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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Lancinant est un adjectif caractérisant bien ce film. Je trouve ce film brillant, ici pas de surencheres meme un coté minimaliste mais où la puissance du scénario explose a chaque image. Ce film m'a fait redécouvrir Brian Eno, tout comme Janis et John m'a réintroduit sur Janis... La fin est parfaitement significative, d'un certain coté on retrouve dans ce film des élements de Hana-Bi meme si la comparaison n'est pas possible.
La Chambre du Fils est un film lent, puissant et réel...
Excellent film, je suis encore sous le choc de cette petite boule d’émotion incontrôlable et ultra puissante. Une palme d’or plus que méritée pour le meilleur film de Moretti. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
Nanni Moretti signe ici un film bouleversant... Une famille italienne heureuse est brisée lorsque le garçon meurt dans un tragique accident. Sans tomber dans le sentimentalisme, le réalisateur italien aborde ici le thème du deuil, de la vie, de la reconstruction... Le scénario amène progressivement le drame qui surprend le spectateur et qui est entraîné dans la tristesse de la famille car attachement il y a eu avec le fils. Un film subtil, intelligent, brillamment interprété et possédant une excellente bo
Une famille unie avec deux enfants vit tranquillement son quotidien jusqu'au jour où le drame survient,la mort accidentelle du fils. A partir de ce sujet banal ,Nanni MORETTI nous analyse avec finesse et beaucoup de pudeur l'épreuve subie par le reste de le famille ,père ,mère et fille .Il nous montre leur difficulté d'exister ,le repli sur soi-mzme,les reproches et le bilan de sa vie que l'on refait,la démission et le dégout de soi,les conflits de couple qui en découle et malgré tout ,le retour à l'unité familiale et au sourire grace à la vie qui reprend le dessus grace aux petites joies que l'existance continue de nous apporter malgré tout.L'analyse est juste et émouvante.Certaines scènes notamment celle où la mère se recueille devant le cercueil de son fils est presque insoutenable .Nanni MORETTI et Laura MORANTE sont pridigieux ,ils n'interprètent pas ce film,ils le vive et la palme d'or de Cannes 2001 est amplement méritée .
Les petits problèmes d’une famille heureuse, beau couple et bons enfants, complicité…jusqu’au drame. Et là on pleure, à l’italienne ! Comment s’en remettre, comment réagir, comment rester unis ? Un bon film, une mise en scène précise avec d’ intéressantes analyses psychologiques, palme d’Or à Cannes.
La Chambre du Fils fait parti de ces drames ne pouvant émaner que de France ou de pays d'Europe du sud de par son aspect très sobre mais non moins profond. On nous présente une histoire qui semblerait pouvoir être a notre tant il paraît réaliste et sans concessions. Nanni Moretti préfère nous montrer des sentiments que des images et c'est parfaitement illustré dans ce film.
La mort d'un proche, c'est vraiment l'une des pires choses qui peut arriver à quelqu'un, c'est comme une partie de soi-même qui s'en va et qui meurt à jamais.C'est de cela que traite Moretti à travers son film "La Chambre du fils".Prenant bien le temps de planter le décor d'une famille heureuse qui n'a de soucis que les petites péripéties de la vie, le cinéaste italien réussit à nous attacher à ces quatres personnages.Au bout d'une vingtaine de minutes, le film opère un virage brutal qui nous laisse pantois et nous glace le sang.Puis vient le moment des larmes avec le gros manque que provoque cette mort.Mais quelle que soit l'épreuve à traverser, un peu comme certains patients de Giovanni, les trois membres de la famille vont rester souder et prendre un nouveau départ.La réalisation est sobre, la musique mélodieuse et douce et les acteurs criants de vérité et de simplicité.Il n'en faut pas plus pour nous émouvoir encore plus fortement car la proximité avec les personnages est renforcée par la réalisation du cinéaste italien.Drame simple mais pas simple drame, "La Chambre du fils" est une belle raison de se dire qu'il ne faut jamais déséspérer et que c'est dans les moments les plus décisifs que nous avons besoin de ceux qui nous sont proches et qui sont encore avec nous, et ça, Moretti le transmet admirablement bien par sa mise en scène mais aussi par sa bouleversante performance dans le rôle du père.
La grande réussite du film réside dans la mise en scène de Nanni Moretti impeccable et très juste qui ne verse jamais dans le larmoyant et nous éblouit pourtant comme quoi le piège facile du mélo à tire larme n'est pas forcément ce qu'il y a de plus bouleversant.Le point faible réside peut être dans un scénario,une écriture un peu plate qui par moments soulève de très intéressants problèmes du style peut on psychanalyser en étant en deuil?Un très beau film tout de même sensible et marquant.
