville d’Orihuela en septembre 2019.
Mais jusqu’à ce dénouement apocalyptique – que je ne suis d’ailleurs pas sûr d’avoir compris – le film pâtit de sa longueur et de sa langueur. Ses deux héros, Ana et José, tombent si vite amoureux l’un de l’autre qu’aucune tension, aucun suspens n’a le temps de s’installer. Le film fait du surplace, ne raconte rien et ne montre pas grand’chose.
Une vieille rumeur court : la rivière qui traverse le village peut tomber amoureuse d’une jeune fille, déborder de son lit et l’entrainer avec elle.
La jeune réalisatrice Elena Lopez est allée tourner dans son village natal, à mi-chemin d’Alicante et de Murcie, un film de fiction à la forte teneur ethnographique. On y voit, comme dans un documentaire, plusieurs habitantes raconter face caméra la légende qu’elles se transmettent de génération en génération.
Cette légende fantastique constitue l’arrière-plan de ce film dont le sujet sinon serait banalement classique : il s’agit de raconter, comme on l’a déjà fait mille fois, les premières amours d’un groupe d’adolescents (peut-être parce que le film se déroule en Espagne et que les sonorités me l’ont rappelé, j’ai pensé au long documentaire de Jonás Trueba "Qui à part nous ?").
Pendant tout le film, l’orage couve. Il se déchaînera dans son tout dernier quart d’heure. Pour le montrer, la réalisatrice utilisera des images tournées, parfois à partir d’un simple téléphone portable, pendant l’ouragan qui a submergé la petite ville d’Orihuela en septembre 2019.
Mais jusqu’à ce dénouement apocalyptique – que je ne suis d’ailleurs pas sûr d’avoir compris – le film pâtit de sa longueur et de sa langueur. Ses deux héros, Ana et José, tombent si vite amoureux l’un de l’autre qu’aucune tension, aucun suspens n’a le temps de s’installer. Le film fait du surplace, ne raconte rien et ne montre pas grand’chose.
Et au milieu coule une rivière...toute la symbolique de l’eau trouve son expression dans le film. Une bande de jeunes gens, en été,dans le sud est de l’espagne qui tuent le temps comme ils le peuvent, rêvent d’une vie meilleure dans un contexte économique peu favorable. Ils se retrouvent notamment aux bords d’un cours d’eau nauséabond qui n’insite pas à rêver. D’apparence paisible ce cours d’eau peut se déchaîner et être dévastateur.Dans le midi de la France on connaît bien cela avec les fameuses crues du Vidourle. Mais ici le fleuve devient une présence charnelle, il peut devenir amoureux et se déchaîne tant que sa bien aimée n’a pas rejoint son lit. Cette vision onirique fait miroir à une réalité sociale incarnée par ces jeunes évoluant dans un environnement étriqué qui ne leur enlève heureusement pas leur joie de vivre.
Un jeune couple,merveilleusement interprété par Luna Ramies et Alberto Olmo apporte de la fraîcheur à cet environnement plombé.
Là se traite une autre thématique, la transmission intergenerationnelle. Notre héroïne vit avec sa mère et sa grand-mère une relation fusionnelle. Et, elles ont bien évidemment mauvaise réputation et sont maudites. Et c’est bien cette croyance d’une prédestination qui donne sens aux actions des personnages.l’originalité du film c’est d’avoir de façon discutable intégré des témoignages trop nombreux sur les pouvoirs de cette rivière maléfique.
D’aucun ont trouvé le film long et ennuyeux cela prouve que l’ambiance générale a bien été rendue par la réalisatrice. Personnellement j’ai aimé ce rythme, ce mélange de réalité et d’onirisme car de plus, les images restent toujours ancrées dans la réalité et c’est très bien. Et tous ces jeunes sont attachants en tout cas j’ai passé un excellent moment et j’ai totalement adhéré.
Un jeune couple,merveilleusement interprété par Luna Ramies et Alberto Olmo apporte de la fraîcheur à cet environnement plombé.
Là se traite une autre thématique, la transmission intergenerationnelle. Notre héroïne vit avec sa mère et sa grand-mère une relation fusionnelle. Et, elles ont bien évidemment mauvaise réputation et sont maudites. Et c’est bien cette croyance d’une prédestination qui donne sens aux actions des personnages.l’originalité du film c’est d’avoir de façon discutable intégré des témoignages trop nombreux sur les pouvoirs de cette rivière maléfique.
D’aucun ont trouvé le film long et ennuyeux cela prouve que l’ambiance générale a bien été rendue par la réalisatrice. Personnellement j’ai aimé ce rythme, ce mélange de réalité et d’onirisme car de plus, les images restent toujours ancrées dans la réalité et c’est très bien. Et tous ces jeunes sont attachants en tout cas j’ai passé un excellent moment et j’ai totalement adhéré.
Napoléon
Un film revisitant le mythe de la sorcière dans une belle ambiance mystique. Ensuite l'histoire s'avère limitée, la conclusion laisse sur sa faim, restant à une histoire d'amour de jeunesse, des croyances locales ou encore la vie dans un lieu reculé. Une oeuvre qui malgré une prometteuse Luna Pamies, aurait pu s'en sortir en étant moins mystérieuse.
Dans une petite ville de Murcia l'été est arrivé, les jeunes glandent, fument, écoutent de la techno et se plaisent alors que la rivière qui "remplit les femmes d'eau" n'est pas encore sortie de son nid. C'est un premier film et il a ce petit truc des premières fois qui n'est pas déplaisant. Mais malheureusement la réalisatrice étire son propos mystico-féministe jusqu'à l'ennui qui infuse déjà cet été espagnol.
Bon autant le dire tout de suite d'ordinaire, j'aime le cinéma espagnol, ce film n'a jamais aussi bien porté son nom, à part bavasser, baiser, et fumer c'est tout , je me suis fermement ennuyée , et suis d'autant plus déçue que le scénario était original , comme quoi
On s'ennuie ferme dans ce film. L'intrigue est assez originale, certes, mais la technique cinématographique est, comment dire?, minimaliste et les personnages sans profondeur. En dehors de la fenêtre entrouverte sur des croyances locales que l'on découvre avec un certain intérêt, le temps passé à regarder ce film semble interminablement long.
La dimension "documentaire " peut parfois apporter un véritable plus a condition d'être employé de la bonne façon. Malheureusement ,ici, même si les deux personnages sont attachants ,on peine vraiment a s'emballer face au rythme beaucoup trop lent et sans surprise. Dommage.
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