Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
eleonora
18 abonnés
314 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Ce film se laisse voir comme un très beau livre d'images;on se croirait presque chez Cendrillon lors de l'apprentissage de la jeune geisha, avec Gong Li dans le rôle de "la méchante"très caricaturale.Malheureusement à aucun moment,on est ému ni inquiet pour Zanh Ziyi puisqu'il n'y a aucune surprise dans cette histoire à l'eau de rose.Le comble c'est qu'on apprend très peu de choses sur les geishas et leur art de la danse.Le temps qui s'écoule dans cette histoire n'a pas de prise sur certains personnages , qui gardent le même visage malgré les années écoulées...Bref on n'y croit pas une seconde ,vu l'accumulation de clichés.
Heureusement qu'il y a la belle Zhang Ziyi ! qui seule justifie l'étoile. Mais malgré sa beauté, cela ne rachete en rien cette insipide historiette digne des magazines à l'eau de rose de romans photos pour adolescentes attardées. Raconter l'histoire de prostituées de luxe pourquoi pas ! mais à la sauce hollywoodienne, dans des décors en carton pâte (c'est ce qu'il y a de plus réussi...) avec de superbes actrices chinoises (pourquoi ne pas avoir pris des japonaises ?? et s'exprimant en américain... c'est tout simplement un énorme gachi ! que de longueurs et ce happy end du plus ridicule ! Nullissime ! A vite oublier
Je me suis totalement laissée emporter par la légèreté du Japon, et pas la profondeur de ce film. Mémoires d'une geisha ne repose pas sur grand chose, film produit à l'américaine, avec un budjet hollywoodien , le manque de moyen et l'investissement n'est donc pas la meilleure chose que l'on pourrait envier à ce film. De puis, avec ces moyens là, je pense qu'il manquait une certaine vérité sur les années 30 qu'il n'y avait pas durant ce film. Et pourtant! Et pourtant, on ne peut pas se lasser de regarder le charisme de Zhang Ziyi, d'admirer la finesse des Geisha, d'en arriver au point de les envier, et par la sensibilité de ces femmes. Un monde dur, qui m'a fait rêver durant 2h20.
c'est jolie visuellement ! mais alors le reste.....
prendre 3 chinoises pour les rôles principaux de personnages Japonais déjà, c'est pousser, mais la premiere 1h30 est presque agreable. Puis arrive les americains, des bons soldats gentleman appréciés de tous dans un pays qu'ils viennent de detruire ! c'est un peu trop quand on sait que ces soldats tiennent plus du porc que de l'homme !
Rob Marshall adapte un best seller avec savoir faire mais aussi avec beaucoup trop de classicisme pour porter cette histoire vers les sommets. On sent tout de suite le côté trop occidental et trop formaté de ce film. La photographie, les décors et les costumes sont , par contre, sublimes à l'images des actrices du film. Mais je me pose la question suivante : Y-a t'il des actrices au Japon ? Car les 3 premiers rôles sont tenus par des chinoises
Après Chicago Rob Marshall s'attaque à l'adaptation d'un best-seller 'Geisha' de Arthur Golden. On suit ainsi la vie d'une jeune ville nommée Chiyo qui fut vendu avec sa soeur à une école de Geisha. Elle commença tout d'abord par devenir servante. Habité d'une volonté de fer elle voulait devenir Geisha mais de nombreuses difficultés se profilent comme la belle belle Hatsumomo qui fera tout afin d'empêcher son évolution. La beauté esthétique est indéniable autant au niveau des décors que des costumes et de la photographie (Tout trois récompensés d'un oscar). L'ambiance recrée par tout ses éléments est somptueuse et permet de nous immiscer au plus près du quotidien des Geishas. Le trio d'actrice Zang Ziyi, Gong Li, Michelle Yeoh est juste parfait, particulièrement la première à qui le rôle appartient complètement. La poésie est présente à tout moment et les différentes étapes que doivent traverser les élèves pour devenir Geisha sont décrites avec passion et justesse. On comprends alors toute la complexité de ces êtres qui pouvaient nous paraître si abstraits auparavant. La musique de John Williams est en concordance parfaite avec le film. La seule reproche que j'ai envers ce film c'est pourquoi donc avoir pris des actrices chinoises pour interpréter des personnages japonais qui en plus de sa parlent anglais car filmé par un réalisateur américain. Beau bazar mais au final tout reste homogène. Mémoires d'une geisha est un film visuellement proche d'une peinture. Envoutant.
Très beau film avec des décors somptueux et les trois actrices principales sont grandioses. Dans les années 40, on se rend compte qu'être une geisha avait des bons et mauvais côtés... Durant la seconde guerre mondiale, certaines femmes se déguisaient en geisha pour "amuser" les américains, ce qui explique qu'on ait pu coire que les geishas étaient des "filles faciles"... Ce film est une petite merveille que je recommande à tous, à ne pas rater !