"La Stanza del figlio" de Nanni Moretti a remporté la Palme d'or à Cannes en 2001, accroissant la réputation dont jouit son metteur en scène dans l'hexagone. Celui-ci a choisi d'étudier l'évolution des caractères d'une famille après la mort soudaine et accidentelle de l'un de ses membres. Démarche plutôt audacieuse et intéressante, sortant des conventions du mélodrame. Le réalisateur a de plus un talent reconnaissable lorsqu'il approche ses protagonistes meurtris par la douleur. Il parvient à saisir leurs expressions, leur sentiments et fait vivre son oeuvre autour de cela. Plutôt qu'un grand cinéaste, je prefère lui attibuer la notion de directeur d'acteurs. En effet, il décomplexe ses interprètes en leur faisant visiblement oublier les contraintes de la caméra, les encourage à se lâcher en se mettant dans la peau de leurs homologues scénaristiques afin de justifier les émotions, par ailleurs nombreuses. Son cadre ne vise jamais les gros plans, mais s'efface sobrement en prenant l'ensemble du champ, laissant les corps se déplacer dedans à leur guise. Il tente d'éviter le "too much", notamment par le biais d'une musique bien choisie mais s'avère quelquefois maladroit. Son scénario, si bien tenu soit-il ne parvient pas toujours à éviter les stéréotypes, la faute à une construction cédant la place du surprenant de départ à des saynètes trop prévisibles. Les artifices souvent délaissés reviennent à la surface pour nous annoncer assez grossièrement la suite des événements. La narration évite le récit en trois actes mais inclut pourtant quelques flashs-backs sentimentaux et naïfs dont on se serait bien passé. C'était sans compter sur l'apparition innatendue de la jeune fille caricaturant les amours adolescentes, les transformant en romantisme mièvre. Si Moretti est parvenu à tirer de Laura Morante une superbe composition et nous a ici fait découvrir l'extraordinaire Jasmine Trinca, sa vision quelque peu dépassée du drame familial a tendance à agacer et frustrer.
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1,5
Publiée le 22 février 2021
Je regarde beaucoup de films et la plupart sont des films indépendants. Je veux donc toujours une bonne histoire et des personnages intéressants mais La Chambre du fils n'a ni l'un ni l'autre. Au début le film ne semblait pas avoir de direction et je me disais que ça allait bien se passer alors quand est ce que quelque chose va arriver au fils. Puis on finit par les voir se préparer à faire de la plongée je me demande si quelque chose de mal va arriver. C'était un film tellement prévisible et ennuyeux. Et bien sûr après l'accident toutes les autres scènes que nous voyons sont des scènes de dépression émotionnelle. Je ne me suis pas du tout soucié des personnages donc leur dépression nerveuse ne m'a pas du tout affecté. Je n'étais pas le seul à m'ennuyer ma femme aussi. Dans l'ensemble il s'agit d'une tentative prétentieuse. J'aime les films européen quand les personnages sont vrais ici même le jeu des acteurs était étonnamment plat et non engageant...
Ce film aborde un sujet très difficile. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, la réalisation est bizarre, les scènes souvent coupées, j'ai été assez déroutée et je pense être passée à côté de ce film. Dommage
J'aime bien Nanni Moretti mais cette fois le discours n'est pas passé. Il y a son habitude fraicheur, son charisme qui transperce l'écran mais sinon c'est vide...il ne se passe pas grand chose.
D'une sobriété rare, Moretti évite les effets de mise en scène superflus, privilégiant à la fois la justesse du scénario et celle de ses interprètes. Il y a l'avant, il y a l'après. Mais l'avant est déjà précurseur du drame, qui couve, comme si l'on suivait le compte à rebours d'une vie de famille tranquille avant de s'attarder sur la tragédie, qui tout d'abord montre les larmes des vivants pendant la mise en bière du défunt, avant de terminer sur leurs regrets, leurs remords, leur souffrance. Moretti montre des personnages rejetant le présent, essayant de refaire le passé, flashbacks aidants. Evidemment c'est beau, touchant, déchirant mais trop dur, trop désespérant pour y percevoir une note d'espoir.
Nanni Moretti reçut la Palme d’Or pour ce deuil impossible d’un fils tant aimé, se questionnant soi-même et en remettant en cause la fatalité à coups de « et si ? ». D’une exceptionnelle pudeur, Sa « Chambre du Fils » est sensible et déchirante car proche de cette famille broyée par le destin.