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cylon86
2 589 abonnés
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3,0
Publiée le 7 juillet 2013
Une fois que l'on a accepté que c'est un film tourné en langue américaine alors qu'il met en scène des japonaises jouées par des actrices chinoises, "Mémoires d'une geisha" se révèle être de bonne facture. Retraçant le parcours d'une jeune fille vendue pour être une geisha, le film joue à fond la carte de l'exotisme en nous montrant les rituels liés autour de cette figure mystérieuse qu'est la geisha et cela fonctionne plutôt bien grâce à la superbe photographie et à la reconstitution effectuée. Si le scénario est sans beaucoup de surprises, il réserve plusieurs surprises au début, la fin tirant un peu trop sur le mélo. Et puis force est de reconnaître que Zhang Ziyi, Michelle Yeoh et Gong Li sont toutes les trois très convaincantes chacune dans leur rôle.
Ce n'est pa du tout mon style de film, mais comment ne pas tomber sous le charme de ces decors, ces costumes, ces femmes et cette histoire...les actrices sont sublime dans leurs jeux et leurs beautées, Ken Watanabee toujours aussi charismatique, une réalisation tout en poési, des superbe musique...je suis sous le charme, et le pari était loin d'etre gagné
Mémoires d'une geisha est un très beau, très dépaysant. L'histoire est très belle, très instructive sur la vie des geishas (même si j'ignore quelle est la part de réalisme et la part fictive) : mélange entre la femme au foyer, l'artiste et la courtisane et rend hommage à cette part de l'histoire de la société japonaise. Il y a une vraie dramaturgie et le personnage central est très intéressant à suivre. Les acteurs et actrices (Zhang Ziyi, Michelle Yeoh, Gong Li, Ken Wanatabe et Koji Yakusho) sont très convaincants. Les décors sont absolument sublimes, les costumes impeccables, pour l'Occidental que je suis, je me suis complètement plongé dans le Japon des années 40. La musique de John Williams est à la fois simple et très mélodieuse. Je recommande.
Marshall nous présente avant toute chose un personnage, interprété Zhan Ziyi, extrêmement attachant sans qui on aurait du mal à rester captivé par le film en lui-même. Les décors sont saisissants et la mise en scène spectaculaire. Malheureusement certains passages traînent en longueur et on sent par moment la désagréable odeur de super-production Hollywoodienne, au grand dam d'un potentiel chef-d'oeuvre, inadaptée au scénario du best-deller. Une histoire cependant intéressante à suivre et à connaître.
Zhang Ziyi est tout simplement magnifique, on suit avec un grand interet son histoire. j'ai neanmoins failli mettre 2 etoiles pour quelques longueurs qui gachent un peu l'ensemble. Dommage
Rentrant d'un voyage au Japon, je suis donc allé voir ce film plein d'espoir...de retrouver la magie de ce pays incomparable ? Quelle déception ! Un film sur le Japon parlé en anglais avec des actrices chinoises !!! Une certaine beauté visuelle ne sauve en rien le ratage...Et je n'ai pas retrouvé une seule minute la magie du pays du soleil levant...Avec la même histoire, un directeur, des actrices et des dialogues japonais peut être...????
Ce film est totalement râté ( à mon sens bien entendu ;o) ). Imaginez un peu, des Chinoises jouant des Japonaises ( oui oui, c'est logique et bien choisi, vues les polémiques qu'il y a eues ), tout le monde parlant dans un Anglais approximatif et pas toujours très coulant, une réalisation "américaine" ( dans le sens blockbuster, même si ce film n'en est pas vraiment un ) et vous obtenez un film qui manque totalement d'authenticité et de force. Fort dommage car le livre avaient l'air bon et car les 2 actrices principales sont superbes !
La magnificence du spectacle visuel repose sur le jeu d'actrices absolument extraordinaires, et des images très belles de Rob Marshall. Pour ce qui est de l'utilisation du contexte historique (l'avant, puis l'après guerre), et socio-culturel (la précarité, le manque de couverture sociale de la majorité de la population nipponne, etc...) présente semble t'il dans le roman, elle est superficiellement rendue par Marshall dans son film.
Cette adaptation tant attendue en son temps est une véritable déception, même à la deuxième vision. Tout est trop parfait: parfaitement chorégraphié, parfaitement dramatisé, parfaitement cruel, parfaitement reconstitué, parfaitement dans l'émotion. Et puis bonjour le folklore asiatique. Un Disneyland de l'Asie pour les Nuls avec tous les stéréotypes baignés dans une ambiance entre pétales de cerisiers et sombre gargote éclairée à la lanterne. Trop c'est trop. Une vision too much du Hollywood qui aime aseptiser et cultiver les images d'Epinal. Quand au scénario, il y a tous les rebondissements d'une saison entière des "Feux de l'amour" réunis sur 2h20. Pauvre casting, qui heureusement lui est parfait pour de bonnes raisons.