Esthétiquement ? 5 étoiles, sans hésiter. Les oscars ne m'étonnent pas et sont mérités. Dommage qu'on ne puisse pas en dire autant de la profondeur du film et de l'intérêt du scénario... Autant la poésie visuelle est parfaite, autant la poésie narrative est un chouilla too much (voire un peu mièvre). De plus, ce film américain réussit quand même le tour de force de traiter du Japon au temps de la Seconde Guerre mondiale sans se préoccuper outre mesure de la question déplaisante des bombes atomiques ni du bombardement de Tokyo au napalm ... Loin de moi le désir de sacrifier le romanesque à la précision et à la rigueur historique mais enfin... quand même... Voir ces geishas s'apprêter à accueillir joyeusement des soldats américains quand Nagazaki, Hiroshima et Tokyo sont à peine évoqués...
Mémoires d'une geisha est un film superbe. Je ne connaissais pas la culture japonaise et j'en suis tombée amoureuse après ce film. L'actrice principale est enivrante aussi bien pour sa beauté que pour sa façon de jouer. Ajouté à ça la très belle histoire, ce film est un de mes préféré!!
Comment passer à côté de son sujet en deux heures et vingt longues minutes ? Comment évoquer le destin des geisha sans jamais parler de sensualité ou sans montrer un seul élément sexuel ? Comment être crédible en faisant jouer en anglais des actrices chinoises censées être japonaises ? Comment montrer à l'Occident ce qu'il a envie de voir d'un Japon qui n'a jamais existé ailleurs que dans ses fantasmes ? Allez voir ce film, hollywoodien jusqu'au bout des ongles, jolie collection de vignettes magnifiques et désincarnées. Equivalent d'un bon Barbara Cartland, cette ode à la superficialité n'enchantera que les midinettes en manque. Les autres s'ennuiront ferme. Si la première heure laisse augurer un film ambitieux, le cinéaste nous enferme très vite avec ces geisha qui n'ont pas d'autre souhait que de se trouver un protecteur. A partir de là, le film n'évolue plus et défile ses clichés au rythme de trois par minute. Reste un beau travail au niveau de l'esthétique et une Gong Li toujours aussi majestueuse et impériale. Un peu maigre quand même.
C'était l'occasion de dérouler une historiette très classique dans un décor original du point de vue de l'Occident: si la reconstitution paraît assez juste (et la mise en scène par moments sublime), je pense que tout le monde s'interrogera comme je l'ai fait sur la présence d'actrices chinoises ou malaisiennes pour jouer des japonaises. Certes, c'est un film hollywoodien, il fallait donc des stars, mais voici d'emblée une belle incohérence. A part cela, c'est vrai que le film est très long même si le rythme est assez bien tenu. En revanche, tout donne l'impression de se passer dans un univers éthéré: les geishas sont dans leur bulle et le spectateur avec. La Seconde Guerre Mondiale? Ça a dû se passer ailleurs... La qualité des interprètes fait toutefois beaucoup pour le film, et l'on peut reconnaître à Rob Marshall un sens du visuel très en phase avec son sujet. Mémoires d'une Geisha est un drame subtil tout en sensibilité, donnant lieu à de beaux numéros d'actrices, Zhang Ziyi en tête.
Le long périple d'une Geisha raconté par le réalisateur de Chicago. On est surpris par la beauté des images, des kimonos, le jeu d'acteur peut-être un peu trop poussé par moments. Mais au final, une belle histoire que l'on a plaisir à voir...
Critiquer Mémoires d'une Geisha pour de distribution chinoise et malaisienne pour les rôles féminins est complètement stupide. La presse fut scandalisée.... C'est du grand n'importe quoi !!! On pourra par contre juger que le film de Rob Marshall est acadamique, et très hollywoodien dans propos (la gentille fille contre la méchante...). Mais c'est très stylisé, remarquablement mis en décors, des actrices sublimes (Gong Li est à tomber, Zhang Ziyi est par contre assez impersonnelle dans son jeu). Mais le plus beau est sans doute la reconstitution minutieuse du japon du début et moitié du vingtième siècle, avec ses couleurs, ses kimonos, ses bâtisses,...Et autre point fort, la musique carrément sublissime de John Williams ; ici l'une de ses plus amples partitions, d'une finesse absolue, et d'un lyrisme à en chialer tellement c'est beau. Tout comme le film d'ailleurs. Mais ce serait peine perdue de rechercher l'originalité dans l'histoire, qui, au final, reste très basique, et déjà vue des centaines de fois. Mais le film est tout à fait divertissant, et garanti de beaux moments. C'est déjà ça, quand on voit des réalisateurs pas capables de réaliser un centième de ce que Rob Marshall a réussi à créer....